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ItemAdaptation de la néphrolithotomie percutanée en position supine au traitement des lithiases rénales supérieures à 2 cm Technique et résultats.( 2022-07-14) LANSARI Adil DjillaliIntroduction et objectif : La prise en charge de la lithiase rénale est un sujet d’actualité à cause de la fréquence, le risque de complications et de récidive de cette pathologie. Toutes les sociétés d’endo urologies sont d’accord pour recommander la néphrolithotomie percutanée pour le traitement des calculs de plus de deux cm. Cependant la position du malade pour réaliser le geste reste encore controversée. Le but de notre étude est de démontrée l’efficacité de la NLPC en position supine pour le traitement des lithiases rénales supérieures à 2 cm, en précisant le pourcentage de stone free et la morbidité et d’évaluer de manière prospective les facteurs qui augmentent le risque hémorragique de la NLPC. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive à recueil prospectif incluant 120 malades (121 calculs) avec des calculs pyéliques, pyelocaliciels et coralliformes. Après une évaluation pré opératoire et un ECBu stérile, toutes les interventions ont été réalisées en décubitus dorsal. La ponction s’est faite le plus souvent sous un double guidage échographique et fluoroscopique. La fragmentation des calculs a été réalisée par le lithotripteur à double énergie (ultrasons et pneumatique) dans 75 cas et par le laser holmium dans 46 cas. Enfin de procédure le drainage des voies excrétrice a été assuré par un double drainage antégrade et rétrograde dans 116 cas et par une NLPC tubeless dans 5 cas. Résultats : Le taux de succès de la NLPC en monothérapie est de 72.7%. Les fragments résiduels étaient notés le plus souvent après le traitement des calculs multiples et coralliformes. 31 fragments résiduels ont bénéficié d’un traitement complémentaire par 3 NLPC, 2 URS et 26 LEC. Le taux de succès global est passé à 85.9%, ce taux diffère selon le type de calcul. Les facteurs qui ont influencés le taux de SFR dans l’analyse univariée sont la surface des calculs (OR 1.004, IC 1.002-1.005, P < 0.001) les calculs complexes (OR 22.52, IC 7.23-70.1, P < 0.001), la transfusion sanguine (OR 5.06, IC 1.13-22.53, P 0.033), la durée opératoire (OR 1.036, IC 1.016-1.05, P < 0.001), les complications (OR 6.80, IC 2.82-16.37, P < 0.001). Dans l’analyse multivariée seule la surface des calculs et les calculs complexes avaient un P significatif. Le taux de complication est de 32.2%, dont 27.3% sont des complications mineurs. La perte sanguine moyenne est de 1.95 ± 0.62 g/dl, le taux de transfusion sanguine est de 6.6%, il est significativement influencé par la surfaces des calculs (p= 10-3), la présence de calcul coralliforme et complexe (p= 10-3), l’allongement du temps opératoire (p= 0.003) et le diamètre de la gaine d’accès (p=0.004). Pour les calculs coralliformes et complexes l’utilisation d’un double accès permet d’améliorer les résultats. La durée opératoire moyenne est de 84.55 mn et la moyenne du séjour hospitalier est de 3.03 jours. Conclusion : La NLPC en position supine constitue un traitement mini invasif efficace et sure pour le traitement des calculs rénaux et qui s’adapte parfaitement à notre situation et notre terrain en Algérie, en tenant compte des caractères de nos calculs, et de la difficulté de leur prise en charge En effet cette approche nous permettra d’optimiser les résultats et de diminuer les complications pour ne laisser à la chirurgie ouverte qu’une place exceptionnelle dans l’arsenal thérapeutique de la lithiase rénale.
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ItemAnalgésie péridurale pour accouchement sans douleur( 2018-01-08) SENHADJI LahceneLa douleur de l’accouchement est identifiée et décrite comme l’une des plus sévères. L’analgésie péridurale est une technique de choix, une stratégie proposée et pratiquée en salle de naissance chez toutes les femmes enceintes. Notre travail consiste en une étude descriptive observationnelle monocentrique concernant 120 parturientes présentant une grossesse monofoetale en présentation céphalique admises pour accouchement par voie basse quel que soit leur parité et leur gestité. L’objectif de notre travail est l’évaluation de la mise en place d’un protocole d’analgésie péridurale et l’appréciation du vécu de l’accouchement par nos parturientes. La Bupivacaïne est l’anesthésique local utilisé dans cette étude à de faible concentration 0,125% associé au fentanyl 0,5 μg ml-1. L’échelle visuelle analogique est l’outil d’autoévaluation choisi permettant de déterminer l’intensité de la douleur. Le profil épidémiologique des parturientes observées est celui d’une femme jeune d’un âge moyen de 28,1 ± 4,9 ans, sans comorbidités importantes. L’évaluation et la mesure de l’intensité de la douleur objective un travail obstétrical douloureux voire hyperalgique avec une EVA moyenne de 85,5±11,2 mm. L’initiation de l’analgésie est réalisée par l’administration d’un volume moyen de 10 ml de la solution. Le mode d’entretien est réalisé, au-delà de la première heure, à la seringue électrique à raison de10ml h-1. Les critères de jugement, pris en considération, sont l’EVA avant l’analgésie et son évolution durant l’accouchement, la survenue d’effets indésirables en particulier le bloc moteur, la durée de la première et de la deuxième phase du travail. Les variables qualitatives sont représentées par le succès de la technique, la qualité de l’analgésie, l’acceptabilité et la satisfaction maternelle. Les résultats sont satisfaisants. L’analgésie péridurale a permis de prendre en charge la douleur du travail obstétrical .Une différence significative dans la durée de la première et la deuxième phase de l’accouchement a été constatée entre les nullipares et les multipares[P<0,0001],et aussi dans l’intensité de la douleur[P<0,05].Les conditions pour un accouchement sous analgésie péridurale efficace et de qualité étaient réunis. Le facteur de méconnaissance n’entrave pas l’acceptabilité des parturientes de la technique, leur satisfaction est largement déterminée par le soulagement de la douleur et le bon déroulement de l’analgésie. En conclusion, cette étude confirme l’impact positif et la nécessite d’intégrer de façon systématique la péridurale comme technique d’analgésie dans la prise en charge de la douleur du travail obstétrical et de l’accouchement.
