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ItemAblation du reliquat thyroïdien avec de faibles activités 1.1 Giga Becquerel (GBq) versus fortes activités 3.7 GBq d’Iode 131 dans le cancer différencié de la thyroïde à faible risque de récidive(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2023) Zehnati, ToufikLe traitement ablatif du cancer différencié de la thyroïde est l’un des piliers de la prise en charge thérapeutique Plusieurs études, de par le monde, ont rapporté une efficacité comparable des faibles versus fortes activités d’iode 131 pour l’ablation des reliquats thyroïdiens dans les formes à faible risque de récidives. Cependant, en Algérie nous manquons de données chez nos patients dont les caractéristiques épidémiologiques, clinico-pathologiques ainsi que la prise en charge chirurgicale pourraient être différentes de celles des populations européennes et nord-américaines. L’objectif de cet essai clinique était de vérifier la non-infériorité des faibles activités d’iode 131 comparé aux fortes activités dans le cadre de l’ablation des reliquats thyroïdiens chez les patients présentant un carcinome différencié de la thyroïde à faible risque de récidive. Méthodes : 360 patients présentant un carcinome différencié de la thyroïde, avec les stades tumoraux de pT1am-pT2, No, N1 ou Nx sans métastases à distance, classé à faible risque de récidive ont été inclus et randomisés dans l’un des deux groupes d’activités d’iode 131, 1.1 GBq vs 3.7 GBq. Résultats : 355 patients ont été considérés dans l’analyse finale. L’âge moyen des patients était de 47,78 ans avec 88,7% de sexe féminin. La thyroïdectomie totale a été réalisée chez l’ensemble des patients et le curage ganglionnaire chez 17%des patients. Le carcinome papillaire et le microcarcinome papillaire représentent 65,6% et 25,3% respectivement. Le taux de succès de l’ablation, jugé sur un taux de Tg stimulée ≤ 1 ng/ml et une échographie cervicale sans anomalie après neuf mois du traitement, était de 90,6% dans le groupe 1.1 GBq et 92,6% dans le groupe 3.7 GBq. La différence d’efficacité était de 2% (IC 95% [0,54% - 3,46%]). La borne supérieure de l’intervalle de confiance était inférieure à 10%. Ces résultats témoignent de la non-infériorité de l’efficacité de l’ablation des faibles activités d’iode comparée aux activités élevées. Conclusion : L’efficacité des faibles activités d’iode 131 n’est pas inférieur à celle des activités élevées pour l’ablation des reliquats thyroïdiens chez les patients présentant un carcinome différencié de la thyroïde classé à faible risque de récidive.
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ItemAlopécie androgénétique dans la commune de Constantine(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Mansoul, TarekIntroduction : L’alopécie androgénétique (AAG) est la forme la plus fréquente d’alopécie. Les estimations de la prévalence de l’AAG varient en fonction des études et de la population cible. L’AAG chez les sujets de moins de 20 ans est rare, sa prévalence augmente avec l’âge devenant commune chez les sujets de plus de 60 ans. L’absence de données épidémiologiques sur la fréquence de cette affection, ses caractéristiques épidémiologiques et son impact sur la société algérienne rend difficile la réalisation de programmes de santé ciblés. À cet effet, nous avons réalisé une étude sur les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de l’AAG dans la population algérienne. Matériel et méthode : Étude épidémiologique transversale descriptive intéressant les sujets des deux sexes âgés entre 20 et 59 ans habitant la commune de Constantine. Un échantillonnage aléatoire stratifié selon l’âge et le sexe a été réalisé. La collecte des données a été effectuée sur la base sur un questionnaire autoadministré et d’un examen clinique par un seul et même dermatologue. L’analyse des données a été réalisée par le logiciel SPSS version 20. Résultats : La prévalence de l’AAG était de 58 % avec une prévalence selon le sexe de 67 % chez les hommes et de 49 % chez les femmes. La prévalence de l’AAG, de même que ses formes sévères, augmentait avec l’âge chez les deux sexes. On n’a pas objectivé de liens statistiques entre l’AAG d’une part et d’autre part : le niveau d’instruction, l’état civil, l’âge du mariage, l’âge de la puberté, l’exposition solaire moyenne, l’activité physique, le phototype, l’âge de la puberté, le nombre d’enfants, la prise de contraceptifs oraux, la durée du cycle menstruel et l’allaitement au sein. Il existait une relation entre le type de cheveux et la présence d’une AAG avec une AAG plus fréquente d’une part en cas de cheveux fins ou normaux versus cheveux crépus ou frisés et d’autre part en cas de cheveux mixtes à gras versus cheveux normaux à sec. De même, la présence d’une AAG était associée à la présence d’une canitie. Sur le plan mode de transmission génétique, l’AAG suivait essentiellement une filiation paternelle dans les deux sexes avec une transmission maternelle uniquement chez les femmes. L’impact psychosocial de l’AAG évalué par le DLQI mettait en évidence une altération plus importante chez les femmes que chez les hommes, chez les sujets jeunes plus que les sujets âgés, chez les sujets les plus instruits versus les sujets les moins instruits et chez les personnes célibataires versus les mariées ou les divorcées. Les antécédents de pathologies coronariennes familiales ont été plus fréquemment retrouvés chez les sujets atteints d’AAG que chez les sujets sains. La pression artérielle diastolique était plus élevée chez les hommes atteints d’AAG que chez les sujets sains. De même, chez les hommes, en cas de présence d’une AAG du vertex, le rapport périmètre abdominal sur tour de hanche était plus élevé que chez les sujets sains. Discussion : Nos résultats sont proches des résultats de prévalence des principales études de la littérature pour l’AAG chez l’homme et plus élevés pour l’AAG chez la femme. Cette fréquence élevée chez les femmes pourrait être liée à l’utilisation de la trichoscopie pour le diagnostic des formes débutantes. Contrairement à certaines études de la littérature, nous n’avons pas mis en évidence de relation entre l’AAG et certains facteurs épidémiologiques ou environnementaux. Le mode de transmission de l’AAG dans notre série suivant une filiation paternelle a été également relevé par d’autres études de la littérature. Ce mode de transmission suspecté par les études épidémiologiques est en discordance avec les données génétiques actuelles qui sont pour une transmission liée à l’X. L’impact de l’AAG sur la qualité de vie des sujets relevé dans notre étude confirme encore une fois que l’AAG ne constitue pas uniquement un problème esthétique, mais a également un retentissement important sur le plan psychosocial et sur la qualité de vie des sujets atteints. L’association de l’alopécie androgénétique à certains facteurs de risque cardiovasculaire rapportée dans différentes séries de la littérature a été également retrouvée dans notre étude.
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ItemAnesthésie ambulatoire du sujet âge dans la chirurgie de la cataracte(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Hammouche, AssiaIntroduction . Selon l’ONS, L’Algérie est entrée dans une phase de vieillissement démographique, L'état de santé de la plupart des sujets âgés est caractérisé par la présence de plusieurs maladies de gravité différente chez la même personne. Âge, qui affecte les principales fonctions physiologiques de l’organisme, est un facteur de morbi mortalité per et post opératoire indépendamment des comorbidités préexistantes. Certaines de ces maladies sont liées au vieillissement comme la cataracte, qui est la principale cause de cécité dans le monde, c’est une pathologie invalidante qui entraine une perte d’autonomie et c’est la pathologie la plus fréquente qui conduit les patients âgés au bloc opératoire. L’objectif principal de notre étude prospective observationnelle et monocentrique est d’Identifier les caractères épidémiologiques du sujet âgé programmé pour une chirurgie de la cataracte en mode ambulatoire. • Ainsi que L’évaluation de l’efficacité et la tolérance de la péribulbaire et L’identification des défaillances organisationnelles qui interfèrent au développement de l’anesthésie ambulatoire. Matériels et méthodes: L’étude a colligé 300 patients âgés de 65 ans et plus indépendamment du sexe programme pour une chirurgie de la cataracte durant une période de 22 mois allant du 2017 à 2019 Résultats : La moyenne d’âge de nos patients est de 73,14± 6,74 ans, [ 65 à 97] et un sexe ratio a1,83 La tranche d’âge la plus fréquente est de 65 a 74 ans 94,67 % (n = 284) de nos patients ont des ATCD médicaux une association est constaté chez 45 % (n = 135) la moyenne d’âge des patients qui ont des comorbidités est de 73,31± 5,14 Il y a une prédominance des maladies cardiovasculaires 70 % (n = 210), suivi du diabète 32,33 % (n = 97).les patients ont recours à des médicaments à hauteur de 89,7 % (n = 269), L’association de plusieurs médicaments est observée dans 56 %$ L’âge influe sur, le diabète et les maladies cardiovasculaire, le nombre de maladie, la polymédiction est le score ASA, le sexe n’influence pas sur l’existence de comorbidités. p = 0,72 ni sur la prise médicamenteuse L’ HTA est retrouvée chez plus de 58% Les pics hypertensifs représentent la complication peropératoire la plus fréquente, 39,33% n= 118 La polymédiction est un problème majeur dans cette population avec risque d’interaction avec les agents anesthésiques CONCLUSION La cataracte est une pathologie liée à l’âge, réalisée le plus souvent sous loco régionale elle permet de repousser les limites des indications opératoires chez cette tranche d’âge ayant des antécédents cardiovasculaires et respiratoires importants et permet le passage au concept fast-tracking qui représente un circuit court confortable et sécurisé, et qui Favorise la réhabilitation et la mobilisation précoce de cette population vulnérable.
