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ItemAblation du reliquat thyroïdien avec de faibles activités 1.1 Giga Becquerel (GBq) versus fortes activités 3.7 GBq d’Iode 131 dans le cancer différencié de la thyroïde à faible risque de récidive(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2023) Zehnati, ToufikLe traitement ablatif du cancer différencié de la thyroïde est l’un des piliers de la prise en charge thérapeutique Plusieurs études, de par le monde, ont rapporté une efficacité comparable des faibles versus fortes activités d’iode 131 pour l’ablation des reliquats thyroïdiens dans les formes à faible risque de récidives. Cependant, en Algérie nous manquons de données chez nos patients dont les caractéristiques épidémiologiques, clinico-pathologiques ainsi que la prise en charge chirurgicale pourraient être différentes de celles des populations européennes et nord-américaines. L’objectif de cet essai clinique était de vérifier la non-infériorité des faibles activités d’iode 131 comparé aux fortes activités dans le cadre de l’ablation des reliquats thyroïdiens chez les patients présentant un carcinome différencié de la thyroïde à faible risque de récidive. Méthodes : 360 patients présentant un carcinome différencié de la thyroïde, avec les stades tumoraux de pT1am-pT2, No, N1 ou Nx sans métastases à distance, classé à faible risque de récidive ont été inclus et randomisés dans l’un des deux groupes d’activités d’iode 131, 1.1 GBq vs 3.7 GBq. Résultats : 355 patients ont été considérés dans l’analyse finale. L’âge moyen des patients était de 47,78 ans avec 88,7% de sexe féminin. La thyroïdectomie totale a été réalisée chez l’ensemble des patients et le curage ganglionnaire chez 17%des patients. Le carcinome papillaire et le microcarcinome papillaire représentent 65,6% et 25,3% respectivement. Le taux de succès de l’ablation, jugé sur un taux de Tg stimulée ≤ 1 ng/ml et une échographie cervicale sans anomalie après neuf mois du traitement, était de 90,6% dans le groupe 1.1 GBq et 92,6% dans le groupe 3.7 GBq. La différence d’efficacité était de 2% (IC 95% [0,54% - 3,46%]). La borne supérieure de l’intervalle de confiance était inférieure à 10%. Ces résultats témoignent de la non-infériorité de l’efficacité de l’ablation des faibles activités d’iode comparée aux activités élevées. Conclusion : L’efficacité des faibles activités d’iode 131 n’est pas inférieur à celle des activités élevées pour l’ablation des reliquats thyroïdiens chez les patients présentant un carcinome différencié de la thyroïde classé à faible risque de récidive.
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ItemACCIDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX Mise en place d’un dispositif de prise en charge dans la Wilaya de Tlemcen( 2013-02-04) Dr. Djaouad BOUCHENAK-KHELLADIL’accident vasculaire cérébral est une maladie grave, aux conséquences toujours dramatiques et en pleine expansion dans le monde. A tel point que l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS) la qualifie de pandémie dont la projection serait la suivante : « augmentation de l’incidence des AVC passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030 ; augmentation de la mortalité de 5.7 à 7.8 millions dans la même période. Toujours, selon l’OMS et la World Stroke Organization, un accident vasculaire cérébral se produit toutes les deux secondes dans le monde, une personne décède d’un AVC toutes les cinq secondes.En Algérie, 55 à 60 000 nouveaux cas d’AVC sont recensés annuellement. Plus de la moitié gardera de graves séquelles. Cette étude menée depuis 2001 nous apporte selon toute vraisemblance, des données nouvelles sur l’évolution de l’incidence des AVC à Tlemcen, mais également du constat de la sous-estimation de la part de l’ensemble de la population. L’élément le plus interpellant est le jeune âge des patients répertoriés dans cette étude de prés de 5000 patients et aussi le recul d’une à deux années sur l’apparition de la pathologie neurovasculaire. Cela nous amène à faire une lecture globale de cette incidence et oriente notre réflexion sur les actions fondamentales à installer en vue de diminuer l’impact socio-économique de cette pathologie et donc d’assurer les meilleures conditions de récupération des malades. Deux axes de travaux nous semblent urgents à installer en amont : Une politique efficace suivie et évaluée de prévention. Une formation de tous les acteurs impliqués dans la filière dans le but de réduire significativement le temps entre le diagnostic et la prise en charge. Pour chaque seconde de perdue, 32 milles cellules meurent,pour chaque minute de retard deux millions de neurones se perdent et après 12 minutes, 23 millions de cellules disparaissent(National Stroke Association, 2011). En aval, une politique efficace de réinsertion et de prise en charge psychologique en fonction de la gravité des séquelles. Epidémiologiquement le vieillissement de la population étant patent d’ouLe nombre d’accidents vasculaires cérébraux va augmenter. Cela constitue aujourd’hui un problème majeur de santé publique.
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ItemACETABULOPLASTIE DE DEGA chez l’enfant avec paralysie cérébrale Voie percutanée versus voie classique( 2022-01-22) Dr. Yamina OUADAH OUSSADITIntroduction The impact of neuromuscular damage on the hip joint in cerebral palsy, is frequent, exceeding 70% and can be a source of severe complications ranging from a simple vicious attitude making perineal hygiene care difficult, to subluxation or dislocation source of pain in more than 30% and osteoarthritis. Hip surgery is necessary, even for bedridden spastic children, the goal is to obtain a reduced, painless and stable hip. We compared the results of the minimally invasive Dega acetabuloplasty versus the classic approach to demonstrate the value or not of this new percutaneous approach described by Canavese in the treatment of subluxations and dislocations of the hip with acetabular dysplasia. Material and Methods We have made an open-label clinical trial including 21 children with spastic tetraparesis cerebral palsy, presenting acetabular dysplasia with subluxation or dislocation of the hip treated by classical and percutaneous Dega pelvic osteotomy, associated with varization-shortening-derotation femoral osteotomy. The primary endpoint was measurement of the Reimers index and the secondary endpoints studied were acetabular angle, pain intensity, intraoperative data including level of intraoperative irradiation, blood loss, operating time as well as the length of hospitalization. Results A total of 25 hips were operated on (21 patients), 12 hips by percutaneous Dega osteotomy and 13 hips by conventional pelvic osteotomy. The mean age of the patients was 7 years-old, 16 patients were GMF-CS IV level and 5 GMF-CS V patients. The mean operating time was 28 minutes during percutaneous pelvic surgery and 58 minutes lord of the classic first. The percentage of Reimers migration went from 70 ± 28% preoperatively to 13 ± 28% after OPP and from 93 ± 12% to 10.27% after OPC and the acetabular angle went from 37 ± 7 ° to 15 ° after OPP and 45 ± 6 ° at 21 ° after OPC at the last follow-up. Conclusion The two percutaneous and conventional approaches give similar results with regard to the correction of acetabular dysplasia, on the other hand the minimally invasive pelvic approach has clear advantages: Shortened operating time, less blood loss, duration of shorter hospital stay. The disadvantage of this first method is the higher irradiation for the surgeon.