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ItemAnalyse des facteurs prédictifs de lésions coronaires à haut risque et d’évènements cardiovasculaires majeurs à 30 jours et à un an dans les syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST( 2018-05-24) BOUKERCHE FaroukIntroduction : La stratification du risque chez les patients atteints de syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST est l’étape primordiale de la prise en charge. Objectifs : Identification et analyse des facteurs prédictifs de lésions coronaires à haut risque et d’événements cardiovasculaires majeurs à 30 jours et à un an dans les syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST. Matériels et méthodes : Étude prospective incluant tous les patients admis au service de cardiologie du CHUOran pour SCA sans sus décalage du segment ST entre le 01 novembre 2015 et le 31 octobre 2016 avec un suivi s’étalant sur une année, les antécédents, les facteurs de risque, les éléments cliniques, électriques, biologiques, échocardiographiques et coronarographiques sont recueillis individuellement et avec le calcul des différents scores de risque (Grace ,TIMI, PURSUIT, FRISC, HEART scores…) et angiographiques (Syntax score, Jeopardy score, Duke coronary index, Gensini score…), les MACE à 1 mois et à 1 an ainsi que la mortalité cardiovasculaire ainsi que les lésions coronaires à haut risque responsables de mortalité significativement plus élevée à 1 an sont corrélés au différents éléments et scores avec analyse univariée, multivariée, analyse des courbes de survie, de survenue de MACE et de ROC . Résultats : 296 patients ont été inclus, les taux de MACE à 30 jours et à 1 an ont été respectivement de 5.1% et 13.2%, les taux de mortalité d’origine cardiovasculaire à 30 jours et à 1 an respectivement de 2.4% et 5.4%. Les lésions coronaires à haut risque selon l’étude sont définies par la présence de lésions hyperserrées, d’allure calcifiées, de type C (ACC/AHA), atteinte tritronculaire, atteinte significative du TCG, Syntax score ⩾ 20, Jeopardy ⩾ 8, Duke index ⩾ 63%, Gensini score ⩾ 78.5. Les facteurs prédictifs de lésions coronaires à haut risque en analyse multivariée sont le sexe masculin, diabète sous insuline, diabète ancien ≥ 10 ans, l’angor typique et récidivant, une fréquence cardiaque ≥ 100 bpm, KILLIP II à III à l’admission, les modifications du segment ST, le sous décalage du ST descendant, le sus décalage de ST en aVR, l’onde Q de nécrose, une HBA1c > 7.2% à l’admission, à l’échocardiographie une FEVG ≤ 55%, les troubles de la cinétique segmentaire et les pressions de remplissage élevées, à l’échographie des TSA, une EIM > 0.8 mm et l’atteinte des TSA (plaque ou sténose). Les facteurs pronostiques sont l’angor persistant et récidivant, les complications tardives (>48H de l’admission), le sous décalage du ST descendant, les troubles du rythme ventriculaire, une créatinine sanguine > 12.1 mg/l, des PAPs ≥50 mmHg à l’échocardiographie, un Syntax score ≥ 20, un Gensini score ≥ 78.5 et un traitement médical avec lésions non revascularisées. Conclusions: Le défi est de translater rapidement les données et résultats des études de l’évaluation du risque dans la prise en charge réelle et les décisions thérapeutique de nos patients. La promesse d’une médecine personnalisée passe par l’intégration des résultats des différents data des dossiers médicaux informatisé à travers le monde en temps réel.
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ItemAnalyse des facteurs prédictifs de mortalité à cour et à moyen terme dans l'insuffisance cardiaque systolique chronique( 2015-01-12) ALI LAHMAR Hadj MohammedIntroduction et problématique : L’insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente, grevée d’une morbimortalité très lourde. Sa prévalence dans le monde varie entre 1 et 2% de la population adulte et passe à 10% après 70 ans. Elle représente l’évolution ultime de nombreuses pathologies cardio-vasculaires, en particulier ischémiques et hypertensives. L’insuffisance cardiaque est associée à une lourde morbidité et mortalité. La survie est nettement inférieure à celle de certains cancers.Elle représente un problème majeur de santé publique, au coût de prise en charge le plus élevé parmi toute la pathologie cardio-vasculaire.Les connaissances sur la physiopathologie de l’insuffisance cardiaque ont considérablement évolué ces dernières années ; par conséquent, sa prise en charge a connu également beaucoup de progrès, où de nouvelles techniques ont vu le jour ces dernières années et ont permis d’offrir, à une certaine catégorie de patients, une amélioration fonctionnelle et surtout une meilleure survie. En conséquent, l’évaluation pronostique constitue actuellement une étape cruciale de la prise en charge, permettant de guider la décision thérapeutique en fonction du risque individuel. Objectif : Identifier et mesurer les facteurs prédictifs de mortalité à un an dans l’insuffisance cardiaque systolique chronique nouvellement diagnostiquée. Méthodologie : Nous avons effectué une étude analytique longitudinale prospective bi-centrique,avec un suivi d’un an. Résultats : 206 patients ont été recrutés avec un âge moyen de 54,9 ± 1.8 ans, un sex ratio à 1.9. La prévalence du diabète sucré est de 39,8%, l’hypertension artérielle à 30,1%. La maladie coronaire est présente dans 50,5%, la cardiomyopathie dilatée dans 30,1% et la cardiomyopathie toxique dans 1,9%. Le taux de mortalité est à12,7% (11,7%chez les hommes vs14,2%chez les femmes, p non significatif) et le taux de réhospitalisations était à17,6% (23,1% chez les hommes vs6,6% chez les femmes, p = 0.004). La plupart des paramètres cliniques, échographiques, biologiques et fonctionnels cités dans la littérature, ont démontré une valeur prédictive pronostique avec différents taux de sensibilité et de spécificité. En analyse multivariée, les résistances vasculaires pulmonaires (nouveau paramètre hautement sensible et spécifique, RR à 47), le BNP, le TAPSE, le dP/dt, la distance parcourue au test de marche de six minutes et la natrémie ont été des facteurs prédictifs de mortalité dans l’insuffisance cardiaque. La médiane de surviepar méthode de Kaplan-Meier est de 24 mois, sans différence de sexe.L’amélioration de la qualité de vie, mesurée par le test de marche de six minutes et le questionnaire de MINNESOTA,était spectaculairement améliorée chez les patients restés en vie. Enfin, L’évaluation des tendances de prescriptions médicamenteuses, en fonction de nouvelles recommandations internationales, est assez rassurante dans la mesure où les nouvelles molécules ayant permis une réduction importante de la morbimortalité dans l’insuffisance cardiaque, sont largement prescrits chez nos patients.
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ItemAnalyse rétrospective portant sur l'irradiation hypofractionnée dans le cancer du sein: Expérience du service de Radiothérapie CHUO( 2015-06-19) BECHEKAT CherifaLe cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins, il vient en tête des cas recensés en Algérie avec 11.000 nouveaux cas/an. Contrairement à l’Occident, en Algérie le cancer du sein touche plus particulièrement les jeunes femmes entre 35 et 49 ans, avec un âge moyen de 46 ans selon l’étude de l’INSP 2002, La moyenne d’âge au niveau mondial est de 69 ans. L’objectif de notre étude est l’analyse rétrospective d’une série de patientes traitées par radiothérapie hypofractionnée du cancer du sein et ce du 01/01/2007 au 31/12/2007 au service de radiothérapie du CHU Oran : 213 patientes porteuses de cancer du sein tous stades et tous âges confondus traitées au sein de notre service pour une radiothérapie prophylactique après un traitement chirurgical radical. Les âges extrêmes étaient entre 23 ans et 75 ans, le lieu de résidence fréquent pour les wilayas d’Oran (35.7%) Tlemcen (21.1%) et Sidi Bel-Abbes (6.6%).Les tumeurs classées T2 sont les plus fréquemment retrouvées avec une fréquence de 50.2% ; 141 patientes ont eu une irradiation hypofractionnée à la dose de 3 Gy par séance et 72 patientes ont été traitées a la dose de 3,4 Gy.la survie globale à 5 ans était de 50,06 mois et à 7 ans de 85,51 mois. Seulement 8 patientes ont fait une récidive locale et 23 ont fait des métastases à distance, aucune de nos patientes a présenté des signes de toxicité tardive due à la radiothérapie. Dans notre étude nous avons mis en évidence que le protocole de 36Gy en 12 fractions, 3Gy par fraction a des résultats très proches voire similaires à celui de 34 Gy en 10 fractions ; 3,4 Gy par fraction et ce sur le plan de la survie globale, survie sans récidive mais encore sur le plan radiobiologique (équivalence de dose, BED, NSD).Les perspectives offertes par ce travail sont de choisir un protocole d’irradiation hypofractionnée, de l’appliquer et par la suite élargir l’échantillon d’étude et étaler la surveillance sur plusieurs années (au moins ans) afin de rechercher les séquelles tardives de cette radiothérapie.