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ItemAnesthésie pour chirurgie inguinale chez l’enfant(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Bouguebs, AminaL’anesthésie locorégionale (ALR) pédiatrique est en évolution continue, surtout par l’introduction de l’échographie qui prend actuellement une place de plus en plus importante en anesthésie réanimation. L’échographie permet de faciliter le geste tout en diminuant, le temps de sa réalisation et la dose de l’anesthésique local nécessaire, ce qui permet d’améliorer l’efficacité et la sécurité du geste. L’objectif principal de cette étude prospective est de comparer l’analgésie per et post opératoire obtenue par le BIIH sous contrôle échographique et l’anesthésie caudale pour la chirurgie du canal inguinal chez l’enfant. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective, randomisée, comprenant 100 enfants âgés moins de 7 ans, de grade I ou II de la classification ASA programmés pour une chirurgie du canal inguinal unilatéral et répartis au hasard en deux groupes. Groupe AC en nombre de 50 enfants soumis à une anesthésie caudale en injection unique de 1 ml/kg de Bupivacaïne à 0,25% et le groupe BIIH en nombre de 50 enfants soumis à un bloc Ilioinguinal-Iliohypogastrique en injection unique de 0,1 ml/kg de Bupivacaïne à 0,25%. Les deux techniques sont réalisées sous sédation inhalatoire par du Sévoflurane. Les paramètres hémodynamiques (FC, PAS et PAD) et la fréquence respiratoire ont été relevés en peropératoire. En postopératoire tous les enfants ont reçu du paracétamol 15 mg/kg chaque 6 heures, une évaluation de l’analgésie par le score OPS chaque heure pendant les 4 premières heures postopératoires, les effets secondaires ont été notés. Les enfants ont été libérés 4 heures postopératoires, l’évaluation ainsi que la prise en charge de la douleur étaient achevées à domicile par les parents. Résultats Les deux techniques anesthésiques ont procuré une analgésie per et postopératoire de bonne qualité. Les accidents et incidents retrouvés dans cette étude étaient pour l’AC, la résistance à l’injection de l’AL (6%), et l’injection vasculaire (4%). En postopératoire la persistance du bloc moteur à la 5ème heure postopératoire a retardé la sortie d'un enfant (2%). Pour le BIIH, aucune complication n’a été notée et le taux de réussite était à 100 %. Conclusion Le BIIH est une technique simple et sure pour la chirurgie du canal inguinal unilatéral, surtout par l’apport de l’échographie qui a permis une meilleure sécurité grâce à la visibilité des structures anatomiques, la réduction du volume des anesthésiques locaux ainsi que l’amélioration du temps d’installation du bloc sensitif.
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ItemAppendicite aigue non compliquée( 2020) Remache, DalilaL’objectif de ce travail résidait dans une étude comparative entre attitude conservatrice (antibiothérapie) et attitude chirurgicale dans la prise en charge de l’appendicite aigue non compliquée de l’adulte. Cette étude prospective, randomisée, mono centrique a été réalisée au CHU Constantine sur une période de trois années avec un suivi d’un an. Deux groupes de 50 patients chacun ont été constitués sur la base de critères cliniques, biologiques et radiologiques préalablement établis. *Les patients du groupe antibiotique ont bénéficié dans un premier temps (premier palier) d’une mono thérapie à base de métronidazole (500mg X 3/j sur une période de 24 à 48h), suivie en cas de non amélioration d’une bi-thérapie (2ème palier) associant métronidazole et céfazoline (1gx4/j) sur une nouvelle période de 24 à 48h, le tout sous une stricte surveillance des critères clinico-biologiques et radiologiques. Le traitement étant continué en ambulatoire pour une durée totale de dix jours. En cas de non amélioration un troisième palier a été envisagé (intervention chirurgicale). *Concernant le groupe chirurgie, l’appendicectomie a été effectuée par voie de Mac Burney. *Notre critère de jugement principal a été basé pour les deux groupes sur l’efficacité de la thérapeutique adoptée. - Pour le groupe antibiotique, le traitement a été considéré comme efficace en cas d’amélioration des signes et en l’absence de récidives et ce durant l’année de suivi. Nous avons ainsi constaté que l’antibiothérapie a permis à la phase initiale (1er et 2ème paliers) d’éviter l’intervention chirurgicale dans 90% des cas (86% sous monothérapie et 4% sous bithérapie). Après un an de suivi, ce taux d’efficacité a régressé de 20% du fait du nombre de récidives colligées (10). Néanmoins ce taux d’efficacité de 70% demeure très appréciable. -Pour le groupe chirurgie, le traitement a été jugé efficace en cas de confirmation histologique du diagnostic. Ceci a été le cas dans 90%, les 10% restants étant représentés histologiquement par un diagnostic d’appendice catarrhal ne justifiant nullement l’acte opératoire. *Ainsi s’il s’est avéré que le traitement chirurgical demeure le plus efficace (90% versus 70%, p=0,012), il n’en demeure pas moins que le traitement antibiotique demeure séduisant, et ce d’autant que la chirurgie n’est pas dénuée d’un risque de morbidité non négligeable (6% d’infections pariétales, 4% d’occlusions sur brides, 2% d’éventrations). Au total, si le traitement chirurgical demeure incontournable surtout dans les formes compliquées, il n’en demeure pas moins que l’attitude conservatrice représente à nos yeux une bonne alternative dans la prise en charge des AANC, sous réserve d’un consentement du patient et d’une surveillance stricte immédiate et à distance.