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ItemAdaptation de la néphrolithotomie percutanée en position supine au traitement des lithiases rénales supérieures à 2 cm Technique et résultats.( 2022-07-14) LANSARI Adil DjillaliIntroduction et objectif : La prise en charge de la lithiase rénale est un sujet d’actualité à cause de la fréquence, le risque de complications et de récidive de cette pathologie. Toutes les sociétés d’endo urologies sont d’accord pour recommander la néphrolithotomie percutanée pour le traitement des calculs de plus de deux cm. Cependant la position du malade pour réaliser le geste reste encore controversée. Le but de notre étude est de démontrée l’efficacité de la NLPC en position supine pour le traitement des lithiases rénales supérieures à 2 cm, en précisant le pourcentage de stone free et la morbidité et d’évaluer de manière prospective les facteurs qui augmentent le risque hémorragique de la NLPC. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive à recueil prospectif incluant 120 malades (121 calculs) avec des calculs pyéliques, pyelocaliciels et coralliformes. Après une évaluation pré opératoire et un ECBu stérile, toutes les interventions ont été réalisées en décubitus dorsal. La ponction s’est faite le plus souvent sous un double guidage échographique et fluoroscopique. La fragmentation des calculs a été réalisée par le lithotripteur à double énergie (ultrasons et pneumatique) dans 75 cas et par le laser holmium dans 46 cas. Enfin de procédure le drainage des voies excrétrice a été assuré par un double drainage antégrade et rétrograde dans 116 cas et par une NLPC tubeless dans 5 cas. Résultats : Le taux de succès de la NLPC en monothérapie est de 72.7%. Les fragments résiduels étaient notés le plus souvent après le traitement des calculs multiples et coralliformes. 31 fragments résiduels ont bénéficié d’un traitement complémentaire par 3 NLPC, 2 URS et 26 LEC. Le taux de succès global est passé à 85.9%, ce taux diffère selon le type de calcul. Les facteurs qui ont influencés le taux de SFR dans l’analyse univariée sont la surface des calculs (OR 1.004, IC 1.002-1.005, P < 0.001) les calculs complexes (OR 22.52, IC 7.23-70.1, P < 0.001), la transfusion sanguine (OR 5.06, IC 1.13-22.53, P 0.033), la durée opératoire (OR 1.036, IC 1.016-1.05, P < 0.001), les complications (OR 6.80, IC 2.82-16.37, P < 0.001). Dans l’analyse multivariée seule la surface des calculs et les calculs complexes avaient un P significatif. Le taux de complication est de 32.2%, dont 27.3% sont des complications mineurs. La perte sanguine moyenne est de 1.95 ± 0.62 g/dl, le taux de transfusion sanguine est de 6.6%, il est significativement influencé par la surfaces des calculs (p= 10-3), la présence de calcul coralliforme et complexe (p= 10-3), l’allongement du temps opératoire (p= 0.003) et le diamètre de la gaine d’accès (p=0.004). Pour les calculs coralliformes et complexes l’utilisation d’un double accès permet d’améliorer les résultats. La durée opératoire moyenne est de 84.55 mn et la moyenne du séjour hospitalier est de 3.03 jours. Conclusion : La NLPC en position supine constitue un traitement mini invasif efficace et sure pour le traitement des calculs rénaux et qui s’adapte parfaitement à notre situation et notre terrain en Algérie, en tenant compte des caractères de nos calculs, et de la difficulté de leur prise en charge En effet cette approche nous permettra d’optimiser les résultats et de diminuer les complications pour ne laisser à la chirurgie ouverte qu’une place exceptionnelle dans l’arsenal thérapeutique de la lithiase rénale.
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ItemAlopécie androgénétique dans la commune de Constantine(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Mansoul, TarekIntroduction : L’alopécie androgénétique (AAG) est la forme la plus fréquente d’alopécie. Les estimations de la prévalence de l’AAG varient en fonction des études et de la population cible. L’AAG chez les sujets de moins de 20 ans est rare, sa prévalence augmente avec l’âge devenant commune chez les sujets de plus de 60 ans. L’absence de données épidémiologiques sur la fréquence de cette affection, ses caractéristiques épidémiologiques et son impact sur la société algérienne rend difficile la réalisation de programmes de santé ciblés. À cet effet, nous avons réalisé une étude sur les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de l’AAG dans la population algérienne. Matériel et méthode : Étude épidémiologique transversale descriptive intéressant les sujets des deux sexes âgés entre 20 et 59 ans habitant la commune de Constantine. Un échantillonnage aléatoire stratifié selon l’âge et le sexe a été réalisé. La collecte des données a été effectuée sur la base sur un questionnaire autoadministré et d’un examen clinique par un seul et même dermatologue. L’analyse des données a été réalisée par le logiciel SPSS version 20. Résultats : La prévalence de l’AAG était de 58 % avec une prévalence selon le sexe de 67 % chez les hommes et de 49 % chez les femmes. La prévalence de l’AAG, de même que ses formes sévères, augmentait avec l’âge chez les deux sexes. On n’a pas objectivé de liens statistiques entre l’AAG d’une part et d’autre part : le niveau d’instruction, l’état civil, l’âge du mariage, l’âge de la puberté, l’exposition solaire moyenne, l’activité physique, le phototype, l’âge de la puberté, le nombre d’enfants, la prise de contraceptifs oraux, la durée du cycle menstruel et l’allaitement au sein. Il existait une relation entre le type de cheveux et la présence d’une AAG avec une AAG plus fréquente d’une part en cas de cheveux fins ou normaux versus cheveux crépus ou frisés et d’autre part en cas de cheveux mixtes à gras versus cheveux normaux à sec. De même, la présence d’une AAG était associée à la présence d’une canitie. Sur le plan mode de transmission génétique, l’AAG suivait essentiellement une filiation paternelle dans les deux sexes avec une transmission maternelle uniquement chez les femmes. L’impact psychosocial de l’AAG évalué par le DLQI mettait en évidence une altération plus importante chez les femmes que chez les hommes, chez les sujets jeunes plus que les sujets âgés, chez les sujets les plus instruits versus les sujets les moins instruits et chez les personnes célibataires versus les mariées ou les divorcées. Les antécédents de pathologies coronariennes familiales ont été plus fréquemment retrouvés chez les sujets atteints d’AAG que chez les sujets sains. La pression artérielle diastolique était plus élevée chez les hommes atteints d’AAG que chez les sujets sains. De même, chez les hommes, en cas de présence d’une AAG du vertex, le rapport périmètre abdominal sur tour de hanche était plus élevé que chez les sujets sains. Discussion : Nos résultats sont proches des résultats de prévalence des principales études de la littérature pour l’AAG chez l’homme et plus élevés pour l’AAG chez la femme. Cette fréquence élevée chez les femmes pourrait être liée à l’utilisation de la trichoscopie pour le diagnostic des formes débutantes. Contrairement à certaines études de la littérature, nous n’avons pas mis en évidence de relation entre l’AAG et certains facteurs épidémiologiques ou environnementaux. Le mode de transmission de l’AAG dans notre série suivant une filiation paternelle a été également relevé par d’autres études de la littérature. Ce mode de transmission suspecté par les études épidémiologiques est en discordance avec les données génétiques actuelles qui sont pour une transmission liée à l’X. L’impact de l’AAG sur la qualité de vie des sujets relevé dans notre étude confirme encore une fois que l’AAG ne constitue pas uniquement un problème esthétique, mais a également un retentissement important sur le plan psychosocial et sur la qualité de vie des sujets atteints. L’association de l’alopécie androgénétique à certains facteurs de risque cardiovasculaire rapportée dans différentes séries de la littérature a été également retrouvée dans notre étude.