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ItemAnastrozole en première ligne d’hormonothérapie dans le cancer du sein localement avancé et/ou métastatique avec récepteurs hormonaux (RH) positifs et HER2Neu négatifs chez la femme ménopausée.( 2022-07-14) GHAZLI Soumeya Ep AMEURIntroduction : Le cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique dans le monde par sa fréquence. Environ 75% des cancers du sein sont RH+HER-. Depuis les années 1980, l’hormonothérapie est utilisée dans le traitement de ce sous type en situation métastatique. Elle reste le traitement standard en première ligne en l’absence de crise viscérale. Plusieurs études ont permis d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’Anastrozole confirmant son intérêt chez les patientes ménopausées avec cancer du sein avancé hormonosensible, avec des survies sans progression médianes allant de 11 à 13 mois. Objectif : L’objectif de notre travail était d’étudier l'efficacité en termes de survie sans progression (SSP) de l’Anastrozole en traitement de première ligne chez les patientes atteintes de cancer du sein localement avancé et/ou métastatique avec récepteurs hormonaux positifs et Her2neu négatif. Patientes et méthodes : Pour répondre à ces objectifs, une étude prospective observationnelle a été menée sur une période de 5ans, du 10 Janvier 2016 au 03 Février 2021 au sein du service d’Oncologie Médicale d’Oran. Ont été incluses des patientes âgées de plus de 18 ans, toutes atteintes de cancer de cancer du sein localement avancé et/ou métastatique à récepteurs hormonaux positifs et ne surexprimant pas l’HER2Neu. Les patientes avaient reçu l’Anastrozole 1mg/jour jusqu’à la progression confirmée de la maladie. Chez les patientes pré ménopausées et éligibles au traitement de l’étude, une suppression ovarienne chimique par un analogue de LHRH a été utilisée à raison d’une injection tous les 28 jours. Résultats : Nous avons inclus cinquante-quatre patientes dont l’âge médian est de 57 ans (extrêmes, 36-75). Quatre-vingt-sept pour cent des patientes avaient un statut de performance de score 0-1. Le stade IV de novo était prédominant (52%). Toutes les patientes avec récidive étaient hormonosensibles. Quarante-deux patientes avaient une atteinte osseuse (77,8% cas) et 35 patientes avec une atteinte viscérale (64,8% cas). Les sites métastatiques étaient multiples chez 31 patientes (57,4% cas). Globalement, nous avons administré pour toutes les patientes, l’Anastrozole 1mg quotidiennement jusqu’à la progression confirmée de la maladie. Quarante-neuf patientes (91%) avaient reçu le traitement en continu. La durée médiane de l’administration du traitement était de 15 mois (extrêmes 1-47 mois). Après un suivi médian de 21,5 mois, la médiane de survie sans progression (SSP) chez les patientes en intention de traiter était de 17 mois (IC 95%, 12,66– 21,33) avec un taux de SSP à 1an et à 3ans de 69,3% et de 15,1% respectivement. Le taux de réponse objective était de 20,4% (IC à 95% : 11,1- 31,5) avec une durée médiane de 25 mois (11-34 mois). Le taux de bénéfice clinique (RC+RP+SD≥24 semaines) était de 83,3%. La médiane de survie globale chez les patientes en intention de traiter était de 48 mois (IC 95%, 28,18-67,81), avec un taux de SG à 3 ans et à 5 ans de 59% et de 38% respectivement. Les manifestations musculo-squelettiques représentaient la principale toxicité. Les toxicités de grade 3 étaient : l’arthralgie (1 cas) et l’HTA (1 cas). Des évènements thrombo-emboliques étaient notés dans 3,7 % des cas. Parmi les trente-sept patientes présentant au moins un symptôme avant le début de l’Anastrozole, un bénéfice clinique a été obtenu chez 31 d’entre elles, ce qui représente 83,8% des cas (57,4% de la population globale). Ce bénéfice était plus fréquent sur la douleur. Conclusion : L’Anastrozole est efficace en traitement de première ligne chez des patientes atteintes de cancer du sein RH+HER2Neu- avec un profil de tolérance acceptable.
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ItemAnémie et carence martiale préopératoire en milieu chirurgical chez l’adulte au CHU d’Oran : Prévalence et morbi-mortalité.( 2023-05-03) RACHED SouadIntroduction : L’anémie préopératoire est régulièrement retrouvée en milieu chirurgical, elle représente la 10éme préoccupation selon l’OMS. Vulnérable par ces conséquences d’une part et par sa demande fréquente en transfusion sanguine pouvant entrainer une morbi-mortalité postopératoire. Objectif : Estimer la prévalence de l’anémie et de la carence martiale en préopératoire et rechercher les facteurs associés à l’anémie chez les patients adultes prévu pour une chirurgie élective. Il s’agit d’une étude épidémiologique, prospective, observationnelle a visé analytique réalisée au niveau du service de chirurgie générale et de cancérologie au CHU d’Oran sur une durée de 2018 à 2020, chez des patients opérés pour chirurgie, non sélectionné et élective. L’anémie est définie par une hémoglobinémie <13g/dl chez l’homme et < 12g/dl chez la femme, la carence martiale absolue définie par une Ferritinémie < 30 g/l et CST< 20% et la carence martiale fonctionnelle par une Ferritinémie 100 g/l. Résultats : Nous avons colligé 448 patients, une anémie préopératoire a été retrouvé chez 227 patients soit une prévalence de 50,7% ,repartie en anémie légère (47%), modérée (49%) et sévère(4%) avec une moyenne d’âge de 54,6 ±16,5 ans (P=0,01) , un sex-ratio (H/F) de 0,50 et un taux moyen d’hémoglobine de 10,6 ± 1,3g/dl vs 13,8 ± 1,1g/dl (P <10-3). la carence martiale est retrouvée chez 75% (170 /227) patients anémiques, répartie en carence martiale absolue (61,8%) et carence martiale fonctionnelle (38,2%). L’analyse par régression logistique multivariée a montré que le sexe : ORa=13,9 ;IC95%[6,62-29,6),la chirurgie thyroïdienne :(ORa=9,42 ;IC95%[1,09–8,13],sénologique :(OR=12,5 ;IC95%.2,28–21,8) , hépatobiliaire (OR=5,05 ;IC95% 2,23–11,6) et les complications spécifiques postopératoires infectieuse :OR=6,70 ;IC95%1,76–25,4),cardiaque :OR=21,87 ;IC95%1,90252,2), respiratoire :OR=17,45 ;IC95% 1,36-224,1) étaient significativement associés à l’anémie par carence martiale. cependant l’impact de l’anémie par carence martiale sur la mortalité et la durée moyenne de séjour hospitalier n’est pas significatif. Conclusion : Notre travail a illustré une prévalence élevée de l’anémie préopératoire et de la carence martiale chez les patients en préopératoire. La survenue accrue de morbidités postopératoires dans cette population incite une prise en charge de la carence martiale en préopératoire avant toute chirurgie. Cette étude a des implications potentielles dans l’intérêt d’une prise en charge de l’anémie afin de réduire les effets indésirables postopératoires.