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ItemApport de la cytoponction thyroidienne dans le diagnostic etiologique et la prise en charge des goitres nodulaires(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Ouanes, NadiaLe but principal de cette étude est d’établir un diagnostic cytologique des NT et d’en évaluer la performance, en corrélant ses résultats à ceux de l’examen histologique pour les patients opérés. Les autres objectifs sont de rechercher les facteurs cliniques, échographiques et cytologiques prédictifs de malignité. C'est une étude transversale prospective à visée descriptive qui s’est étalée sur une période de plus de 3 ans. Elle a porté sur 1003 patients des deux sexes et de tout âge, adressés par leur médecin traitant pour une cytoponction à visée diagnostique de NT. La méthodologie suivie pour réaliser le diagnostic cytologique a comporté un interrogatoire, un examen clinique, un bilan biologique (TSH systématique et dans certains cas CT et anticorps anti TPO) et une échographie cervicale. A l’issue de ces investigations, la cytoponction thyroïdienne est réalisée par capillarité et était échoguidée si nécessaire. L’analyse des prélèvements s’est faite grâce à une observation au microscope optique. La population étudiée était caractérisée par une prédominance du sexe féminin (sex ratio (F/H) : 9/6, un âge moyen de 48 ± 13 ,8 ans et une taille moyenne des nodules de 2,7 ± 0,9 cm avec des extrêmes de 0 ,7 à 5,6 cm. Les nodules de notre population appartiennent surtout aux scores 2 et 3 de la classification EU-TIRADS (taux de 46,4% et 37% respectivement). Les scores 4 et 5 sont faibles (7,5 % et 9,2% respectivement). Le taux de nodules présentant des cytologies ʺnon-diagnosticʺ, ʺbéninʺ, ʺʺde signification indéterminéeʺ, ʺnéoplasme folliculaire ou oncocytaireʺ, "suspect malinʺ et "malinʺ étaient respectivement de : 6.5%, 66.8%, 3.2%, 7.5%, 8% et 8.1%. Ces taux corroborent ceux établis par la classification de Bethesda ainsi que ceux d'autres auteurs. Ainsi, la majorité des nodules de notre population étaient de type bénin ce qui est souvent observé dans la littérature. Après le diagnostic cytologique, 540 soit 53.8% des 1003 patients ont été orientés en chirurgie. La population ayant bénéficié d’un acte chirurgical était caractérisée par un âge moyen plus élevé, une dominance du sexe masculin, des NT de taille supérieure et la présence de signes de compression comparativement à ceux observés dans la population non opérée. L’histologie des patients opérés retrouve 30% (162/540) cas de nodules malins avec prédominance de carcinomes papillaires (88.8%). Le reste des nodules malins était réparti comme suit : 5.6% carcinomes médullaires, 3% carcinomes anaplasiques, 1.4% carcinomes vésiculaires, 0.6% lymphomes, 0.6% métastase intra thyroïdienne d’un lymphome de Hodgkin. les 378 nodules bénins soit 70% des 540 cas orientés vers la chirurgie, est un chiffre incontestablement excessif. Nos résultats révèlent une relation statistiquement significative (p 0.05) entre le diagnostic de malignité et certains signes cliniques et paracliniques tels que la notion d’irradiation cervicale dans l’enfance, la présence de nodule unique, l'évolution rapide du nodule, la présence d’adénopathies cervicales et une TCT élevée. Les caractères échographiques prédictifs de malignité des NT sont la forme irrégulière, l’aspect hypoéchogène et solide, la présence des microcalcifications, y compris les caractéristiques des nodules de score 5 d’EU-TIRADS. La relation statistique n'est pas significative (p > 0.05) pour d’autres paramètres étudiés tels que l’âge, le sexe, les signes de compression, le siège droit et la grande taille des NT. La performance de la cytologie pour le diagnostic de la bénignité ou de la malignité a été évaluée à travers l’estimation de la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive et négative. La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive négative et la valeur prédictive positive de la cytologie étaient respectivement de 97.5%, 79.3%, 98.6% et 66.6%. Ces résultats montrent une bonne sensibilité et une valeur prédictive négative élevée. Les nodules classés dans la catégorie 5 et 6 de Bethesda sont statistiquement très corrélés au diagnostic malin (avec un risque de malignité de 77.5% et 98.8% respectivement), alors qu’il a été observé une corrélation statistiquement faible avec les catégories 2, 3 et 4 de Bethesda (risque de malignité de 0%, 12.5% et 21.3% respectivement). Ceci corrobore les données de Bethesda et celles de certains auteurs. La cytologie, méthode simple et non traumatisante pour les patients, est un outil qui a montré sa performance dans le diagnostic des NT. La maitrise de son application permet de réduire le nombre de patients opérés et de diminuer les coûts de leur prise en charge.
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ItemApport de l’arthroirm directe dans l’instabilité glénohumérale antéro- inférieure(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Bentama, Salah EddineBut : l’arthroIRM directe de l’épaule est l’examen préféré en complémentarité avec l’arthroscanner pour évaluer les dégâts et les lésions observées au cours de l’instabilité glénohumérale antéro-inférieure (capsule, labrum, ligament glénohuméral inférieur) et l’état des tendons de la coiffe des rotateurs. Le but de cette étude était de montrer et de confirmer l’efficacité de l’apport de l’arthroIRM directe de l’épaule au gadolinium à usage articulaire dans l’instabilité glénohumérale antéro-inférieure et ceci pour établir un bilan pré-thérapeutique précis. Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude prospective mono-centrique d’une série de 65 malades qui ont bénéficié d’une ArthroIRM directe de l’épaule entre juillet 2017 et janvier 2020. Les indications sont des luxations récidivantes de l’épaule dans 55 cas et des subluxations récidivantes dans 10 cas. Résultats : dans notre population d’étude, l’instabilité glénohumérale antéro-inférieure intéressait surtout l’adulte jeune, avec un âge moyen de 28.68 ans, la prédominance masculine est totale (100% des cas), dans un contexte traumatique dans 100% des cas. La douleur et le test d’appréhension (test de l’armé du bras) sont positifs chez tous les patients. Les lésions du labrum antéro-inférieur sont présentes chez 100% des malades et se répartissaient comme suit (lésion de Bankart fibreux typique 30,8%, les variantes de lésion de Bankart (ALPSA : 46,2%, Perthes : 12,3%), GLAD : 6.1%, non classée : 4,6%), la distension capsulaire était trouvée chez 78 % des cas avec une lésion de HAGL chez 15,4%). Pour le complexe labro-bicipital antéro – supérieur (les SLAP lésions étaient présentes chez 9.3% des patients, avec un complexe de Buford présent chez 12,3% et un récessus sous labral supérieur chez 27,7% des cas), les abrasions du cartilage glénoïdien étaient positives chez 10,8% des cas), et pour les atteintes osseuses, l’encoche de Hill-Sachs était retrouvée chez 84,6% des cas avec un Bony Bankart chez 13,8% des patients. L’œdème de l’os spongieux de la tête humérale était présent dans 16,9% des cas et les tendons de la coiffe des rotateurs étaient atteints dans 6,2% des cas sous forme d’une tendinopathie supra-épineuse. Conclusion : cette étude montre l’efficacité et le grand apport de l’arthroIRM directe de l’épaule dans le bilan préopératoire de l’instabilité glénohumérale antéro- inférieure avec des résultats comparables aux données de a littérature. L’amélioration des progrès techniques et logiciels permettent un grand apport diagnostic préopératoire et de généraliser la technique et éviter des explorations arthroscopique diagnostiques inutiles.
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ItemApport de l’IRM dans la prédiction de la résécabilité de l’adénocarcinome pancréatique non métastasé(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Tibermacine, WalidIntroduction : L’adénocarcinome canalaire pancréatique (ADCP) est une maladie à évolution rapide, hautement agressive et de mauvais pronostic. La chirurgie complète à visée curative offre le seul espoir de rémission de ce cancer. L’imagerie constitue la pierre angulaire de la prise en charge dont l’objectif est de sélectionner les meilleurs candidats à la chirurgie, seule garante d’un bénéfice de survie, mais également d’éviter un geste chirurgical inutile dont la morbi-mortalité est importante. Objectifs : L’objectif principal de ce travail est d’évaluer les performances de l’IRM dans la détermination de la résécabilité tumorale de l’ADCP. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les performances de l’IRM dans la détection des métastases, comparer les performances de l’IRM et la TDM dans la détermination de la résécabilité tumorale et la détection des métastases et enfin déterminer l’impact de l’IRM après TDM sur la décision thérapeutique. Patients et méthodes : Notre étude est prospective, transversale et à visée évaluative, sur 24 mois de janvier 2020 à décembre 2021 de patients suspectés d’avoir un cancer pancréatique, qui vont bénéficier d’une IRM dans le service de radiologie du CHU Constantine. Les cas inclus sont des patients ayant un ADCP confirmé par biopsie ou chirurgie. Parmi 242 patients éligibles, nous avons exclu 53 patients dont les données cliniques, histopathologiques ou radiologiques sont incomplètes, 27 patients qui avaient une lésion pancréatique kystique et 45 cas de pathologies pancréatiques diverses. Finalement, nous avons retenu 117 cas d’ADCP. L’IRM et la TDM ont été réalisées chez tous les patients. Les analyses ont été réalisées à l’aide du logiciel SPSS Statistics version 26. Résultats : Au total 117 cas de patients ont été inclus, âgés de 34-91 ans avec un âge moyen de 62 ± 11 ans et un sexe ratio de 1,25. Les signes cliniques sont dominés par la douleur (45,4%) et l’ictère (44%). La moyenne des diamètres est 43,61 ± 15,268 mm. 56,7% des lésions siègent au niveau de la tête, 32,3% au niveau du corps et 11% de siège caudal. L’évaluation IRM et TDM de la résécabilité était faite selon les critères du NCCN version 1.2020. 46 patients (soit 39,3%) au stade de métastase, 36 patients (soit 30,8%) résécables, 19 patients (soit 16,2%) localement avancés et 16 patients (soit 13,7%) de résécabilité borderline. La résécabilité tumorale ainsi que la détection des métastases de l’IRM et de la TDM ont été comparées aux résultats de la chirurgie chez 45 patients (soit 38,5%). L'analyse a montré que l'IRM et la TDM avaient des performances similaires dans l'évaluation de la résécabilité tumorale avec une sensibilité à 100%, une spécificité à 80%, une VPP à 94,6% et une VPN à 100%. Pour la détection des localisations secondaires, l'IRM est plus performante que la TDM avec une sensibilité, spécificité, VPP et VPN respectives de l’ordre de 100%, 97,1%, 90,9% et 100% pour l’IRM, contre 60%, 97,1%, 85,7% et 89,5% pour la TDM. Finalement l’IRM complémentaire à la TDM a entraîné des modifications de la conduite thérapeutique chez 12,8% des patients. Conclusion : L'IRM est une technique d'imagerie fiable et très performante dans l'évaluation de la résécabilité du cancer du pancréas basée sur les guidelines du NCCN 1.2020.