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ItemAnalgésie péridurale pour accouchement sans douleur( 2018-01-08) SENHADJI LahceneLa douleur de l’accouchement est identifiée et décrite comme l’une des plus sévères. L’analgésie péridurale est une technique de choix, une stratégie proposée et pratiquée en salle de naissance chez toutes les femmes enceintes. Notre travail consiste en une étude descriptive observationnelle monocentrique concernant 120 parturientes présentant une grossesse monofoetale en présentation céphalique admises pour accouchement par voie basse quel que soit leur parité et leur gestité. L’objectif de notre travail est l’évaluation de la mise en place d’un protocole d’analgésie péridurale et l’appréciation du vécu de l’accouchement par nos parturientes. La Bupivacaïne est l’anesthésique local utilisé dans cette étude à de faible concentration 0,125% associé au fentanyl 0,5 μg ml-1. L’échelle visuelle analogique est l’outil d’autoévaluation choisi permettant de déterminer l’intensité de la douleur. Le profil épidémiologique des parturientes observées est celui d’une femme jeune d’un âge moyen de 28,1 ± 4,9 ans, sans comorbidités importantes. L’évaluation et la mesure de l’intensité de la douleur objective un travail obstétrical douloureux voire hyperalgique avec une EVA moyenne de 85,5±11,2 mm. L’initiation de l’analgésie est réalisée par l’administration d’un volume moyen de 10 ml de la solution. Le mode d’entretien est réalisé, au-delà de la première heure, à la seringue électrique à raison de10ml h-1. Les critères de jugement, pris en considération, sont l’EVA avant l’analgésie et son évolution durant l’accouchement, la survenue d’effets indésirables en particulier le bloc moteur, la durée de la première et de la deuxième phase du travail. Les variables qualitatives sont représentées par le succès de la technique, la qualité de l’analgésie, l’acceptabilité et la satisfaction maternelle. Les résultats sont satisfaisants. L’analgésie péridurale a permis de prendre en charge la douleur du travail obstétrical .Une différence significative dans la durée de la première et la deuxième phase de l’accouchement a été constatée entre les nullipares et les multipares[P<0,0001],et aussi dans l’intensité de la douleur[P<0,05].Les conditions pour un accouchement sous analgésie péridurale efficace et de qualité étaient réunis. Le facteur de méconnaissance n’entrave pas l’acceptabilité des parturientes de la technique, leur satisfaction est largement déterminée par le soulagement de la douleur et le bon déroulement de l’analgésie. En conclusion, cette étude confirme l’impact positif et la nécessite d’intégrer de façon systématique la péridurale comme technique d’analgésie dans la prise en charge de la douleur du travail obstétrical et de l’accouchement.
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ItemAnalyse des facteurs prédictifs de lésions coronaires à haut risque et d’évènements cardiovasculaires majeurs à 30 jours et à un an dans les syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST( 2018-05-24) BOUKERCHE FaroukIntroduction : La stratification du risque chez les patients atteints de syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST est l’étape primordiale de la prise en charge. Objectifs : Identification et analyse des facteurs prédictifs de lésions coronaires à haut risque et d’événements cardiovasculaires majeurs à 30 jours et à un an dans les syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST. Matériels et méthodes : Étude prospective incluant tous les patients admis au service de cardiologie du CHUOran pour SCA sans sus décalage du segment ST entre le 01 novembre 2015 et le 31 octobre 2016 avec un suivi s’étalant sur une année, les antécédents, les facteurs de risque, les éléments cliniques, électriques, biologiques, échocardiographiques et coronarographiques sont recueillis individuellement et avec le calcul des différents scores de risque (Grace ,TIMI, PURSUIT, FRISC, HEART scores…) et angiographiques (Syntax score, Jeopardy score, Duke coronary index, Gensini score…), les MACE à 1 mois et à 1 an ainsi que la mortalité cardiovasculaire ainsi que les lésions coronaires à haut risque responsables de mortalité significativement plus élevée à 1 an sont corrélés au différents éléments et scores avec analyse univariée, multivariée, analyse des courbes de survie, de survenue de MACE et de ROC . Résultats : 296 patients ont été inclus, les taux de MACE à 30 jours et à 1 an ont été respectivement de 5.1% et 13.2%, les taux de mortalité d’origine cardiovasculaire à 30 jours et à 1 an respectivement de 2.4% et 5.4%. Les lésions coronaires à haut risque selon l’étude sont définies par la présence de lésions hyperserrées, d’allure calcifiées, de type C (ACC/AHA), atteinte tritronculaire, atteinte significative du TCG, Syntax score ⩾ 20, Jeopardy ⩾ 8, Duke index ⩾ 63%, Gensini score ⩾ 78.5. Les facteurs prédictifs de lésions coronaires à haut risque en analyse multivariée sont le sexe masculin, diabète sous insuline, diabète ancien ≥ 10 ans, l’angor typique et récidivant, une fréquence cardiaque ≥ 100 bpm, KILLIP II à III à l’admission, les modifications du segment ST, le sous décalage du ST descendant, le sus décalage de ST en aVR, l’onde Q de nécrose, une HBA1c > 7.2% à l’admission, à l’échocardiographie une FEVG ≤ 55%, les troubles de la cinétique segmentaire et les pressions de remplissage élevées, à l’échographie des TSA, une EIM > 0.8 mm et l’atteinte des TSA (plaque ou sténose). Les facteurs pronostiques sont l’angor persistant et récidivant, les complications tardives (>48H de l’admission), le sous décalage du ST descendant, les troubles du rythme ventriculaire, une créatinine sanguine > 12.1 mg/l, des PAPs ≥50 mmHg à l’échocardiographie, un Syntax score ≥ 20, un Gensini score ≥ 78.5 et un traitement médical avec lésions non revascularisées. Conclusions: Le défi est de translater rapidement les données et résultats des études de l’évaluation du risque dans la prise en charge réelle et les décisions thérapeutique de nos patients. La promesse d’une médecine personnalisée passe par l’intégration des résultats des différents data des dossiers médicaux informatisé à travers le monde en temps réel.