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ItemApport de la chirurgie endoscopique dans le traitement de l’hydrocéphalie pédiatrique. Etude prospective au service de neurochirurgie du C.H.Oran( 2018-02-28) DAOUD SouadL’hydrocéphalie est l’une des anomalies neurologiques les plus fréquentes en neurochirurgie pédiatrique. Elle engage non seulement le pronostic fonctionnel, mais aussi le pronostic vital. L’hydrocéphalie peut s’observer chez l’enfant à tout âge, en pratique il est indispensable de distinguer les formes anténatales, les formes du nourrisson, et celle du grand enfant, elle s’oppose par leur fréquence relative, leur étiologie, leur aspect clinique, et leur évolutivité. Le traitement de l’hydrocéphalie est neurochirurgical, son principe est d’établir un libre écoulement du LCR de son siège sécrétion intra ventriculaire vers le site de résorption veineux. Les dérivations internes par implantation de shunts ont été pour de nombreuses années le traitement quasiment unique de l’hydrocéphalie mais aussi l’objet de deux types de complications ; Infectieuses et mécaniques. Justement c’est les fréquences des dysfonctionnements des valves de dérivation qui a pousséle neurochirurgien à maitriser la chirurgie endoscopique notamment la ventriculocisternostomie et la coagulation des plexus choroïdes. Cette technique déjà connue depuis le début du 20esiècle, a pris une réelle importance et a prouvé son innocuité et son efficacité au cours de ces dernières années, grâce aux progrès techniques et à l’amélioration du matériel endoscopique. .Le but de notre travail est de rapporter l’expérience du service de Neurochirurgie de CHU d’Oran dans le traitement de l’hydrocéphalie pédiatrique par chirurgie endoscopique,à travers uneétude prospective, s’étalant de 1er octobre 2015au 30 septembre 2016, nous avons réalisé 67 procédures endoscopiques (VCS et/ou CPC), chez 63patients, âge inferieur à 15ans dont quatre ont été opéré à deux prises ; avec une moyenne d’âgede 20.38 mois +/- 43.8 et un sexe ratio d’environ 3filles pour 2 garçons. Dans notre population d’étude, les cas malformés sont majoritaires (50 cas soit 75%) ce qui explique la fréquence des anomalies anatomiques et difficultés techniques confronte lors de nos procédures Nous avons recense 17 complications dans le post opératoire immédiat, dont les plus fréquentes sont les crises convulsives (15%) suivie de la collection sous durale (6%) et fistule du LCR à travers la cicatrice de cuir chevelu (3%).Par contre les complications infectieuses(méningite ou ventriculite) nous avons enregistré un seul cas soit 1%. L’évolution de nos patients est marquée par la survenu de deux décès, ce qui représente un taux de létalité de (3%). Dans notre série, le succès de la VCS a été défini par la régression complète et durable de la symptomatologie ou l'amélioration clinique incomplète associée à la disparition des signes d'hydrocéphalie à l'imagerie. Selon notre définition, le taux de succès du traitement endoscopique de l’hydrocéphalie dans notre série est de 74,62 % comparable avec les autres séries de la littérature. Nos résultats sont relativement, satisfaisants et nous encourage à continuer le traitement des hydrocéphalies par chirurgie endoscopique et généralisé l’indication de cette chirurgie pour les autres pathologies neurochirurgicales notamment hypophysaires et rachidiennes.
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ItemApport de la coeliochirurgie dans la cure des tumeurs surrénaliennes par voie transpéritonéale, Technique-Résultats( 2019-04-08) BELKADI ABdennourIntroduction : Les glandes surrénales sont d`accès difficile et leur exérèse peut être à la fois exigeante et contraignante. Depuis sa première réalisation en 1992, la surrénalectomie laparoscopique s’est imposée comme le gold standard dans la plupart des indications. Plusieurs techniques laparoscopiques ont été décrites : nous utilisons la voie transpéritonéale, le patient étant en décubitus latéral. Notre étude a pour but d’évaluer l’intérêt de la voie laparoscopique dans la réalisation de la surrénalectomie puis de vérifier sa faisabilité et sa fiabilité dans le traitement de diverses tumeurs surrénaliennes. Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective et prospective descriptive. Entre janvier 2010 et janvier 2017, nous avons réalisé 45 surrénalectomies (gauches = 19, droites = 26) pour masse surrénalienne qu’elle soit sécrétante ou de découverte fortuite lors d’un examen radiologique. Résultats : L’âge moyen des patients était de 43,24 ans (17 à 77 ans) avec un sexe ratio de 0,36. L’indice, de masse corporelle (IMC) était de 26,66 ± 3,97 kg/m2. Trente (30) patients (68,1 %) étaient classés ASA II. La taille moyenne des tumeurs était de 56,13 mm (10-180 mm). Les incidentalomes représentaient 42 % (19 patients) ; les tumeurs sécrétantes se répartissaient de la manière suivante : hypercortisolisme : 7 %, hyperaldostéronisme primaire : 11 %, phéochromocytome : 36 %. L’intervention était réalisée sous anesthésie générale (après préparation pharmacologique selon le cas), la surrénalectomie était totale et unilatérale par voie latérale transpéritonéale. La durée opératoire moyenne était de 140,88 min (90-240). Cinq (5) conversions étaient nécessaires, dont 3 pour hémorragie (2 plaies de la veine cave et une perte de contrôle de la veine surrénalienne principale). La morbidité est de 8,8 %, le plus souvent d’ordre médical (hypotension, ISA). Un patient a été réopéré pour abcès sous-phrénique. Un décès est survenu en postopératoire suite à un AVC massif. Le séjour hospitalier est de 5,29 (3-14) jours lors de la cœlioscopie et 8,29 (5-16) jours en cas de conversion en laparotomie. Cette série a été comparée à celles de la littérature et les résultats retrouvés sont globalement similaires. Conclusion : La surrénalectomie laparoscopique par voie latérale transpéritonéale est une procédure sûre, efficace et reproductible. Elle est particulièrement adaptée pour les lésions bénignes de petite taille qu’elles soient sécrétantes ou non sécrétantes. Elle exige, toutefois, une collaboration périopératoire multidisciplinaire étroite. D’excellents résultats sont notés à court et à moyen terme.