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ItemApport des marqueurs biologiques dans l’évaluation du statut osseux des insuffisants rénaux chroniques(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Laidouni, ImeneIntroduction L’étude du métabolisme phosphocalcique a un intérêt majeur dans le diagnostic et la prévention des complications osseuses et cardiovasculaires chez les patients hémodialysés. Elle permet de limiter le recours à la biopsie osseuse. L’objectif de notre étude est d’analyser les aspects biologiques des troubles minéraux et osseux, chez les patients hémodialysés chroniques et d’estimer le pourcentage des patients qui répondent aux cibles requises par les recommandations des Kidney Disease Improval Global Outcomes (KDIGO). Méthodes : Nous avons mené une étude transversale analytique sur une période de 3 ans portant sur l’évaluation des troubles osseux et de leurs complications chez les patients insuffisants rénaux traités par hémodialyse et répondant aux critères de sélection. En dehors du bilan phosphocalcique standard (calcémie, phosphatémie), nous avons évalué le statut vitaminique D par le dosage de la vitamine D totale (25OHD). Nous avons apprécié le remodelage osseux par le dosage de la parathormone et la phosphatase alcaline osseuse (PAL os), ainsi que le lien entre les troubles osseux et la survenue des complications cardiovasculaires. L’analyse statistique a été réalisée sur logiciel STATISTICA 11. Résultats : 109 patients urémiques chroniques traités par hémodialyse, étaient retenus pour la présente étude. L’âge moyen des patients est de 54,85 ± 15,42 ans et un sexe ratio de 1,01. La durée moyenne de dialyse est de 5,37 ± 3,03 ans. La néphropathie initiale est surtout vasculaire (HTA) avec 33,02% et diabétique avec 25,68%. Les troubles phosphocalciques sont dominés par l’hyperphosphatémie (33,02%) et l’hypocalcémie (29,35%). L'hypoparathyroïdie avec une PTH inférieure à 2 fois la normale (
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ItemApport des nouvelles techniques diagnostiques et neurochirurgicales dans la prise en charge de l’hydrocéphalie à pression normale (HPN) chez l’adulte(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Laouar, FaresIntroduction : L'hydrocéphalie à pression normale (HPN) est une maladie chronique du sujet âgé, elle est définie par la triade clinique de Hakim et Adams (troubles des fonctions supérieures, troubles de la marche et troubles sphinctériens), en lien avec une dilatation des ventricules visible en imagerie et une pression de LCS normale à la ponction lombaire. L’objectif de ce travail était de déterminer la valeur de la sélection des patients atteints d’une HPN selon leur présentation clinique, les résultats radiologiques et les tests diagnostiques supplémentaires dans la gestion et la prise en charge de cette pathologie ainsi que l'évaluation des résultats avant et après la chirurgie de dérivation ventriculaire par la valve programmable. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive, portant sur les cas de l’hydrocéphalie à pression normale, colligés au service de neurochirurgie CHU Benbadis Constantine, sur une période allant de Septembre 2016 jusqu'à Décembre 2018. Les paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques et dynamiques (de la ponction lombaire soustractive du LCS) ainsi que les différentes données thérapeutiques et évolutives sont étudiées. La réévaluation à 1, 3, 6 et 12 mois après la chirurgie, a été effectuée et les résultats ont été appréciés à l'aide de l'échelle de Rankin modifiée (mRS) et d'un nouveau score de l’HPN. L'amélioration a été définie comme suit : 1 niveau sur les mRS et 5 points sur l'échelle d’HPN. D’autres échelles d’évaluation ont été étudiées et comparées avant et après la dérivation (MMSE, MHU, l’index de Kiefer et le Black scale). Résultats : Au total 50 patients atteints d’une HPN ont été inclus, avec une prédominance masculine, 68% des hommes et 32% de femmes, une moyenne d’âge de 70 ans avec des extrêmes entre 50 et 85 ans. Les facteurs de risques et les comorbidités sont multiples, l’HTA représente le facteur le plus fréquent dans 54% des cas, suivie par le diabète et la dyslipidémie. La présence d’un seul facteur était notée dans 40% des cas. L’association de 5 facteurs retrouvée dans 6 % des cas. Exprimant ainsi avec un index de comorbidité ICM≤3 dans 92% des cas et 8% avec un ICM > 3. Notre étude souligne par ailleurs le retard diagnostic avec un délai qui est souvent long au-delà d’une année. Le délai moyen de diagnostic dans la présente étude était de 4 ans. L’étude de la probabilité diagnostique de l’HPN montre 34% des HPN probables et 66% des HPN possibles. 76% des patients sont classés comme ayant une HPN idiopathique ou primaire, les 24% restants sont des HPN secondaires. Le test de la ponction lombaire permet la soustraction d’une quantité du LCS moyenne de 50 ml. La pression d'ouverture moyenne était de 10 mmHg. Sur ces 50 patients, 25 avaient des mesures de Rout, la résistance moyenne est de : 23 mmHg/ml/min. L’étude radiologique permet d’objectiver un index d’Evans (IE) moyen de 0,38 ± 0,05 et l’angle calleux (AC) moyen de 66° ± 17. Tous ces patients ont bénéficié d’une dérivation par une valve programmable (25 DVP et 25 DVA). Une amélioration dans le domaine de la marche a été observée chez 88% des patients, 91% dans l'équilibre et 84% dans la continence. L’amélioration des symptômes est maintenue durant toute la période de suivie jusqu’à une année post opératoire. L’amélioration dans le domaine de la neuropsychologie est de 34% après une année de la dérivation. 84% des patients ont été améliorés en fonction de mRS, la proportion de patients capables de vivre de manière autonome (scores 0 – 2 sur le mRS) est passée de 24% avant la chirurgie à 44% 12 mois après. Pas de différence significative n’est retrouvée entre les autres scores d’évaluation et le score de l’HPN. Ni la classification (probable ou possible) ni la comorbidité n’affectaient le niveau d’amélioration. 28% des patients ont présenté des complications et ont été traités de façon conservatrice (43%) ou chirurgicale (36%). Conclusion : Les résultats de cette étude prospective portant sur des patients présentant une HPN (HPNi et HPNs) et diagnostiqués sur des critères cliniques (l’aspect de la marche, le degré de la démence et l’incontinence urinaire), radiologiques (IE ≥ 0.3 et AC < 90°) et dynamiques (Rout > 13mmHg/ml/min) appuient une chirurgie de dérivation (DVA ou DVP) chez des patients présentant la triade clinique de Hakim et une dilatation ventriculaire suggérant une HPN. Avec un diagnostic et une prise en charge appropriés de l'HPN basée sure un protocole fixe, la dérivation ventriculaire est associée à un rapport bénéfice/risque favorable et raisonnablement durable.