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ItemAnalyse des facteurs prédictifs de mortalité à cour et à moyen terme dans l'insuffisance cardiaque systolique chronique( 2015-01-12) ALI LAHMAR Hadj MohammedIntroduction et problématique : L’insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente, grevée d’une morbimortalité très lourde. Sa prévalence dans le monde varie entre 1 et 2% de la population adulte et passe à 10% après 70 ans. Elle représente l’évolution ultime de nombreuses pathologies cardio-vasculaires, en particulier ischémiques et hypertensives. L’insuffisance cardiaque est associée à une lourde morbidité et mortalité. La survie est nettement inférieure à celle de certains cancers.Elle représente un problème majeur de santé publique, au coût de prise en charge le plus élevé parmi toute la pathologie cardio-vasculaire.Les connaissances sur la physiopathologie de l’insuffisance cardiaque ont considérablement évolué ces dernières années ; par conséquent, sa prise en charge a connu également beaucoup de progrès, où de nouvelles techniques ont vu le jour ces dernières années et ont permis d’offrir, à une certaine catégorie de patients, une amélioration fonctionnelle et surtout une meilleure survie. En conséquent, l’évaluation pronostique constitue actuellement une étape cruciale de la prise en charge, permettant de guider la décision thérapeutique en fonction du risque individuel. Objectif : Identifier et mesurer les facteurs prédictifs de mortalité à un an dans l’insuffisance cardiaque systolique chronique nouvellement diagnostiquée. Méthodologie : Nous avons effectué une étude analytique longitudinale prospective bi-centrique,avec un suivi d’un an. Résultats : 206 patients ont été recrutés avec un âge moyen de 54,9 ± 1.8 ans, un sex ratio à 1.9. La prévalence du diabète sucré est de 39,8%, l’hypertension artérielle à 30,1%. La maladie coronaire est présente dans 50,5%, la cardiomyopathie dilatée dans 30,1% et la cardiomyopathie toxique dans 1,9%. Le taux de mortalité est à12,7% (11,7%chez les hommes vs14,2%chez les femmes, p non significatif) et le taux de réhospitalisations était à17,6% (23,1% chez les hommes vs6,6% chez les femmes, p = 0.004). La plupart des paramètres cliniques, échographiques, biologiques et fonctionnels cités dans la littérature, ont démontré une valeur prédictive pronostique avec différents taux de sensibilité et de spécificité. En analyse multivariée, les résistances vasculaires pulmonaires (nouveau paramètre hautement sensible et spécifique, RR à 47), le BNP, le TAPSE, le dP/dt, la distance parcourue au test de marche de six minutes et la natrémie ont été des facteurs prédictifs de mortalité dans l’insuffisance cardiaque. La médiane de surviepar méthode de Kaplan-Meier est de 24 mois, sans différence de sexe.L’amélioration de la qualité de vie, mesurée par le test de marche de six minutes et le questionnaire de MINNESOTA,était spectaculairement améliorée chez les patients restés en vie. Enfin, L’évaluation des tendances de prescriptions médicamenteuses, en fonction de nouvelles recommandations internationales, est assez rassurante dans la mesure où les nouvelles molécules ayant permis une réduction importante de la morbimortalité dans l’insuffisance cardiaque, sont largement prescrits chez nos patients.
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ItemAnalyse rétrospective portant sur l'irradiation hypofractionnée dans le cancer du sein: Expérience du service de Radiothérapie CHUO( 2015-06-19) BECHEKAT CherifaLe cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins, il vient en tête des cas recensés en Algérie avec 11.000 nouveaux cas/an. Contrairement à l’Occident, en Algérie le cancer du sein touche plus particulièrement les jeunes femmes entre 35 et 49 ans, avec un âge moyen de 46 ans selon l’étude de l’INSP 2002, La moyenne d’âge au niveau mondial est de 69 ans. L’objectif de notre étude est l’analyse rétrospective d’une série de patientes traitées par radiothérapie hypofractionnée du cancer du sein et ce du 01/01/2007 au 31/12/2007 au service de radiothérapie du CHU Oran : 213 patientes porteuses de cancer du sein tous stades et tous âges confondus traitées au sein de notre service pour une radiothérapie prophylactique après un traitement chirurgical radical. Les âges extrêmes étaient entre 23 ans et 75 ans, le lieu de résidence fréquent pour les wilayas d’Oran (35.7%) Tlemcen (21.1%) et Sidi Bel-Abbes (6.6%).Les tumeurs classées T2 sont les plus fréquemment retrouvées avec une fréquence de 50.2% ; 141 patientes ont eu une irradiation hypofractionnée à la dose de 3 Gy par séance et 72 patientes ont été traitées a la dose de 3,4 Gy.la survie globale à 5 ans était de 50,06 mois et à 7 ans de 85,51 mois. Seulement 8 patientes ont fait une récidive locale et 23 ont fait des métastases à distance, aucune de nos patientes a présenté des signes de toxicité tardive due à la radiothérapie. Dans notre étude nous avons mis en évidence que le protocole de 36Gy en 12 fractions, 3Gy par fraction a des résultats très proches voire similaires à celui de 34 Gy en 10 fractions ; 3,4 Gy par fraction et ce sur le plan de la survie globale, survie sans récidive mais encore sur le plan radiobiologique (équivalence de dose, BED, NSD).Les perspectives offertes par ce travail sont de choisir un protocole d’irradiation hypofractionnée, de l’appliquer et par la suite élargir l’échantillon d’étude et étaler la surveillance sur plusieurs années (au moins ans) afin de rechercher les séquelles tardives de cette radiothérapie.
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ItemAnastrozole en première ligne d’hormonothérapie dans le cancer du sein localement avancé et/ou métastatique avec récepteurs hormonaux (RH) positifs et HER2Neu négatifs chez la femme ménopausée.( 2022-07-14) GHAZLI Soumeya Ep AMEURIntroduction : Le cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique dans le monde par sa fréquence. Environ 75% des cancers du sein sont RH+HER-. Depuis les années 1980, l’hormonothérapie est utilisée dans le traitement de ce sous type en situation métastatique. Elle reste le traitement standard en première ligne en l’absence de crise viscérale. Plusieurs études ont permis d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’Anastrozole confirmant son intérêt chez les patientes ménopausées avec cancer du sein avancé hormonosensible, avec des survies sans progression médianes allant de 11 à 13 mois. Objectif : L’objectif de notre travail était d’étudier l'efficacité en termes de survie sans progression (SSP) de l’Anastrozole en traitement de première ligne chez les patientes atteintes de cancer du sein localement avancé et/ou métastatique avec récepteurs hormonaux positifs et Her2neu négatif. Patientes et méthodes : Pour répondre à ces objectifs, une étude prospective observationnelle a été menée sur une période de 5ans, du 10 Janvier 2016 au 03 Février 2021 au sein du service d’Oncologie Médicale d’Oran. Ont été incluses des patientes âgées de plus de 18 ans, toutes atteintes de cancer de cancer du sein localement avancé et/ou métastatique à récepteurs hormonaux positifs et ne surexprimant pas l’HER2Neu. Les patientes avaient reçu l’Anastrozole 1mg/jour jusqu’à la progression confirmée de la maladie. Chez les patientes pré ménopausées et éligibles au traitement de l’étude, une suppression ovarienne chimique par un analogue de LHRH a été utilisée à raison d’une injection tous les 28 jours. Résultats : Nous avons inclus cinquante-quatre patientes dont l’âge médian est de 57 ans (extrêmes, 36-75). Quatre-vingt-sept pour cent des patientes avaient un statut de performance de score 0-1. Le stade IV de novo était prédominant (52%). Toutes les patientes avec récidive étaient hormonosensibles. Quarante-deux patientes avaient une atteinte osseuse (77,8% cas) et 35 patientes avec une atteinte viscérale (64,8% cas). Les sites métastatiques étaient multiples chez 31 patientes (57,4% cas). Globalement, nous avons administré pour toutes les patientes, l’Anastrozole 1mg quotidiennement jusqu’à la progression confirmée de la maladie. Quarante-neuf patientes (91%) avaient reçu le traitement en continu. La durée médiane de l’administration du traitement était de 15 mois (extrêmes 1-47 mois). Après un suivi médian de 21,5 mois, la médiane de survie sans progression (SSP) chez les patientes en intention de traiter était de 17 mois (IC 95%, 12,66– 21,33) avec un taux de SSP à 1an et à 3ans de 69,3% et de 15,1% respectivement. Le taux de réponse objective était de 20,4% (IC à 95% : 11,1- 31,5) avec une durée médiane de 25 mois (11-34 mois). Le taux de bénéfice clinique (RC+RP+SD≥24 semaines) était de 83,3%. La médiane de survie globale chez les patientes en intention de traiter était de 48 mois (IC 95%, 28,18-67,81), avec un taux de SG à 3 ans et à 5 ans de 59% et de 38% respectivement. Les manifestations musculo-squelettiques représentaient la principale toxicité. Les toxicités de grade 3 étaient : l’arthralgie (1 cas) et l’HTA (1 cas). Des évènements thrombo-emboliques étaient notés dans 3,7 % des cas. Parmi les trente-sept patientes présentant au moins un symptôme avant le début de l’Anastrozole, un bénéfice clinique a été obtenu chez 31 d’entre elles, ce qui représente 83,8% des cas (57,4% de la population globale). Ce bénéfice était plus fréquent sur la douleur. Conclusion : L’Anastrozole est efficace en traitement de première ligne chez des patientes atteintes de cancer du sein RH+HER2Neu- avec un profil de tolérance acceptable.