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ItemApport de la curiethérapie de haut débit de dose guidée par l’imagerie 3D dans la prise en charge des maladies porteuses de cancer du col utérin dans l’ouest Algérien.( 2022-02-16) BENARBIA MahiedineEn Algérie, le cancer du col utérin constitue un véritable problème de santé publique par sa fréquence et surtout par sa mortalité (3ème cause de décès chez les femmes en 2018). La curiethérapie joue un rôle important dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer du col utérin de stades I à IV. Les modalités de cette technique thérapeutique ont bien évolué ces dernières décennies grâce à l’intégration de l’imagerie (TDM et surtout IRM), et au développement des projecteurs de source, donnant naissance à la curiethérapie tridimensionnelle guidée par l’imagerie. De nombreuses études ont démontré le bénéfice en termes de contrôle local et de protection des organes à risque au profit de la curiethérapie 3D par rapport à la curiethérapie 2D. Notre travail, mené au service de radiothérapie à l’EHS Emir Abdelkader d’Oran, se propose de rapporter l’expérience de notre service en ce qui concerne la prise charge des patientes atteintes du cancer du col utérin localement avancé et précoce par cette technique innovante. 185 patientes atteintes du cancer du col utérin ont été colligées sur une période de quatre ans, subdivisées en deux groupes de traitement : groupe A, comportant 91 patientes ayant reçu une curiethérapie de la voûte vaginale à visée prophylactique, et le groupe B comportant 95 patientes ayant reçu une curiethérapie utérovaginale en association avec la radiothérapie externe ± chimiothérapie à visée curative. Avec un âge moyen de 55.2 ans et un délai de prise en charge moyen par radiothérapie et/ou curiethérapie de 5.8 mois, on retrouve que le stade IB est majoritaire dans le groupe A avec 82.4%, ainsi que le stade IIB est prédominant dans le groupe B avec 93.6%. Les taux respectifs à 3 ans et à 5 ans de la SSR, la SSM, et la SG des femmes ayant reçu une curiethérapie du fond vaginal avec ou sans radiothérapie externe est de 90.4% et 83.2%, 86.9% et 77.1%, 97.1% et 95.1%, avec une toxicité tardive ne dépassant pas les 5%.Cependant les taux respectifs à 3 ans et à 5 ans de la SSR, SSM, et SG des femmes ayant reçu une curiethérapie utérovaginale des cancers du col utérin localement avancés est de 83.9%, 75.6% et 73.4%, 85.7% et 83.3%, avec une toxicité tardive de grade 3 essentiellement urinaire (11,7%). L’étude comparative des deux bras de traitement du groupe A (curiethérapie du fond vaginal avec ou sans radiothérapie externe) en postopératoire, montre une supériorité du traitement combiné (CV+RTH) avec une différence statistiquement significative en terme de SSR et SSM. Par ailleurs l’étude de corrélation dose-effet et paramètres dosimétriques moderne de la population d’étude du groupe B montre qu'une dose de 80Gy au niveau du HRCTV est nécessaire pour obtenir un taux de contrôle locale supérieur à 90% avec possibilité de moduler la dose au niveau du HRCTV en fonction des paramètres cliniques (taille tumorale et le taux d’hémoglobine) ou encore en fonction d’une éventuelle chirurgie de clôture. Notre étude a permis de montrer l’importance de la curiethérapie dans le traitement du cancer du col utérin à visée prophylactique et surtout à visée curative, assurant un excellent contrôle local, avec une toxicité acceptable. Cependant, un nombre plus important de malades et un recul plus long sont nécessaires pour mieux valider ces résultats.
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ItemApport de la pharmacogénétique dans l’optimisation du traitement aux immunosuppresseurs : Application au tacrolimus et à la ciclosporine( 2018-12-10) BOUDIA FatmaPlusieurs classes de médicaments immunosuppresseurs sont actuellement disponibles dont les inhibiteurs de la calcineurine. Ces derniers composés de la ciclosporine et du tacrolimus, sont largement utilisés en transplantation rénale ; leur usage est associé à l’apparition d’effets secondaires tels la néphrotoxicite, l’hypertension artérielle ou le diabète pouvant compromettre la survie du greffon. Les inhibiteurs de la calcineurine ont un index thérapeutique étroit et exposent à une variabilité inter-individuelle et intra-individuelle importante justifiant le suivi thérapeutique pharmacologique (STP). Ils sont substrats du cytochrome P450 (CYP) en particulier les CYP3A4 et CYP3A5 ainsi que la glycoprotéine P (P-gp « Permeability-GlycoProtein»). Une partie de la variabilité observée avec les inhibiteurs de la calcineurine est attribuée à des polymorphismes des gènes codant pour ces protéines de métabolisme et de transport. Le principal objectif de ce travail était de déterminer le polymorphisme génétique des gènes CYP3A5 et ABCB1 des patients traités par les inhibiteurs de la calcineurine puis de rechercher l’influence de ces variants génétiques sur la cinétique de ces médicaments. Dans un premier temps l’intérêt et les limites du STP ont été évalués ; puis le profil génétique de 89 patients transplantés rénaux relatifs aux polymorphismes 6986A>G et 3435C>T affectant respectivement les gènes CYP3A5 et ABCB1 a été établi. Le polymorphisme génétique concernant le gène CYP3A5 a montré que dans la population étudiée, 89,1% des patients sont expresseurs de l’enzyme CYP3A5 avec une hétérozygotie AG concernant le variant 6986A>G de ce gène (ou allèle CYP3A5*1/*3). La répartition du génotype ABCB1 3435C>T a montré une prédominance du génotype CC sur le même échantillon de patients. Une association entre C0/D et polymorphisme CYP3A5 a été retrouvée à 1 semaine et 3 mois post-greffe. Les patients de génotype CYP3A5*1/*3 exprimaient des doses de tacrolimus plus élevés que leurs homologues homozygotes CYP3A5*3/*3. Qu’il s’agisse de tacrolimus ou de ciclosporine, les patients de génotype CT avaient des C0/D plus élevés contrairement à ceux présentant le génotype CC ou TT. L’analyse des clairances (MDRD) en fonction du polymorphisme ABCB1 3435C>T a montré que les patients de génotype CT avaient des clairances en dessous du seuil optimal durant les 6 premiers mois suivant la greffe rénale avec une différence significative à 1 semaine et 6 mois. La même observation a été constatée avec le groupe de patients de génotype CT traités au tacrolimus à 3mois. Ceci laisse supposer que dans la population explorée, le génotype CT serait responsable d’une accumulation toxique de la ciclosporine ou du tacrolimus au niveau rénal. Cette étude a confirmé qu’une connaissance préalable du profil génétique pourrait contribuer à mieux rationaliser la posologie et par conséquent éviter les effets secondaires qui sont souvent dose dépendant. L’exploration génétique pourrait contribuer en synergie avec le STP à optimiser le traitement aux anticalcineurines.
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ItemApport de l’otoendoscople dans la chirurgie mini invasive du tympan : myringoplastie et renforcement par voie transcanalaire : indications et résultats( 2022-12-15) CHEMAM AmineIntroduction : La tympanoplastie est la chirurgie la plus fréquente en otologie. On assiste ces dernières années à l’émergence de la voie transcanalaire sous guidage endoscopique. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective. Sur une période de 3 ans de 2018 à 2021. Notre étude a été effectuée à l’hôpital militaire régional universitaire d’Oran (HMRUO) et au centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran. Résultats : nous avons colligé 103 patients avec 95 tympanoplasties mini-invasives sous endoscopie pour OMO et 22 pour PDR. OMO : 68 % des cas étaient de sexe masculin avec un sex-ratio de 2.1. L’âge moyen des cas étudiés était de 35.97 ± 12.097 ans. On a réalisé 67 tympanoplasties avec lambeau tympanoméatal et 28 sans (20 butterfly et 08 graisseuses) dont 12 (13.8%) patients réalisés sous AL. L’oreille gauche (53%) est plus atteinte que la droite (31%) et la bilatéralité de la perforation tympanique est présente dans 14% des cas. La moyenne du Rinne préopératoire est : 24.430 ± 9.2290 db. La relation entre la moyenne du Rinne préopératoire et le siège de la perforation tympanique est significative : p=.011. Les résultats anatomiques (95% de fermeture) et fonctionnels (89.3% avec un Rinne postopératoire ≤ 20 db) ne dépendent ni du siège de la perforation tympanique, ni de sa taille, ni de la réalisation ou pas de LTM (P > 0.05). Les complications postopératoires étaient mineures telles que la surinfection, les synéchies (3%) ou les myringites granuleuses (6.3%). PDR : On a comptabilisé 22 tympanoplasties endoscopiques mini-invasives (21 pars tensa et une pars flaccida) chez 21 patients. L’oreille droite (57.1 4 %) est plus fréquemment atteinte que la gauche (33.33%) et la bilatéralité de la PDR est présentes dans (9.52%). Le quadrant postérosupérieur est le plus atteint à une moyenne de 38%. 18 oreilles (14.3%) étaient classées I et II de Gersdorff, mais présentaient une souffrance de la membrane tympanique, et 52.7% de classe III. 33% sont des atélectasies généralisées classées stade 4 de sadé. 33.33% des cas présentaient une lyse ossiculaire de l’enclume ou du stapes. La moyenne du Rinne préopératoire et Rinne postopératoires sont respectivement : 20.929 ± 11.7007 db et 13.476 ± 9.5871 db avec un gain audiométrique d’une moyenne de 7.190 ± 9.8495 db et une différence statistiquement non significative p=.3785. La moyenne du temps opératoire est de 107.71 ± 37.768 mn. Le taux de récurrence de l’atélectasie était de 14.3%. On a été contraint de convertir en voie rétroauriculaire dans une oreille sur 23 (4.34%). Conclusion : La tympanoplastie par voie transcanalaire sous guidage endoscopique constitue une voie d’abord mini-invasive faisable et fiable avec des résultats anatomiques et fonctionnels satisfaisants.