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ItemArrêt de l’imatinib et suivi moléculaire dans la leucémie myéloïde chronique(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Lamara, DjaaferIntroduction : Sous traitement par inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK), la plupart des patients atteints de leucémie myéloïde chronique en phase chronique (LMC-PC) atteignent rapidement la réponse cytogénétique complète (RCyC) puis la réponse moléculaire majeure (RMM) et avec un traitement à long terme, de nombreux patients peuvent atteindre des réponses moléculaires profondes (DMR). De nombreuses études menées depuis 10 ans sur des malades en DMR durable ont démontré la possibilité d’arrêter le traitement par l’imatinib et plus récemment par le dasatinib ou le nilotinib avec environ 50% de rémission sans traitement (TFR). Objectif : le but de ce travail est d’étudier la possibilité d’arrêt de l’imatinib en termes d’efficacité, de sécurité et d’innocuité chez les patients atteints de LMC-PC en DMR stable. Patients et méthodes : il s’agit d’une étude cohorte prospective, multicentrique, menée sur une période de 21 mois allant d’avril 2018 à décembre 2019 et évaluant le taux de TFR sur des patients adultes atteints de LMC-PC traités par imatinib depuis au moins 3 ans et en DMR stable depuis au moins 2 ans. Résultats : l’analyse des résultats a été faite en juin 2021 après un recul maximal de suivi de 39 mois et minimal de 19 mois. Trente trois patients ont été inclus, il s’agit de 14 hommes et 19 femmes avec un sexe ratio de 0,73 et un âge médian au diagnostic de 45 ans (24-64). La durée médiane de traitement par imatinib était de 8 ans (3-12) et la durée médiane de la DMR était de 3 ans (2-7). Après un suivi médian post-arrêt de traitement de 22 mois (19-39), 15 patients (45%) ont perdu leur RMM dans un délai médian de 3 mois (2-18) et 19 patients (55%) ont maintenu une TFR. Parmi les 15 malades ayant rechuté, 12 rechutes (80%) sont survenues durant les 6 premiers mois post-arrêt. Les 15 malades en rechute moléculaire ont tous repris l’imatinib 400 mg /j et ont tous regagné au moins une RMM dans un délai médian de 3 mois (3-6). A 6 mois, 11 malades (73%) ont récupéré une DMR et 4 malades (27%) une RMM. Aucun malade n’a perdu sa réponse hématologique complète (RHC) ou progressé vers une phase avancée de la maladie (accélération ou acutisation). Un syndrome de sevrage à l’imatinib (IMWS) a été noté chez 7 patients (21%). L’analyse multivariée des facteurs pronostiques prédictifs au maintien ou non de la TFR à tout moment a montré que seule la profondeur de la DMR avant l’arrêt possède un impact significatif (OR=0,02 [0,01-0,82], p=0,03). De même, l’analyse de la survie sans rechute moléculaire (SSRM) à 39 mois selon les différents facteurs a montré également que seule la profondeur de la DMR avant l’arrêt influence de façon significative la probabilité de SSRM (68,4% vs 35,7%, p=0,03). La survie globale (SG), la survie sans progression (SSP) et la SSRM à 39 mois étaient respectivement de 100, 100 et 54,5%. Enfin l’économie réalisée durant cette période grâce à ces arrêts de traitement était évaluée à presque 8 millions de dinars ou l’équivalent de 50 000 euros. Conclusion : L’interruption de traitement représente une option faisable et constitue une possibilité réelle et sûre chez les patients adultes atteints de LMC-PC en réponse moléculaire profonde et durable sous traitement par imatinib sous réserve d’un suivi moléculaire régulier.
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ItemAssociation diabète de type 2 et cancer du sein(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Bensalem, SihemIntroduction : Le diabète sucré de type 2 (DT2) et le cancer du sein, deux problèmes de santé publique préoccupants de notre siècle et fréquents dans notre pays, présentent de nombreux facteurs de risque en commun ainsi que des liens physiopathologiques. L’objectif principal de la présente étude est d’estimer la fréquence de l’association DT2- cancer du sein chez les femmes dans la wilaya de Constantine, tout en recherchant les facteurs de risque du cancer du sein dans cette population. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective multicentrique, se déroulant du 1er janvier 2019 jusqu’au 31 décembre 2020 concernant des femmes présentant un DT2 associé à un cancer du sein nouvellement diagnostiqué. Les patientes avaient répondu à un questionnaire et bénéficié d’un examen clinique et biologique. Résultats : 901 femmes avec cancer du sein ont été consultées durant la période de l’étude dont 152 étaient diabétiques de type 2 (17%). Leur moyenne d’âge était de 64 ±10 ans. L’âge de découverte du DT2 et du cancer du sein était respectivement de 53 ± 9,75 ans et 62 ± 10 ans. Quant à la durée moyenne d’évolution du diabète, elle était de 11 ± 8 ans. L’insuline a été prise sur une durée moyenne de neuf ans avec une dose moyenne calculée de 93 u/j. Pour le stade du cancer, la majorité étaient aux stades IIIA (41,5%) et IIIB (32,3%). Les facteurs de risque en commun du DT2 et cancer du sein retrouvés étaient la sédentarité (78% des patientes), le surpoids ou l’obésité (81,5%), obésité abdominale (86,5%), HDLc bas (70%), hypertriglycéridémie (72,5%). Le déséquilibre diabétique était retrouvé chez 61,4% des patientes. Par ailleurs, le surpoids et l’obésité étaient corrélés à la gravité du cancer (OR : 1,237 ; p=0,0001) ainsi que l’obésité abdominale (OR : 1,162 ; p= 0,0001). Conclusion : La fréquence notée de l’association du diabète de type 2 et du cancer du sein impose une stratégie de dépistage du cancer ciblée de même qu’une prise en charge des facteurs de risque en commun seul garant d’un meilleur pronostic de ce cancer.
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ItemCancers coliques non métastatiques(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Bensehamdi, Charaf EddineIntroduction Le cancer colorectal est un véritable problème de santé publique dans le monde ; il occupe la 3ème place mondiale, après le cancer du sein et du poumon. Le cancer du côlon représente 65% des cancers colorectaux ; il est non métastatique dans 75% des cas. Il a un bon pronostic avec une survie dépassant 90% quand il est diagnostiqué précocement. La chirurgie d’exérèse est actuellement le traitement curatif de première intention, elle doit répondre aux règles d’exérèse carcinologique. La survie a été nettement améliorée grâce à la chimiothérapie adjuvante dont l’efficacité n’est plus à discuter. Objectif de l’étude Évaluer nos résultats en termes de morbi-mortalité post opératoire et identifier les facteurs pronostiques de gravité déterminants la survie. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive prospective analytique et uni centrique, portants sur 107 patients opérés pour un cancer du côlon résécable non métastatique, au niveau du service de chirurgie générale « B » du Centre Hospitalier Universitaire de Constantine de janvier 2014 à Décembre 2018. Résultats L’âge moyen de nos patients était de 57.97 ans (26-86 ans). Une légère prédominance masculine est notée avec un sex-ratio de 1.05. Environ 1% des patients étaient en insuffisance pondérale et 48% en surpoids ou en obésité. Environ 46% des patients étaient classés ASA II ou III. 4 patients avaient des antécédents de cancer colique. Les douleurs abdominales étaient le principal signe révélateur. Concernant le siège, la localisation gauche a été retrouvée chez 61.68% de nos patients. La forme histologique la plus fréquente était l’adénocarcinome (91.59%) de même que le bas grade (87.85%). La voie d’abord a toujours été une cœliotomie médiane. Le nombre moyen de ganglions prélevés était de 13. Il y avait une prédominance des tumeurs pT3, pN0 et des stades II. Les emboles vasculaires et les engainements péri nerveux étaient présents dans 9% et 11% des cas. La durée opératoire moyenne était de 170 min, elle était plus longue en cas de tumeur pT4. La durée moyenne de séjour était de 8.33 jours, elle était plus longue en cas d’âge ≥70 ans, pour le sexe féminin, en cas de morbidité post opératoire. La morbidité post opératoire globale était de 20.56%, elle était dominée par les complications chirurgicales, notamment le sepsis pariétal ; elle était influencée par l’âge, la classe ASA, le siège colique gauche et bifocal, la dénutrition et l’anémie préopératoires. La chimiothérapie était indiquée chez 54.20% des patients. La mortalité post opératoire était de 2.80% et la mortalité globale de 18.70%. Les principales causes de décès étaient la PPO en post opératoire et les métastases à long terme. La survie globale était de 81.30%. La survie sans progression était de 78.50%. Conclusion Nous avons pu établir une corrélation avec un certain nombre de facteurs prédictifs de mauvais pronostic, à savoir : l’âge ≥65 ans ; le score OMS 3 ; la maigreur et l’obésité ; la dénutrition ; le délai de diagnostic > 9 mois ; le taux d’ACE élevé ; la classe ASA III ; l’envahissement d’organes ; le type histologique (adénocarcinome en bague à chatons et carcinome colloïde muqueux) ; le haut grade histologique ; le statut pT4 ; le statut pN + ; le LNR ≥ 0.20 ; le stade tumoral III ; la présence d’emboles vasculaires et d’engainements péri nerveux. L’amélioration des résultats thérapeutiques et évolutifs passe par une prise en compte de ces éléments.