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ItemAnesthésie ambulatoire du sujet âge dans la chirurgie de la cataracte(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Hammouche, AssiaIntroduction . Selon l’ONS, L’Algérie est entrée dans une phase de vieillissement démographique, L'état de santé de la plupart des sujets âgés est caractérisé par la présence de plusieurs maladies de gravité différente chez la même personne. Âge, qui affecte les principales fonctions physiologiques de l’organisme, est un facteur de morbi mortalité per et post opératoire indépendamment des comorbidités préexistantes. Certaines de ces maladies sont liées au vieillissement comme la cataracte, qui est la principale cause de cécité dans le monde, c’est une pathologie invalidante qui entraine une perte d’autonomie et c’est la pathologie la plus fréquente qui conduit les patients âgés au bloc opératoire. L’objectif principal de notre étude prospective observationnelle et monocentrique est d’Identifier les caractères épidémiologiques du sujet âgé programmé pour une chirurgie de la cataracte en mode ambulatoire. • Ainsi que L’évaluation de l’efficacité et la tolérance de la péribulbaire et L’identification des défaillances organisationnelles qui interfèrent au développement de l’anesthésie ambulatoire. Matériels et méthodes: L’étude a colligé 300 patients âgés de 65 ans et plus indépendamment du sexe programme pour une chirurgie de la cataracte durant une période de 22 mois allant du 2017 à 2019 Résultats : La moyenne d’âge de nos patients est de 73,14± 6,74 ans, [ 65 à 97] et un sexe ratio a1,83 La tranche d’âge la plus fréquente est de 65 a 74 ans 94,67 % (n = 284) de nos patients ont des ATCD médicaux une association est constaté chez 45 % (n = 135) la moyenne d’âge des patients qui ont des comorbidités est de 73,31± 5,14 Il y a une prédominance des maladies cardiovasculaires 70 % (n = 210), suivi du diabète 32,33 % (n = 97).les patients ont recours à des médicaments à hauteur de 89,7 % (n = 269), L’association de plusieurs médicaments est observée dans 56 %$ L’âge influe sur, le diabète et les maladies cardiovasculaire, le nombre de maladie, la polymédiction est le score ASA, le sexe n’influence pas sur l’existence de comorbidités. p = 0,72 ni sur la prise médicamenteuse L’ HTA est retrouvée chez plus de 58% Les pics hypertensifs représentent la complication peropératoire la plus fréquente, 39,33% n= 118 La polymédiction est un problème majeur dans cette population avec risque d’interaction avec les agents anesthésiques CONCLUSION La cataracte est une pathologie liée à l’âge, réalisée le plus souvent sous loco régionale elle permet de repousser les limites des indications opératoires chez cette tranche d’âge ayant des antécédents cardiovasculaires et respiratoires importants et permet le passage au concept fast-tracking qui représente un circuit court confortable et sécurisé, et qui Favorise la réhabilitation et la mobilisation précoce de cette population vulnérable.
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ItemAnesthésie pour chirurgie inguinale chez l’enfant(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Bouguebs, AminaL’anesthésie locorégionale (ALR) pédiatrique est en évolution continue, surtout par l’introduction de l’échographie qui prend actuellement une place de plus en plus importante en anesthésie réanimation. L’échographie permet de faciliter le geste tout en diminuant, le temps de sa réalisation et la dose de l’anesthésique local nécessaire, ce qui permet d’améliorer l’efficacité et la sécurité du geste. L’objectif principal de cette étude prospective est de comparer l’analgésie per et post opératoire obtenue par le BIIH sous contrôle échographique et l’anesthésie caudale pour la chirurgie du canal inguinal chez l’enfant. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective, randomisée, comprenant 100 enfants âgés moins de 7 ans, de grade I ou II de la classification ASA programmés pour une chirurgie du canal inguinal unilatéral et répartis au hasard en deux groupes. Groupe AC en nombre de 50 enfants soumis à une anesthésie caudale en injection unique de 1 ml/kg de Bupivacaïne à 0,25% et le groupe BIIH en nombre de 50 enfants soumis à un bloc Ilioinguinal-Iliohypogastrique en injection unique de 0,1 ml/kg de Bupivacaïne à 0,25%. Les deux techniques sont réalisées sous sédation inhalatoire par du Sévoflurane. Les paramètres hémodynamiques (FC, PAS et PAD) et la fréquence respiratoire ont été relevés en peropératoire. En postopératoire tous les enfants ont reçu du paracétamol 15 mg/kg chaque 6 heures, une évaluation de l’analgésie par le score OPS chaque heure pendant les 4 premières heures postopératoires, les effets secondaires ont été notés. Les enfants ont été libérés 4 heures postopératoires, l’évaluation ainsi que la prise en charge de la douleur étaient achevées à domicile par les parents. Résultats Les deux techniques anesthésiques ont procuré une analgésie per et postopératoire de bonne qualité. Les accidents et incidents retrouvés dans cette étude étaient pour l’AC, la résistance à l’injection de l’AL (6%), et l’injection vasculaire (4%). En postopératoire la persistance du bloc moteur à la 5ème heure postopératoire a retardé la sortie d'un enfant (2%). Pour le BIIH, aucune complication n’a été notée et le taux de réussite était à 100 %. Conclusion Le BIIH est une technique simple et sure pour la chirurgie du canal inguinal unilatéral, surtout par l’apport de l’échographie qui a permis une meilleure sécurité grâce à la visibilité des structures anatomiques, la réduction du volume des anesthésiques locaux ainsi que l’amélioration du temps d’installation du bloc sensitif.