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ItemApproche contributive à l'évaluation du risque carieux individuel chez 700 enfants âgés de 7 et 13 ans de la ville d'Oran( 2016-02-29) OULHACI Jalal Samir MohamedIntroduction : Avec l’avènement de la micro dentisterie qui s’appuie sur les principes de l’économie tissulaire des dents, de l’adhésion et la bio intégration des matériaux de restauration au début des années 1990, nous avons assisté à une avancée remarquable dans la recherche de la gestion des lésions carieuses. Car elle délaisse l’approche chirurgicale traditionnelle trop invasive pour passer vers une approche biologique ou médicale de la maladie carieuse. L’objet de notre étudeest d’élaborer une fiche technique pour évaluer le risque carieux individuel selon les critères de notre échantillon afin qu’elle soit un outil nécessaire pour une prévention interceptive efficace. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective, longitudinale menée auprès de deux cohortes composées chacune de 350 enfants âgés de 07ans et 13 ans. L’échantillon est dicté par les recommandations de l’OMS qui préconisent 300 enfantspar tranche d’âge. L’objet de notre étude est d’évaluer une éventuelle relation entre les comportements à risque tels que les antécédents bucco-dentaire personnels, l’hygiène bucco-dentaire, les habitudes alimentaires et l’apparition des lésions carieuses. Résultats : Les taux de prévalence de la carie dentaire enregistrés à la fin de l’enquête pour chacune des deux cohortes (7 ans et 13 ans) dépassent largement les 65%. Le degré de significativité varie d’un facteur à risque à un autre. Dans notre étude, il est, important, avecune mauvaisehygiène bucco-dentaire, des habitudes alimentaires irrégulières et les visites d’urgence au cabinet dentaire. Et il est faibleavec les antécédents bucco-dentaires familiaux et personnelset l’anfractuositédes molaires.A la lumière de ces résultats, nous constatons que d’autres études complémentairessont nécessaires pour confirmer ou infirmer nos résultats. Conclusion : Les très nombreuses méthodes d’évaluation du RCI méritent encore d’être affinées pour ne pas surévaluer la proportion de sujets à RCI élevé dans la population et concentrer les efforts de santé communautaire avec le budget qui lui est imparti sur les sujets qui en ont le plus besoin. L’élaboration de la fiche technique pour évaluer le risque carieux individuel de notre échantillon est proposée à l’issue de notre enquête. Une fiche technique d’évaluation du risque carieux individuel standardisée à la réalité socio-économique algérienne mériterait son utilisation au cours des programmes nationaux de la prévention bucco- dentaire après qu’elle soit soumise à une étude et expertise plus approfondies pour mieux l’enrichir.
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ItemAspects épidémio-cliniques et thérapeutiques de la coïnfection Tuberculose/VIH chez les patients suivis dans le centre de référence de prise en charge des patients vivant avec le VIH dans l’ouest Algérie( 2019-03-25) LABDOUNI Mohammed El HabibIntroduction: La coïnfection tuberculose VIH pose l’un des majeurs défies à l’échelle planétaire, sur le plan de la prévention et du contrôle de ces deux pathologies. Les objectifs de cette étude est de démontrer l’importance de la résurgence de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH (PV VIH), suivis dans le centre de référence de prise en charge des PVVIH de l’ouest algérien, ainsi que de préciser ses caractéristiques épidémio-Cliniques biologiques et radiologiqueset de comparer le taux de mortalité entre deux groupes de patient ARV précoce versus ARV tardif. Matériels et méthodes C’est une étude prospectived’une durée de 36 mois du 01/01/2012 au 31/12/2014, les patients TB-VIH ont été identifiés et analysés.Notre population était divisée en deux groupes selon le délai entre le traitement anti TB et le TARV : ARV précoce et ARV tardif. L’analyse de survie a été faite selon la courbe de Kaplan-Meir en utilisant le test de log-rank test et la période de suivi était fixe à 30 semaines. Résultats: Soixante cas de coïnfections TB-VIH étaient recrutés dans notre étude : 78.3% des patients présentaient une tuberculose multiviscérale, 13.3% une tuberculose pulmonaire stricte et 08.3% seulement une tuberculose extrapulmonaire stricte. Les particularités cliniques de cette coïnfection étaient la fréquence des atteintes séreuses telles que l’atteinte pleurale 23.3%, péritonéale 31.7%, et méningée dans 13.3% des cas. Biologiquement, on note la prédominance de la pancytopénie et de la leucoanémie, l’hyponatrémie était présente chez 38,6% et l’hypokaliémie chez 19,3%. En analysant la courbe de survie par Kaplan –Meir, on note que l’initiation des ARV précocement était associée à une réduction significative de la mortalité (p = 0,000), et on a identifié plusieurs facteurs de mauvais pronostic tels que et hypokaliémiehyponatrémie hyperleucocytose thrombopénie et leucothrombopénie (p <0.05). Conclusion: Notre étude confirme la plus part des résultats déjà rapportés dans la littérature : le TARV précoce redut significativement le taux de mortalité et ce malgré la probabilité de survenue du TB-IRIS.