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ItemCarcinome urothélial de la vessie(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2023) Mahdjoub, AminaIntroduction : Le cancer de la vessie est le 5ème cancer en Algérie. Le tabac incriminé dans la carcinogenèse vésicale est le principal facteur de risque. Au moment du diagnostic, 80 % des cas sont des TVNIM. La mutation du gène p53 est retrouvée dans 40 à 72% des tumeurs infiltrantes selon la dernière classification moléculaire 2019 des carcinomes urothéliaux infiltrant le muscle. L’objectif de notre étude est d’identifier les caractéristiques Anatomo-pathologiques et les facteurs histopronostiques du carcinome urothélial et d’évaluer la mutation du gène P53. Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale, descriptive des carcinomes urothéliaux de la vessie qui s’étale sur une période de 6 ans, comportant une étude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2015-décembre 2018) et une étude prospective sur 2 ans (Janvier 2019-décembre 2020) au niveau du service d’Anatomie Pathologique de l’EHS Daksi. L’échantillon a été constitué de tous les prélèvements de la vessie reçus. Les critères de jugements étaient : les facteurs histopronostiques et la mise en évidence de la mutation du gène P53 par technique d’IHC. Résultats : On a diagnostiqué 801 cas de carcinome urothéliale de la vessie, l’âge moyen de survenu était de 63,56, dont 39,70 % de l’effectif sont entre 61 et 70 ans avec un écart type de 11,45. 88,76% des patients était de sexe masculin (7,9 H/1F). Le tabac été retrouvé dans 76,70 %. L’hématurie était le principal signe révélateur dans 100% des cas et dans 81,27%, l’aspect bourgeonnant était décrit dans les examens échographiques et scanographiques. Les prélèvements ont été reclassés selon la dernière classification histologique faisant ressortir les facteurs histopronostiques qui sont le grade et le stade (OMS 2022). Les TVNIM était les plus fréquentes dans 77,90% des cas alors que les TVIM ne représentaient que 19,35%. Le grade tumoral dominant était le haut grade avec un taux de 66,4% des cas alors que le stade le plus retrouvé était le stade pT1 avec un taux de 45,80% des cas. L’association du CaU à des lésions de CIS et d’emboles vasculaires était retrouvée respectivement dans 07,86 % et 24,72%. Concernant le sous type histologiques, le sous type épidermoïde associé au CaU était le plus fréquent avec un taux de 08,61%. La mutation du gène p53 dans les tumeurs infiltrantes (T2 et plus) a été retrouvée dans 66,30% des cas. Cette dernière était retrouvée dans 86,95% des cas dans les récidives des tumeurs avec progression de stade et/ou de grade. Conclusion : Le cancer de la vessie reste un problème de santé publique. Les résultats de notre étude corroborent les données de la littérature. Le carcinome urothélial reste le type histologique le plus fréquent et dont la mutation du gène p53 été retrouvée dans 66,30%. Le but de notre étude est d’améliorer la prise en charge de ces tumeurs et adapter une thérapeutique adéquate pour chaque malade.
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ItemChirurgie du cancer colorectal à l’ère de la réhabilitation améliorée. Quelles implications ?(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Bicha, SofiaIntroduction. La prise en charge du cancer colorectal a bénéficié de multiples innovations notamment sur le plan chirurgical néanmoins la chirurgie colorectale reste grevée d’un taux de morbidité très important. Depuis sa première description dans les années 90 La réhabilitation améliorée en chirurgie colorectale (RAC) s’est imposée comme un gold standard de management des patients, en s’appuyant sur un ensemble de mesures pré, per et postopératoires. Objectifs : le but de cette étude est d’évaluer la faisabilité de la RAC pour les patients atteints de cancer colorectal dans notre environnement et de préciser son impact sur la morbi-mortalié post opératoire. Matériel et méthode il s’agit d’une étude unicentrique, prospective et descriptive réalisée au service de chirurgie CHUC DE 2018 à 2021, incluant les patients adultes devant subir une chirurgie carcinologique colorectale programmée à froid, nous avons choisi d’implémenter 15 items de la RAC. Les patients étaient suivis sur les 30 jours postopératoires. Résultats : Nous avons colligé 117 patients avec une compliance moyenne aux différents items du programme de 83.4±12,96%, le taux de complications global observé était de 17.9% avec 1,7% de mortalité sans pour autant une augmentation du taux de réadmission puisqu’il était de 7%. La durée moyenne de séjour était de 6,6 jours. Conclusion : la chirurgie du cancer colorectal à l’ère de la RAC est non seulement faisable mais également efficace et bénéfique pour nos patients avec un impact positif sur les résultats postopératoires. La mise en place de la RAC dans notre environement nécessite une adaptation de nos capacités humaines et matérielles. La RAC est une avancée peu contestable et se doit d’être implémentée dans nos services et élargir son application à d’autres chirurgies digestives, comme la chirurgie sus-mésocolique et la chirurgie d’urgence.
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ItemChirurgie et chimiothérapie combinée dans le traitement du cancer gastrique(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Benhamada, RachidaLa résection chirurgicale R0 est le seul traitement curatif du cancer gastique, mais avec des résultats décevants, moins de 25% de survie à 05 ans, tous stades confondus. Dans le monde, il existe de multiples stratégies onco-chirurgicales associant à la chirurgie d’exérèse soit une chimiothérapie périopératoire, une chimiothérapie adjuvante ou une radio-chimiothérapie. L’objectif principal de notre étude, était d’améliorer la survie ainsi que le pronostic de cette affection, en comparant la chimiothérapie périopératoire associée à la chirurgie carcinologique (groupe 1) versus chirurgie carcinologique associée à une chimiothérapie adjuvante (groupe 2). Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude uni centrique, prospective, comparative et randomisée réalisée au service de chirurgie « A » du CHUC de ( Mars 2018 / Mars 2021). Tous les patients étaient âgés de plus de 18ans et présentaient un adénocarcinome gastrique résécable non métastatique. La randomisation consistait soit en une chirurgie carcinologique encadrée par une chimiothérapie périopératoire (3 cures de EOX avant et après la chirurgie), soit en une chirurgie carcinologique première suivie d’une chimiothérapie adjuvante (EOX). Notre critère de jugement principal a été basé sur l’efficacité de la chimiothérapie dans le groupe 1 avec augmentation de la survie sans récidive à 03ans. Résultats Cette étude a inclus 100 patients, 50 pour chaque groupe.La résection R0 a été réalisée dans 94,5% des cas, l’observance de la chimiothérapie a été de 82%, avec une toxicité essentiellement de grade 2 soit de l’ordre de 25,6%. La mortalité opératoire à 90 jours a été de 2,02% (soit 2 patients), la morbidité a été de 22,34%, avec 9.17% de complications majeures (Clavien III- IV). La survie sans récidive (SSR) a été de 59.3% à 3 ans. La SSR à 3 ans dans le groupe 1 était de 69.9% versus 49% pour le groupe 2 (p=0.046). La survie globale ( groupe 1 + groupe 2) a été à 3 ans de 68,2% répartie comme suit - groupe 1 : 72,8%,- groupe 2 : 64,4% avec p=0,117. Tous les patients, quelque soit l’ âge, le sexe, le BMI, le stade ASA, le siège , l’aspect macroscopique, le type histologique et le stade tumoral, ont bénéficié de cette chimiothérapie périopératoire, les principaux facteurs pronostic étant le ratio ganglions ≥ 0,11, la résection R1, et la présence d’engainement péri nerveux. 153 Conclusion La chimiothérapie périopératoire (EOX 3x3) améliore la survie sans récidive ainsi que le pronostic des adénocarcinomes gastriques non métastatiques résécables, sous réserve d’une chirurgie carcinologique R0, qui constitue la base du traitement curatif. La chimiothérapie périopératoire se doit d’être recommandée systématiquement, comme traitement de référence pour nos patients, et ce dans l’attente d’autres plus larges essais cliniques multicentriques, à caractère régional ou national.