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ItemAnémie et carence martiale préopératoire en milieu chirurgical chez l’adulte au CHU d’Oran : Prévalence et morbi-mortalité.( 2023-05-03) RACHED SouadIntroduction : L’anémie préopératoire est régulièrement retrouvée en milieu chirurgical, elle représente la 10éme préoccupation selon l’OMS. Vulnérable par ces conséquences d’une part et par sa demande fréquente en transfusion sanguine pouvant entrainer une morbi-mortalité postopératoire. Objectif : Estimer la prévalence de l’anémie et de la carence martiale en préopératoire et rechercher les facteurs associés à l’anémie chez les patients adultes prévu pour une chirurgie élective. Il s’agit d’une étude épidémiologique, prospective, observationnelle a visé analytique réalisée au niveau du service de chirurgie générale et de cancérologie au CHU d’Oran sur une durée de 2018 à 2020, chez des patients opérés pour chirurgie, non sélectionné et élective. L’anémie est définie par une hémoglobinémie <13g/dl chez l’homme et < 12g/dl chez la femme, la carence martiale absolue définie par une Ferritinémie < 30 g/l et CST< 20% et la carence martiale fonctionnelle par une Ferritinémie 100 g/l. Résultats : Nous avons colligé 448 patients, une anémie préopératoire a été retrouvé chez 227 patients soit une prévalence de 50,7% ,repartie en anémie légère (47%), modérée (49%) et sévère(4%) avec une moyenne d’âge de 54,6 ±16,5 ans (P=0,01) , un sex-ratio (H/F) de 0,50 et un taux moyen d’hémoglobine de 10,6 ± 1,3g/dl vs 13,8 ± 1,1g/dl (P <10-3). la carence martiale est retrouvée chez 75% (170 /227) patients anémiques, répartie en carence martiale absolue (61,8%) et carence martiale fonctionnelle (38,2%). L’analyse par régression logistique multivariée a montré que le sexe : ORa=13,9 ;IC95%[6,62-29,6),la chirurgie thyroïdienne :(ORa=9,42 ;IC95%[1,09–8,13],sénologique :(OR=12,5 ;IC95%.2,28–21,8) , hépatobiliaire (OR=5,05 ;IC95% 2,23–11,6) et les complications spécifiques postopératoires infectieuse :OR=6,70 ;IC95%1,76–25,4),cardiaque :OR=21,87 ;IC95%1,90252,2), respiratoire :OR=17,45 ;IC95% 1,36-224,1) étaient significativement associés à l’anémie par carence martiale. cependant l’impact de l’anémie par carence martiale sur la mortalité et la durée moyenne de séjour hospitalier n’est pas significatif. Conclusion : Notre travail a illustré une prévalence élevée de l’anémie préopératoire et de la carence martiale chez les patients en préopératoire. La survenue accrue de morbidités postopératoires dans cette population incite une prise en charge de la carence martiale en préopératoire avant toute chirurgie. Cette étude a des implications potentielles dans l’intérêt d’une prise en charge de l’anémie afin de réduire les effets indésirables postopératoires.
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ItemAppendicite aigue non compliquée( 2020) Remache, DalilaL’objectif de ce travail résidait dans une étude comparative entre attitude conservatrice (antibiothérapie) et attitude chirurgicale dans la prise en charge de l’appendicite aigue non compliquée de l’adulte. Cette étude prospective, randomisée, mono centrique a été réalisée au CHU Constantine sur une période de trois années avec un suivi d’un an. Deux groupes de 50 patients chacun ont été constitués sur la base de critères cliniques, biologiques et radiologiques préalablement établis. *Les patients du groupe antibiotique ont bénéficié dans un premier temps (premier palier) d’une mono thérapie à base de métronidazole (500mg X 3/j sur une période de 24 à 48h), suivie en cas de non amélioration d’une bi-thérapie (2ème palier) associant métronidazole et céfazoline (1gx4/j) sur une nouvelle période de 24 à 48h, le tout sous une stricte surveillance des critères clinico-biologiques et radiologiques. Le traitement étant continué en ambulatoire pour une durée totale de dix jours. En cas de non amélioration un troisième palier a été envisagé (intervention chirurgicale). *Concernant le groupe chirurgie, l’appendicectomie a été effectuée par voie de Mac Burney. *Notre critère de jugement principal a été basé pour les deux groupes sur l’efficacité de la thérapeutique adoptée. - Pour le groupe antibiotique, le traitement a été considéré comme efficace en cas d’amélioration des signes et en l’absence de récidives et ce durant l’année de suivi. Nous avons ainsi constaté que l’antibiothérapie a permis à la phase initiale (1er et 2ème paliers) d’éviter l’intervention chirurgicale dans 90% des cas (86% sous monothérapie et 4% sous bithérapie). Après un an de suivi, ce taux d’efficacité a régressé de 20% du fait du nombre de récidives colligées (10). Néanmoins ce taux d’efficacité de 70% demeure très appréciable. -Pour le groupe chirurgie, le traitement a été jugé efficace en cas de confirmation histologique du diagnostic. Ceci a été le cas dans 90%, les 10% restants étant représentés histologiquement par un diagnostic d’appendice catarrhal ne justifiant nullement l’acte opératoire. *Ainsi s’il s’est avéré que le traitement chirurgical demeure le plus efficace (90% versus 70%, p=0,012), il n’en demeure pas moins que le traitement antibiotique demeure séduisant, et ce d’autant que la chirurgie n’est pas dénuée d’un risque de morbidité non négligeable (6% d’infections pariétales, 4% d’occlusions sur brides, 2% d’éventrations). Au total, si le traitement chirurgical demeure incontournable surtout dans les formes compliquées, il n’en demeure pas moins que l’attitude conservatrice représente à nos yeux une bonne alternative dans la prise en charge des AANC, sous réserve d’un consentement du patient et d’une surveillance stricte immédiate et à distance.