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ItemAspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs du syndrome d’apnées hypopnées du sommeil à la phase aiguë de l’accident vasculaire cérébral.( 2023-02-26) BENMOUSSAT FaridLes accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème majeur de santé publique. Ils constituent la deuxième cause de mortalité dans le monde après les cardiopathies ischémiques, et la troisième cause d'invalidité. Le syndrome d'apnée du sommeil est le principal et le plus fréquent des troubles respiratoires du sommeil. Une relation entre le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) et l'AVC a été systématiquement démontrée dans des études observationnelles au cours de la dernière décennie. Le SAHOS est un facteur de risque indépendant d'AVC. Cependant, il y a un manque de données sur l'association entre le SAHOS et les AVC dans notre pays. L'objectif de notre étude est d’évaluer la fréquence et la gravité du SAHOS chez les patients, lors de la phase aiguë de l'AVC ischémique ou d’AIT. Méthodes : Un bilan clinique et paraclinique a été réalisé chez tous les patients. Une polysomnographie en milieu hospitalier a été pratiqué lors de la phase aigüe de l’AVC, dans un délai ne dépassant pas 15 jours du début des symptômes. L’évolution fonctionnelle a été évaluée par l'échelle de Rankin modifiée à 1mois, 3mois puis en phase chronique à 6 mois. Résultats : Nous avons évalué prospectivement 150 patients, 87 hommes et 63 femmes. L’âge moyen est de 63,73 ± 11,25 ans [34- 84 ans]. Le score NIHSS moyen est de 7 ± 4,46 [0-20]. Au total 138 (92%) des patients présentaient un infarctus cérébral et 12 (8%) un accident ischémique transitoire. L’étiologie la plus fréquente est l’occlusion des petites artères perforantes avec 38,7% des cas. La prévalence du syndrome d’apnées du sommeil est de 72,7%. Le SAHOS est prédominant avec une prévalence de 48%. Au total 49,33 % des malades présentaient un syndrome d’apnées modéré à sévère et 23,33% un syndrome d’apnée léger. L’AHI moyen est de 20,95 ±20,27/h. A 6 mois, 99 patients (65,9%) étaient autonomes et il y a eu 10 décès (6,66%). Les facteurs prédictifs d’apnées de sommeil chez les patients atteints d’AVC ischémique ou d’AIT dans notre série sont, l’âge (p=0,001), l’IMC (p=0,02), le tour des hanches (p=0,047), le périmètre abdominal (p= 0,003), le ronflement [OR=4,238, (1,94- 9,256), p=0,0001] ; le score d’Epworth *OR=1,441, (1,288-1,612), p= 0,009], le score de STOP BANG (p < 0,001), et le score de Berlin (p< 0,001). Dans l’analyse multivariée la survenue de l’apnée de sommeil est significativement associé à l’âge *ORa=1,059 (1,020-1,099) ; p = 0,003] et au ronflement ORa = 2,891 (1,191-7,019) ; p= 0,019]. Conclusion : Les patients atteints d’un AVC ischémique ou d’un AIT ont une fréquence élevée de syndrome d’apnées du sommeil, avec une nette prédominance du syndrome obstructif. Plusieurs facteurs sont prédictifs de l’apnée du sommeil chez ces patients (l’âge, l’IMC, le tour des hanches, le périmètre abdominal, le ronflement, le score d’Epworth, le score de Berlin, et le score STOP BANG).
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ItemAspects médico-légaux de l’entorse du genou chez les militaires expertisés au niveau de la deuxième région militaire.( 2022-11-22) ALI TALEB MohamedIntroduction : En milieu militaire, l’entorse du genou représente un problème majeur de santé publique par sa fréquence et ses séquelles invalidantes menaçant l’aptitude professionnelle du militaire. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer les répercussions des entorses du genou sur l’aptitude au service armé chez les militaires expertisés au niveau de la deuxième Région Militaire. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive à recueil rétro-prospectif portant sur tous les cas d’entorse du genou chez les militaires expertisés au niveau de la deuxième Région Militaire du 01 janvier 2015 au 31 décembre 2018. Nous avons étudié tous les dossiers des militaires présentant une entorse du genou et ayant fait l’objet d’une décision médico-militaire au niveau de la deuxième Région Militaire selon des critères d’inclusion et de non inclusion. L’analyse statistique a été effectuée par le logiciel SPSS version 24. Résultats : Notre étude a permis de recenser 196 cas d’entorse du genou parmi 9053 militaires faisant l’objet d’une expertise médico-légale en vue d’évaluer leur aptitude au service armé. Le taux de prévalence de l’entorse du genou était donc égal à 2,2 %. L’âge moyen était de 32,8 ± 4,85 ans. Les conséquences professionnelles de l’entorse du genou dans notre population se répartissaient comme suit : 88,9 % ont été déclarés inaptes définitifs au service armé, 7,6 % ont été déclarés aptes partiellement et ont bénéficié d’un aménagement du poste de travail ou d’un reclassement professionnel et 1,5 % des cas ont récupéré leur poste de travail antérieur. Le taux moyen d’incapacité partielle permanente attribué aux séquelles du genou était de 26,9 %. Conclusion : L’entorse du genou représente un souci pour la santé des troupes dont les conséquences sont considérables sur le plan sanitaire et économique. Il s’agit souvent d’un accident grave touchant fréquemment le sujet jeune en pleine activité professionnelle.
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ItemAssociation Capécitabine-Irinotécan-Bévacizumab en première ligne de traitement des cancers colorectaux métastatiques( 2018-01-15) BEHOURAH Zoubida ép BELHAMZAIntroduction. Le cancer colorectal (CCR) représente un problème majeur de santé publique dans les pays occidentaux par sa fréquence et sa gravité. En Algérie, son incidence est plus faible mais en constante augmentation. La prise en charge du CCRm a connu une avancée majeure ces dernières années, grâce à une approche médico-chirurgicale multidisciplinaire et au développement des traitements ciblés notamment les antiangiogéniques conduisant à un gain considérable en survie globale. Objectifs. Ce travail a pour objectif d’étudier l’efficacité de l’association d’une chimiothérapie à base de Capécitabine et d’Irinotécan (CAPIRI) à un anti-VEGF, le Bévacizumab, en termes de survie sans progression (SSP), de réponse objective (RO), de survie globale (SG) et d’évaluer la tolérance et le bénéfice clinique chez les patients atteints de CCR métastatique en première ligne. Patients et méthodes. Une étude observationnelle prospective a été menée au service d’Oncologie Médicale du CHU d’Oran entre Mars 2012 et Mai 2015. Les patients inclus étaient âgés de plus de 18 ans, tous atteints de CCRm non prétraité avec un indice de performance OMS ≤ 2. Les patients ont reçu la Capécitabine 1000 mg/m² (800 mg/m2 pour les patients> 65 ans) matin et soir pendant 14 jours associé à l’Irinotecan 240 mg/m² et du Bévacizumab 7,5 mg/kg à J1 toutes les trois semaines). Les patients répondeurs ou stables pouvaient recevoir un traitement d’entretien par Capécitabine-Bévacizumab jusqu’à progression de la maladie. Résultats. Cinquante-deux patients atteints de CCR métastatique étaient inclus dans l’étude. Le sex-ratio était de 2,05 avec un âge moyen de 57,4 ± 1,7 ans (IC 95%) et quatre-vingt-quatre pour cent des patients avaient un état général conservé (OMS 0-1). Un total de 395 cycles a été administré avec une moyenne de 7,6 ± 0,4 cycles [3-16]. Vingt-trois patients (44,2%) avaient reçu une maintenance par Capécitabine-Bévacizumab avec une moyenne de 11,6 ± 2,2 cycles [3-41] (IC 95%). Après un suivi médian de 40 mois (IC 95% : 42-49), la médiane de SSP en intention de traiter (ITT) était de 11 mois (IC 95% : 7,8-14.2) avec un taux de SSP à 12 mois de 44,2%. Le taux de RO en ITT était de 39,2% (IC 95% : 27,5-52,2) avec un taux de contrôle de la maladie de 82,3%. La médiane de SG était de 20,8 mois (IC 95% : 16,5-25,1) avec un taux de SG à 2 ans de 39,2%. Les principales toxicités de grades 3-4 étaient représentées par la diarrhée (26,9%), la neutropénie (13,5%), l’asthénie (7,7%), les vomissements (7,7%), le syndrome main-pied (5,8%). Les toxicités attribuables au Bévacizumab étaient modérées principalement représentées par les événements thromboemboliques (7,7% ; G4 : 1,9%), l’hypertension artérielle (32,7% ; G3 :1,9%) et les évènements hémorragiques (G3 :1,9%). Des réductions de doses de Capécitabine et d’Irinotécan, secondaires à la toxicité, ont été nécessaires chez 36,5% et 28,8% des patients respectivement. Conclusion. CAPIRI-Bévacizumab en 1ère ligne de traitement du CCRm est efficace avec un profil de tolérance acceptable après adaptation des doses de Capécitabine et d’Irinotécan.
