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Browsing faculté de constantine by Author "Ayadi, Amira"
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ItemCinétique des marqueurs tumoraux(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Ayadi, AmiraIntroduction: L’émergence de plus en plus fréquente de résistances aux traitements systémiques en oncologie, imposent aux médecins et aux pharmaciens cliniciens de disposer de critères d’évaluation pertinents, permettant de modifier une thérapeutique inefficace le plus précocement possible, évitant ainsi une toxicité inutile, mais également pour les retombées pharmaco-économiques certaines qui en découlent. Dans le but d’évaluer l’efficacité des dits traitements, deux types de cancers féminins ont été retenus, le cancer du sein de part une incidence de plus en plus élevée, et le cancer de l’ovaire de par sa dangerosité et sa forte létalité. A côté des techniques classiques d’évaluation de l’efficacité des traitements que nous avons eu à maitriser, une évaluation biologique via la cinétique des marqueurs tumoraux a été conduite et corrélée aux autres pour en déduire l’intérêt et la pertinence. Matériels et méthodes: Une étude multicentrique, prospective, à trait descriptif et portant sur une série de 60 cas pour chaque localisation, a été menée au niveau de services d’oncologie médicale de l’est Algérien. Pour le cancer du sein l’évaluation de l’efficacité du traitement était histologique par le billais de la pCR, radiologique se basant sur les critères RICIST, clinique, et biologique via la cinétique du dosage du CA15-3, cette même évaluation pour le cancer de l’ovaire, était radiologique reposant sur les critères RICIST, et biologique via la cinétique du dosage du CA 125, l’évaluation clinique et histologique n’étaient pas applicables. Les évaluations biologiques n’ont concerné que les patientes avec un taux initial du marqueur supérieur à 100UI/ml, et avec un nombre de dosage suffisant. Nous avons d’abord spécifié les caractéristiques de notre population sur la base de leur données sociodémographiques, diagnostiques, de données liées aux traitements ainsi qu’à la réponse à ces derniers. Par la suite nous avons eu à identifier les paramètres pouvant interférer avec la réponse aux traitements, tout en précisant statistiquement la force de ces liens quand ils existaient, des tests de corrélations entre les différents types de réponses aux traitements ont également été réalisé. Le recueil des données et l’exploitation des résultats ont été faite à l’EHU d’Oran à l’aide du logiciel CHADOU-CMS (copyright 2015-2020 - Hassane CHADOU -All rights reserved). Résultats: Pour le cancer du sein l’âge moyen était de 49+/-12,56 ans, la taille tumorale moyenne était de 5,88 +/- 3,28 cm avec une prédominance des stades IIIA et IIIB, le CINS était le type histologique le plus fréquent, le grade SBR2 était majoritaire, nous avons également enregistré une prédominance des taux de KI67< 30%. Le protocole 3 FEC 100 + 3 TXT était le plus prescrit. Le taux de réponses cliniques complètes était de 45%, celui de la réponse radiologique 40%, une pCR a été objectivée dans 38% des cas. L’évaluation biologique n’a pu être menée, car les taux initiaux en CA15-3 ne dépassé le seuil fixé. Pour le volet analytique, seule un Ki67 < 30% et le type histologique CINS était statistiquement corrélé à une pCR avec des p successivement de 0,028, et 0,05. Une corrélation statistiquement significative, a été retrouvé pour chacune des modalités d’évaluation après les avoir croisés entre elles, avec des coefficients de corrélations de Spearman variant entre 0,6 et 0,74. Pour le cancer de l’ovaire l’âge moyen était de 55,58 + /- 11,87 ans, le stade prédominant était le IIIC, ainsi que les carcinomes épithéliaux séreux, la majorité des patientes présentaient des tumeurs de hauts grades avec ascites. Une chirurgie radicale était le plus souvent enregistrée, avec persistance de résidus tumoraux, 61,7% de notre population a bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante, contre 35 % en néoadjuvant, (le Carboplatine + Taxol) était le protocole le plus dispensé, suivi du protocole (Carboplatine + Taxol + Bevacizumab). Le taux de réponse radiologique complète en néoadjuvant était de 33%. Sur la base des cinétiques de décroissance du CA125 on a pu évaluer les réponses biologiques complètes, qui étaient de 61% en modalité adjuvante et de 33% en modalité néoadjuvante. Le temps de demi-vie moyen était de 36,68 jour en adjuvant et 114,9 jour en néoadjuvant, une demi-vie inferieur a 20 jour était associée à une réponse biologique complète. La demi-vie du CA125 paraissait être un facteur indépendant d’évaluation de l’efficacité du traitement en modalité adjuvante. Nous avons enregistré une très bonne corrélation en néoadjuvant entre la demi-vie du CA125 et la réponse radiologique, avec un R de Pearson de 0,907. Conclusion : L’évaluation histologique des traitements via la pCR reste un gold standard pour les patientes atteintes d’un cancer du sein traité en modalité néoadjuvante contrairement à l’évaluation biologique. Par contre la cinétique du dosage des marqueurs tumoraux a montré une grande utilité dans l’évaluation sous traitement des tumeurs ovariennes, l’interprétation des courbes de cinétiques via la demi-vie du CA125 et du type de réponses qui en découlent a été grandement facilité par le logiciél CHADOU-CMS (copyright 2015-2020 - Hassane CHADOU -All rights reserved)., justifie amplement le développement de tels outils d’intelligence artificielle au profit de l’optimisation thérapeutique et de la réduction des couts et de la toxicité des traitements systémiq