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ItemApplication de la médecine factuelle à la chirurgie de la lithiase biliaire( 2011-06-01) Dr LOUDJEDI-MOUEDDENLa médecine factuelle ou Evidence based medicine constitue un nouveau paradigme de raisonnement médical et de prise en charge des malades. Les applications en chirurgie ne sont pas nombreuses : British Médical Journal BMJ « décider pour traiter » première édition en a publié deux ; le cancer du rectum et le reflux Gastro eosophagien. Une troisième application est en voie de publication, elle concerne le cancer gastrique. Ceci dénote l’originalité et la complexité de notre étude vu le manque de références, le domaine bien limité qui est la chirurgie. La médecine évolue toujours avec plusieurs inconnues ce qui rend la logique un phénomène aléatoire, la connaissance grandissante de ces variables impose une démarche « pseudo cartésienne » du processus de prise en charge des malades L’expérience based médecine ou la médecine basée sur l’expérience est une alternative empirique de l’evidence based médicine. Elle est basée sur l’expérience, l’intuition, elle utilise l’art de guérir la liberté thérapeutique elle utilise un choix passif des sources et elle se soucie peu ou pas de la lecture critique. Longtemps prônée par des leaders d’opinions au niveau de leurs services, le moment est venu de passer d’une médecine empirique vers une médecine pragmatique en vue d’une meilleure prise en charge des patients. Le choix des patients pour être traité ou non suivant les principes de la médecine factuelle est à débattre, (comme les malades qui refusent de se faire opérer par une cœlioscopie). Ceci constitue aussi une limitation de la procédure. Mais ça ne pose pas un grand problème à l’ère de l’internet où les malades se documentent et demandent toujours une optimisation de leur prise en charge en matière de soins. Il nous faut un changement dans nos réflexions, nos prises de décisions médicales avec le respect des principes de base de la médecine, on ne peut s’engouffrer dans une ère du « Diktat de la preuve », nous n’arriverons jamais à prouver toutes nos actions ni toutes nos prises en charge, néanmoins un ordonnancement dans nos idées, le développement d’un esprit de synthèse, de critique, et surtout d’analyse de situations auxquelles nous sommes confrontés dans notre pratique, apporterait une démarche et une assurance qualité dans notre exercice. Une question reste toujours posée : sommes-nous devant un nouveau mode qui va révolutionner la médecine en progressant à la même vitesse que les technologies de l’information et de la communication car d’après le Spectrum : 10 des 40 meilleurs experts mondiaux considèrent que les 10 prochaines années seront marquées par l’association Internet + Santé. Ou bien nous sommes devant un phénomène à la mode qui va faire un effet « feu de paille ». Nous penchons vers la première hypothèse car nous sommes à la croisée des chemins entre la médecine et la technologie. Aussi parce que la médecine évolue en même temps que la technologie et dépend beaucoup de cette dernière. Le médecin des décennies qui vont venir, devra faire face d’une part à une technologie très performante qui respectera les règles de l’aide au diagnostic et la prise de décision médicale, d’autre part à des malades de plus en plus connaisseurs de leur maladie qu’il faudra convaincre et leur donner des explications précises. La médecine factuelle pourrait perturber le jugement clinique, dans la mesure où la recherche de données probantes remplace la capacité de jugement du médecin et produit comme résultat des protocoles d’action clinique qui enlèvent potentiellement toute initiative aux médecins et au personnel soignant. Un autre challenge attend les médecins de demain : comment va-t-on enseigner la médecine dans les décennies à venir ? Devrions-nous passer de l’enseignement de la médecine à l’apprentissage des sciences médicales incluant la médecine, les technologies de l’information, l’anglais ou une autre langue étrangère prédominante ? Par analogie on peut revenir des siècles en arrière en faisant allusion à nos ancêtres médecins arabo-musulmans qui n’ont jamais été que de simples médecins à notre instar mais des savants qui maitrisaient les différentes sciences humaines et les sciences exactes. Notre travail est réussi dans sa démarche qui semble juste et adéquate aux conditions locales de son application, néanmoins on reste sceptique et critique concernant les moyens tant sur le plan pratique que sur le plan pédagogique. Ceci est du a plusieurs facteurs environnementaux : a) l’absence de construction d’une pensée factuelle au sein de nos hôpitaux et de nos universités. b) l’impossibilité de passer d’une médecine basée sur l’expérience à une médecine basée sur les faits. c) Le poids de plusieurs années d’exercice et de prise de décisions médicales des fois sans aucun fondement rend la tache des médecins qui veulent appliquer cette médecine difficile mais pas impossible à condition qu’il se mette dans le cadre d’une intelligence « connective » des étudiants qui communiquent de plus en plus entre eux et commencent à déceler les limites de leurs enseignants. A ce niveau surgit un véritable danger qui est le choc de générations, alors faut-t-il passer par une phase de transition qui comprendra 1. Plus de communication entre étudiants et enseignant 2. Décloisonnement du système médical 3. Plus de participation des étudiants à construire leur manière de pensér leur prise en charge du malade. A toutes ses réserves s’ajoute tous les inconvénients de la chirurgie ou pour être plus précis les spécialités chirurgicales qui ne font que rendre ces taches plus difficiles
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ItemApplication de la médecine factuelle à la chirurgie de la lithiase biliaire( 2011-06-01) Dr LOUDJEDI-MOUEDDEN Ismet - SalimEvidence based medicine is the conscientious, explicit, and judicious use of current best evidence in making decisions about the care of individual patients This must go through four steps. 1. The formulation of a clear clinical question 2. Research of facts documented 3. Analysis of the results 4. Application of the results in clinical practice. Our choice of application has been the surgery of biliary tract stones given its frequency, its complexity which involves answering several clinical questions. Our experimental schema has been likened to a non-comparative cohort study (patients were «exposed to evidence-based medicine».) Need to calculate the percentage of patients who could join this particular approach and observe a follow-up (not very long given the mildness of the disease) No special statistical study has been mandatory since it is an observational study. The application should pass through - The formulation is possible or not and under what conditions. - Documentary research on MEDLINE and Cochrane - Results analysis: through the critical reading of the articles collected Finally, practical applications in analyzing the results as a percentage of membership or not. The conclusion this work is that evidence-based medicine is always applicable using a phenomenon of weighting between different tripods of evidence-based medicine, the research of documentary sources, the status and competence, and values of the patient. The educational component was of capital importance, for applying evidence- based medicine, he must teach students everything confused levels Key words: evidence-based medicine, biliary tract stones, non-comparative cohort, weighting, pedagogy.
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ItemApport de la chirurgie endoscopique dans le traitement de l’hydrocéphalie pédiatrique. Etude prospective au service de neurochirurgie du C.H.Oran( 2018-02-28) DAOUD SouadL’hydrocéphalie est l’une des anomalies neurologiques les plus fréquentes en neurochirurgie pédiatrique. Elle engage non seulement le pronostic fonctionnel, mais aussi le pronostic vital. L’hydrocéphalie peut s’observer chez l’enfant à tout âge, en pratique il est indispensable de distinguer les formes anténatales, les formes du nourrisson, et celle du grand enfant, elle s’oppose par leur fréquence relative, leur étiologie, leur aspect clinique, et leur évolutivité. Le traitement de l’hydrocéphalie est neurochirurgical, son principe est d’établir un libre écoulement du LCR de son siège sécrétion intra ventriculaire vers le site de résorption veineux. Les dérivations internes par implantation de shunts ont été pour de nombreuses années le traitement quasiment unique de l’hydrocéphalie mais aussi l’objet de deux types de complications ; Infectieuses et mécaniques. Justement c’est les fréquences des dysfonctionnements des valves de dérivation qui a pousséle neurochirurgien à maitriser la chirurgie endoscopique notamment la ventriculocisternostomie et la coagulation des plexus choroïdes. Cette technique déjà connue depuis le début du 20esiècle, a pris une réelle importance et a prouvé son innocuité et son efficacité au cours de ces dernières années, grâce aux progrès techniques et à l’amélioration du matériel endoscopique. .Le but de notre travail est de rapporter l’expérience du service de Neurochirurgie de CHU d’Oran dans le traitement de l’hydrocéphalie pédiatrique par chirurgie endoscopique,à travers uneétude prospective, s’étalant de 1er octobre 2015au 30 septembre 2016, nous avons réalisé 67 procédures endoscopiques (VCS et/ou CPC), chez 63patients, âge inferieur à 15ans dont quatre ont été opéré à deux prises ; avec une moyenne d’âgede 20.38 mois +/- 43.8 et un sexe ratio d’environ 3filles pour 2 garçons. Dans notre population d’étude, les cas malformés sont majoritaires (50 cas soit 75%) ce qui explique la fréquence des anomalies anatomiques et difficultés techniques confronte lors de nos procédures Nous avons recense 17 complications dans le post opératoire immédiat, dont les plus fréquentes sont les crises convulsives (15%) suivie de la collection sous durale (6%) et fistule du LCR à travers la cicatrice de cuir chevelu (3%).Par contre les complications infectieuses(méningite ou ventriculite) nous avons enregistré un seul cas soit 1%. L’évolution de nos patients est marquée par la survenu de deux décès, ce qui représente un taux de létalité de (3%). Dans notre série, le succès de la VCS a été défini par la régression complète et durable de la symptomatologie ou l'amélioration clinique incomplète associée à la disparition des signes d'hydrocéphalie à l'imagerie. Selon notre définition, le taux de succès du traitement endoscopique de l’hydrocéphalie dans notre série est de 74,62 % comparable avec les autres séries de la littérature. Nos résultats sont relativement, satisfaisants et nous encourage à continuer le traitement des hydrocéphalies par chirurgie endoscopique et généralisé l’indication de cette chirurgie pour les autres pathologies neurochirurgicales notamment hypophysaires et rachidiennes.