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ItemAssociation TRASTUZUMAB-VINORELBINE en première ligne métastatique dans le cancer du sein surexprimant HER2/NEU( 2016-01-31) MERAIR NedjadiLe cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique avec plus de 1,67 million de nouveaux cas. Malgré les progrès incontestables dans la prise en charge du cancer du sein qui ont abouti à une augmentation de la survie globale et de la survie sans rechute, une proportion de patientes va manifester une rechute métastatique. En situation métastatique ces cancers ont une survie médiane de l’ordre de 2 à 3 ans avec des taux de réponses entre 20 – 75 % selon les associations de chimiothérapie conventionnelles. Dans le but de déterminer dans quelle approche thérapeutique il y aurait les meilleurs taux de survie et de réponses, avec meilleure qualité de vie ;une étude observationnelle associant Trastuzumab – Vinorelbine en première ligne métastatique dans le cancer du sein surexprimant HER2 a été menée dans le service d’oncologie médicale de l’Hôpital militaire d’Oran (HMRUO). Le travail à inclu une série de 60 patientes présentant un cancer du sein métastatique. L’âge moyen au diagnostic est de 53,3 ± 2,2 ans (extrême 34 - 73 ans), le type histologique prédominant était le carcinome canalaire infiltrant dans 60 %, 36 patientes étaient chimio naïves. Les récepteurs hormonaux étaient positifs chez 42 % et négatifs chez 51 %. L’envahissement métastatique était unique dans 43,3 % des cas et multiples dans 56,7 %. Le taux de réponse objective est de l’ordre de 56,7 %, avec une survie sans progression de 8 mois, le temps jusqu'à échec thérapeutique était de 6 mois avec une survie globale de l’ordre de 22 mois. Tout en notant un profil de toxicité acceptable.
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ItemCancer du pancréas : Facteurs pronostiques et survie.( 2022-06-16) BENGUEDDACH AichaIntroduction : Le Cancer du pancréas est une des tumeurs solides très agressive souvent découverte à un stade localement avancé ou métastatique, se caractérise par une gravité particulière et un pronostic extrêmement péjoratif. Dans la littérature, les taux de survie à 1 an et à 5 ans sont respectivement de 20% et moins de 5%, tandis que la médiane de survie des patients qui ont un cancer du pancréas métastatique est seulement de 4 mois. Il représente donc l'une des principales causes de décès liés au cancer, malgré les progrès de la thérapie médicale et des techniques chirurgicales. L’objectif de notre étude est d’étudier les facteurs pronostiques influençant la survie des patients ayant un cancer du pancréas, et d’identifier les démarches épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques. Patients et méthodes : Une étude observationnelle, pronostique, descriptive a recueil prospectif, mono centrique réalisée au service d’oncologie médicale de l’Établissement Hospitalier Universitaire d’Oran 9er novembre 9154 EHU d’Oran sur une période de trois ans (2018-2029), concernant les patients atteints d’un CP tout stade confondu, La saisie des données est réalisée sur le logiciel Epi data et l’analyse sur SPSS v25 (version d’évaluation). La détermination des taux de réponses est basée sur les critères RECIST et la tolérance selon les critères NCI-CTCAE version 4.0. Résultats : Au total, 176 patients atteints ont été colligés durant la période d’étude. La moyenne d’âge des patients est de 64,59±92,02 ans avec un sex ratio de 1,02. Le délai moyen au diagnostic est de 8,2±0,97 mois. L’amaigrissement représente le principal motif de consultation (57%). L’adénocarcinome canalaire est le type histologique le plus fréquent (81,3%). La majorité des tumeurs sont classées en T3 (50%), N1 (73%) et stade IV (60%). La SG à 1an et 2 ans est respectivement de 35% et 26% et la SSP est de 45% (à 1 an) et 22% (à 3 ans) en intension de traiter. Le taux de réponse objective, après CT d’induction est de 14,28 %. La tolérance à la CT était acceptable, On confirme onze facteurs pronostiques influençant la survie en uni variée (Age >70 ans, sexe, dénutrition, ACE, T, N, M, stade, présence d’ascite, nausées et vomissements), L’analyse multivariée par régression de Cox retrouve trois variables liées à la survenue de décès, la taille tumorale (p=0,03), la dénutrition (p=0,04) et les vomissements (p=0,04). Conclusion : L’identification des facteurs pronostiques dans le cancer du pancréas devrait permettre d'apporter des éléments dans la décision thérapeutique, concernant l'indication opératoire, la chimiothérapie palliative et/ou la radiothérapie. L'utilité pronostique d’établir un score demande encore une validation sur une série indépendante.
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ItemCaractérisation de variants génétiques de vulnérabilité à l'épilepsie chez des familles Algériennes.( 2016-04-28) CHENTOUF Amina ép MEZOUGHIL’existence d’une composante génétique dans l’épilepsie est connue depuis des années grâce aux études épidémiologiques de concordance entre jumeaux et d’agrégation familiale, qui fournissent des preuves convaincantes pour l'héritabilité de l'épilepsie. En dépit des avancées majeures des techniques d’exploration pangénomique, les épilepsies génétiques n’ont pas encore livré tous leurs secrets. Cette étude avait pour objectifs de caractériser des variants génétiques de vulnérabilité à l’épilepsie, d’étudier les modes de transmission et d’analyser les relations génotype/phénotype chez des familles Algériennes. Il s’agit d’une étude prospective menée au service de Neurologie du CHU d’Oran sur une période de 05 ans. Des familles multigénérationnelles comportant chacune au moins deux individus épileptiques ont participé à l’étude. Les analyses génétiques réalisées consistaient en un séquençage exomique de nouvelle génération, la technique de Southern Blot, et la recherche de variations du nombre de copies d’ADN (CNV) par la technique de CGH-array. Parmi les quarante familles ayant participé à l’étude, six ont bénéficié d’études génétiques. Ces études ont permis d’identifier une mutation de novo (p.A39E) dans le gène GAL codant pour le neuropeptide galanine chez des jumeaux monozygotes atteints d’épilepsie du lobe temporal (ELT). Le rôle du peptide Galanine dans la régulation du processus d’épileptogénèse a été démontré il y a plus de deux décennies sur des modèles animaux, mais à ce jour, aucune mutation GAL en rapport avec un phénotype épileptique n’avait été décrite chez l’Homme. Nous avons complété l’étude génétique par des analyses in silico qui ont confirmé l’hypothèse de causalité de la mutation identifiée, et corrélé le génotype au phénotype dans cette famille.Nos résultats pourraient avoir des retombées directes sur le développement de molécules antiépileptiques à base de galanine et de traitements par thérapie génique. Nous avons analysé une deuxième famille au phénotype d’ELT et comorbidités psychiatriques. Le séquençage exomique a mis en évidence un variant (rs55689103) du gène RELN déjà incriminé dans l’épilepsie et la schizophrénie. Nous avons identifié deux autres familles au phénotype d’épilepsie myoclonique progressive de type 1. L’étude génétique par Southern Blot a confirmé l’expansion du dodécamère CCCCGCCCCGCG dans le gène EPM1. Par ailleurs, deux autres familles ont été analysées par CGH-array, mais aucun CNV pathogène n’a été identifié par cette technique.L’étude d’autres familles multigénérationnelles permettrait d'identifier de nouveaux variants génétiques des épilepsies.