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ItemCholécystectomie laparoscopique pour lithiase vésiculaire en ambulatoire(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Bouregba, NadjetteObjectifs : Le but de cette étude est d’évaluer la faisabilité de la cholécystectomie laparoscopique en ambulatoire (CLA) avec un maximum de sécurité pour le patient, un taux de morbidité moindre et un index de satisfaction meilleur. Patients et méthodes : une étude prospective, monocentrique, descriptive effectuée entre avril 2017 et décembre 2018 portant sur 128 cholécystectomies laparoscopiques réalisées dans notre service en ambulatoire pour des patients ayant les critères suivants : chirurgie programmée, absence d’antécédent majeur, classés ASA1 ou 2, demeurant à moins d’une heure de l’hôpital. Après une CLA, les patients quittaient l’hôpital l’après-midi si leur état le permettait. Résultats : Des 128 patients programmés pour une CLA, 117 (90 %) ont quitté l’hôpital le jour de la chirurgie avec un taux de satisfaction globale de 99 %. Onze patients ont été gardés la nuit, aucun malade n’a été réadmis après sa sortie de l’hôpital. Aucun patient n’a dû être réopéré. L’analyse univariée a retrouvé 4 facteurs d’échec de réalisation de cette chirurgie en ambulatoire : l’âge (P=0.01) décompensation d’une tare en peropératoire (P = 0,003), la durée opératoire (P = 0,0001), le caractère compliquée de la lithiase vésiculaire et le saignement peropératoire surtout hépatique (P = 0,0003). Conclusion : La CLA peut être réalisée en routine sur une population bien sélectionnée. Le taux d’hospitalisation au décours de l’intervention est très acceptable. Dans notre centre, l’absence de nuit d’hospitalisation permet de réduire considérablement le délai d’attente pour cette chirurgie avec un bénéfice économique important.
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ItemCinétique des marqueurs tumoraux(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Ayadi, AmiraIntroduction: L’émergence de plus en plus fréquente de résistances aux traitements systémiques en oncologie, imposent aux médecins et aux pharmaciens cliniciens de disposer de critères d’évaluation pertinents, permettant de modifier une thérapeutique inefficace le plus précocement possible, évitant ainsi une toxicité inutile, mais également pour les retombées pharmaco-économiques certaines qui en découlent. Dans le but d’évaluer l’efficacité des dits traitements, deux types de cancers féminins ont été retenus, le cancer du sein de part une incidence de plus en plus élevée, et le cancer de l’ovaire de par sa dangerosité et sa forte létalité. A côté des techniques classiques d’évaluation de l’efficacité des traitements que nous avons eu à maitriser, une évaluation biologique via la cinétique des marqueurs tumoraux a été conduite et corrélée aux autres pour en déduire l’intérêt et la pertinence. Matériels et méthodes: Une étude multicentrique, prospective, à trait descriptif et portant sur une série de 60 cas pour chaque localisation, a été menée au niveau de services d’oncologie médicale de l’est Algérien. Pour le cancer du sein l’évaluation de l’efficacité du traitement était histologique par le billais de la pCR, radiologique se basant sur les critères RICIST, clinique, et biologique via la cinétique du dosage du CA15-3, cette même évaluation pour le cancer de l’ovaire, était radiologique reposant sur les critères RICIST, et biologique via la cinétique du dosage du CA 125, l’évaluation clinique et histologique n’étaient pas applicables. Les évaluations biologiques n’ont concerné que les patientes avec un taux initial du marqueur supérieur à 100UI/ml, et avec un nombre de dosage suffisant. Nous avons d’abord spécifié les caractéristiques de notre population sur la base de leur données sociodémographiques, diagnostiques, de données liées aux traitements ainsi qu’à la réponse à ces derniers. Par la suite nous avons eu à identifier les paramètres pouvant interférer avec la réponse aux traitements, tout en précisant statistiquement la force de ces liens quand ils existaient, des tests de corrélations entre les différents types de réponses aux traitements ont également été réalisé. Le recueil des données et l’exploitation des résultats ont été faite à l’EHU d’Oran à l’aide du logiciel CHADOU-CMS (copyright 2015-2020 - Hassane CHADOU -All rights reserved). Résultats: Pour le cancer du sein l’âge moyen était de 49+/-12,56 ans, la taille tumorale moyenne était de 5,88 +/- 3,28 cm avec une prédominance des stades IIIA et IIIB, le CINS était le type histologique le plus fréquent, le grade SBR2 était majoritaire, nous avons également enregistré une prédominance des taux de KI67< 30%. Le protocole 3 FEC 100 + 3 TXT était le plus prescrit. Le taux de réponses cliniques complètes était de 45%, celui de la réponse radiologique 40%, une pCR a été objectivée dans 38% des cas. L’évaluation biologique n’a pu être menée, car les taux initiaux en CA15-3 ne dépassé le seuil fixé. Pour le volet analytique, seule un Ki67 < 30% et le type histologique CINS était statistiquement corrélé à une pCR avec des p successivement de 0,028, et 0,05. Une corrélation statistiquement significative, a été retrouvé pour chacune des modalités d’évaluation après les avoir croisés entre elles, avec des coefficients de corrélations de Spearman variant entre 0,6 et 0,74. Pour le cancer de l’ovaire l’âge moyen était de 55,58 + /- 11,87 ans, le stade prédominant était le IIIC, ainsi que les carcinomes épithéliaux séreux, la majorité des patientes présentaient des tumeurs de hauts grades avec ascites. Une chirurgie radicale était le plus souvent enregistrée, avec persistance de résidus tumoraux, 61,7% de notre population a bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante, contre 35 % en néoadjuvant, (le Carboplatine + Taxol) était le protocole le plus dispensé, suivi du protocole (Carboplatine + Taxol + Bevacizumab). Le taux de réponse radiologique complète en néoadjuvant était de 33%. Sur la base des cinétiques de décroissance du CA125 on a pu évaluer les réponses biologiques complètes, qui étaient de 61% en modalité adjuvante et de 33% en modalité néoadjuvante. Le temps de demi-vie moyen était de 36,68 jour en adjuvant et 114,9 jour en néoadjuvant, une demi-vie inferieur a 20 jour était associée à une réponse biologique complète. La demi-vie du CA125 paraissait être un facteur indépendant d’évaluation de l’efficacité du traitement en modalité adjuvante. Nous avons enregistré une très bonne corrélation en néoadjuvant entre la demi-vie du CA125 et la réponse radiologique, avec un R de Pearson de 0,907. Conclusion : L’évaluation histologique des traitements via la pCR reste un gold standard pour les patientes atteintes d’un cancer du sein traité en modalité néoadjuvante contrairement à l’évaluation biologique. Par contre la cinétique du dosage des marqueurs tumoraux a montré une grande utilité dans l’évaluation sous traitement des tumeurs ovariennes, l’interprétation des courbes de cinétiques via la demi-vie du CA125 et du type de réponses qui en découlent a été grandement facilité par le logiciél CHADOU-CMS (copyright 2015-2020 - Hassane CHADOU -All rights reserved)., justifie amplement le développement de tels outils d’intelligence artificielle au profit de l’optimisation thérapeutique et de la réduction des couts et de la toxicité des traitements systémiq
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ItemConsultation préanesthésique(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Sai, KarimIntroduction : La consultation d’anesthésie représente la 1ere étape en matière de sécurité et de qualité des actes anesthésiques. La majorité des pays développés avaient rédigés des standards de bonnes pratiques anesthésiques depuis plusieurs années. En France le décret ministériel de Décembre 1994 a rendu obligatoire cette consultation, alors qu’en Algérie, sans être une obligation de loi, elle est devenue une habitude requise pour des raisons de sécurité anesthésique. Cette consultation a débuté le 1 Mars 1996 Au C.H.U de Constantine. Elle est pratiquée selon un formulaire adapté à partir d’un prototype français, datant des années 90. Le formulaire n’a pas été actualisé et ce, malgré une transition démographique et épidémiologique des consultants. Ce dernier s’est généralisé à plusieurs autres structures et régions sanitaires d’Algérie. Il sera évalué lors de cette consultation pré anesthésique, le profil des consultants par type de chirurgie, de pathologies médicales associées etc. La mutation sociétale de notre pays a imposé une révision de ce dogme et impose de faire un état des lieux afin d’organiser la prise charge, d’anticiper les risques anesthésiques et d’adapter les thérapeutiques aux différentes formes cliniques. Ce recensement se fera à travers la consultation pré anesthésique, qui nous permettra de réorganiser les activités de soins et qui aboutira dans les perspectives de ce travail, à faire des propositions pour décréter la profession d’anesthésie réanimation en Algérie. Objectifs : La description de la population étudiée candidate à un acte opératoire par des données démographiques, spécifier le profil en fonction des pathologies médico-chirurgicales associées, l’analyse et l’interprétation des résultats des bilans paracliniques, l’évaluation et synthèse globale de la consultation pré anesthésique dans le but d’améliorer de la qualité de cette dernière par une meilleure évaluation clinique pour améliorer la qualité des soins et de la prise en charge anesthésique, par la rationalisation des prescriptions d’examens préopératoires, de connaitre l’impact économique des prescriptions inadaptées, d’établir un référentiel de prescriptions des bilans préopératoire en fonction du terrain et du contexte chirurgical, l’informatisation de la feuille de consultation pré anesthésique et enfin pour faire de propositions pour réglementer la fonction d’anesthésie réanimation en Algérie. Patients et méthodes : Notre une étude est prospective descriptive, mono-centrique évaluant la consultation pré anesthésique au CHU de Constantine sur une période allant du 1er janvier 2015 au 30 juin 2017. Nous avons colligé durant notre étude 4512 feuilles d’anesthésies de patients consultants au niveau du département d’anesthésie-réanimation du CHU Constantine, d’âges et de sexe différents en vue d’un acte opératoire, en dehors des dossiers incomplets ou inexploitables, des patients programmés pour la chirurgie infantile, urologique, cardiaque, gynéco-obstétricale du CHU et de l’EPH Sidi Mabrouk Constantine, les sujets présentant des troubles cognitifs et les consultations faites à titre privé. Résultats : L’âge moyen des patients est de 44 ans, parmi lesquels on retrouve 487 enfants, ce qui représente 10,79% qui sont majoritairement pris en charge dans les services d’ORL, maxillo-faciale, neurochirurgie et en chirurgie plastique. Dans notre série le sexe féminin est dominant soit 54%. La grande majorité des malades sont de la wilaya de Constaantine (79,3%) suivi de la wilaya de Mila (6,9%), puis a des degrés différents 21 autres villes limitrophes du littoral, des régions intérieures et du sud algérien. Dans notre série d’étude, le taux global des patients présentant des allergies est de 16,8%, des pathologies cardiovasculaire est de 28,7% avec prédominance de l’hypertension artérielle (18%), les pathologies respiratoires sont présentes chez 5,1% de patients colligés avec une prédominance de l’asthme (2,8%), les pathologies neurologiques chez 9,2%, les pathologies métaboliques sont présentes chez 13,9% des patients avec 12,6% de diabétiques, les habitudes toxiques sont rapportées chez 15,34% des patients avec prédominance pour le tabagisme de 9,8%.Les antécédents chirurgicaux sont rapportés chez 43,46%,les antécédents gynéco-obstétricaux chez 61,03%, lesantécédents anesthésiques sont retrouvés chez 60,4% et les antécédents familiaux sont présents chez 43,6% des cas. L’examen clinique est bien fait pour certains paramètres et insuffisant pour d’autres. Les examens paracliniques sont normaux dans plus de 90% des cas et non pas lieux d’être prescrits si on se réfère aux recommandations internationales. La majorité des patients colligés sont classés ASA I (55,6%). Le type d’anesthésie est rapporté chez 99,9% des patients. Les problèmes peropératoires potentiels, sont rapportés chez 97,4% et 98% en Période postopératoire. Le ou les noms des médecins sont rapportés chez 97% des cas. Nous avons comparé certains paramètres des vérifications incluses dans l’indicateur du dossier anesthésique (DAN) de notre travail à celles des indicateurs de qualité et de sécurité des soins du secteur de l’anesthésie (partie concernant la consultation pré-anesthésique) à deux autres étude. Le DAN constitue un élément essentiel dans la prise en charge péri-opératoire du patient. Enfin, nous avons jugé de rajouter a ce travail les dernières recommandations de pratiques professionnelles de la société Française d’anesthésie et de réanimation(SFAR) sur les préconisations pour l’adaptation de l’offre de soins en anesthésie-réanimation dans le contexte de pandémie de covid-19. Conclusion : Notre étude nous a permis de faire un état des lieux de la consultation préanethésique au CHU de Constantine. Elle souligne l’intérêt de cette dernière et s’intègre dans une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles.
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ItemCorps étrangers de l’œsophage(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Merdjana, SamirL’ingestion des corps étrangers œsophagiens est un motif fréquent de consultation aux urgences ORL. Le but de notre étude est de dégager les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette affection dans notre contexte. Méthodologie: Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive menée sur 8 ans (01 Janvier 2010 - 31 Décembre 2017) portant sur 982 cas pris en charge dans le service d’ORL et CCF - CHU de Constantine. Résultats: La fréquence était de 123 cas /an. Les enfants étaient les plus concernés (83,6%) et l’âge moyen était de 12.5 ans. Le sexe masculin était prédominant avec 57.64 % des cas. Les antécédents médicaux et/ou chirurgicaux étaient notés chez 8.55% des cas. L’ingestion était accidentelle dans 98.72% des cas, ayant un contexte d’ingestion connu. La symptomatologie était dominée par la dysphagie et l’hypersialorrhée chez respectivement 97.56% et 80.96% des cas. Le délai moyen de consultation était de 20 heures (extrêmes : 30 mn et 60 jours). La radiographie standard cervico-thoracique a été réalisée dans 98.77% des cas ; dans les autres cas, la fibroscopie souple a permis le diagnostic. L’œsophagoscopie rigide sous anesthésie générale a été réalisée chez presque tous les cas (97.25%) et avait permis l’extraction des corps étrangers dans 94.8% des cas. La bouche œsophagienne était le siège préférentiel d’enclavement des CE (81.89%). Les pièces de monnaies étaient les CE les plus retrouvés (66.63%). L’évolution a été marquée par l’absence de survenue de complications dans la majorité des cas (91.65%) dont les piles boutons étaient à l’origine de la plupart des lésions graves. La mortalité était très faible (0.62%). La durée moyenne d’hospitalisation de nos patients était de 1,14 jours (extrêmes : quelques heures et 23 jours). Conclusion: Les corps étrangers œsophagiens sont très fréquents dans notre pratique quotidienne. Un diagnostic précoce et une prise en charge endoscopique immédiate sont indispensables pour garantir un traitement approprié, le plus souvent, sans complication.