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ItemApport de la coeliochirurgie dans la cure des tumeurs surrénaliennes par voie transpéritonéale, Technique-Résultats( 2019-04-08) BELKADI ABdennourIntroduction : Les glandes surrénales sont d`accès difficile et leur exérèse peut être à la fois exigeante et contraignante. Depuis sa première réalisation en 1992, la surrénalectomie laparoscopique s’est imposée comme le gold standard dans la plupart des indications. Plusieurs techniques laparoscopiques ont été décrites : nous utilisons la voie transpéritonéale, le patient étant en décubitus latéral. Notre étude a pour but d’évaluer l’intérêt de la voie laparoscopique dans la réalisation de la surrénalectomie puis de vérifier sa faisabilité et sa fiabilité dans le traitement de diverses tumeurs surrénaliennes. Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective et prospective descriptive. Entre janvier 2010 et janvier 2017, nous avons réalisé 45 surrénalectomies (gauches = 19, droites = 26) pour masse surrénalienne qu’elle soit sécrétante ou de découverte fortuite lors d’un examen radiologique. Résultats : L’âge moyen des patients était de 43,24 ans (17 à 77 ans) avec un sexe ratio de 0,36. L’indice, de masse corporelle (IMC) était de 26,66 ± 3,97 kg/m2. Trente (30) patients (68,1 %) étaient classés ASA II. La taille moyenne des tumeurs était de 56,13 mm (10-180 mm). Les incidentalomes représentaient 42 % (19 patients) ; les tumeurs sécrétantes se répartissaient de la manière suivante : hypercortisolisme : 7 %, hyperaldostéronisme primaire : 11 %, phéochromocytome : 36 %. L’intervention était réalisée sous anesthésie générale (après préparation pharmacologique selon le cas), la surrénalectomie était totale et unilatérale par voie latérale transpéritonéale. La durée opératoire moyenne était de 140,88 min (90-240). Cinq (5) conversions étaient nécessaires, dont 3 pour hémorragie (2 plaies de la veine cave et une perte de contrôle de la veine surrénalienne principale). La morbidité est de 8,8 %, le plus souvent d’ordre médical (hypotension, ISA). Un patient a été réopéré pour abcès sous-phrénique. Un décès est survenu en postopératoire suite à un AVC massif. Le séjour hospitalier est de 5,29 (3-14) jours lors de la cœlioscopie et 8,29 (5-16) jours en cas de conversion en laparotomie. Cette série a été comparée à celles de la littérature et les résultats retrouvés sont globalement similaires. Conclusion : La surrénalectomie laparoscopique par voie latérale transpéritonéale est une procédure sûre, efficace et reproductible. Elle est particulièrement adaptée pour les lésions bénignes de petite taille qu’elles soient sécrétantes ou non sécrétantes. Elle exige, toutefois, une collaboration périopératoire multidisciplinaire étroite. D’excellents résultats sont notés à court et à moyen terme.
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ItemApport de la curiethérapie de haut débit de dose guidée par l’imagerie 3D dans la prise en charge des maladies porteuses de cancer du col utérin dans l’ouest Algérien.( 2022-02-16) BENARBIA MahiedineEn Algérie, le cancer du col utérin constitue un véritable problème de santé publique par sa fréquence et surtout par sa mortalité (3ème cause de décès chez les femmes en 2018). La curiethérapie joue un rôle important dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer du col utérin de stades I à IV. Les modalités de cette technique thérapeutique ont bien évolué ces dernières décennies grâce à l’intégration de l’imagerie (TDM et surtout IRM), et au développement des projecteurs de source, donnant naissance à la curiethérapie tridimensionnelle guidée par l’imagerie. De nombreuses études ont démontré le bénéfice en termes de contrôle local et de protection des organes à risque au profit de la curiethérapie 3D par rapport à la curiethérapie 2D. Notre travail, mené au service de radiothérapie à l’EHS Emir Abdelkader d’Oran, se propose de rapporter l’expérience de notre service en ce qui concerne la prise charge des patientes atteintes du cancer du col utérin localement avancé et précoce par cette technique innovante. 185 patientes atteintes du cancer du col utérin ont été colligées sur une période de quatre ans, subdivisées en deux groupes de traitement : groupe A, comportant 91 patientes ayant reçu une curiethérapie de la voûte vaginale à visée prophylactique, et le groupe B comportant 95 patientes ayant reçu une curiethérapie utérovaginale en association avec la radiothérapie externe ± chimiothérapie à visée curative. Avec un âge moyen de 55.2 ans et un délai de prise en charge moyen par radiothérapie et/ou curiethérapie de 5.8 mois, on retrouve que le stade IB est majoritaire dans le groupe A avec 82.4%, ainsi que le stade IIB est prédominant dans le groupe B avec 93.6%. Les taux respectifs à 3 ans et à 5 ans de la SSR, la SSM, et la SG des femmes ayant reçu une curiethérapie du fond vaginal avec ou sans radiothérapie externe est de 90.4% et 83.2%, 86.9% et 77.1%, 97.1% et 95.1%, avec une toxicité tardive ne dépassant pas les 5%.Cependant les taux respectifs à 3 ans et à 5 ans de la SSR, SSM, et SG des femmes ayant reçu une curiethérapie utérovaginale des cancers du col utérin localement avancés est de 83.9%, 75.6% et 73.4%, 85.7% et 83.3%, avec une toxicité tardive de grade 3 essentiellement urinaire (11,7%). L’étude comparative des deux bras de traitement du groupe A (curiethérapie du fond vaginal avec ou sans radiothérapie externe) en postopératoire, montre une supériorité du traitement combiné (CV+RTH) avec une différence statistiquement significative en terme de SSR et SSM. Par ailleurs l’étude de corrélation dose-effet et paramètres dosimétriques moderne de la population d’étude du groupe B montre qu'une dose de 80Gy au niveau du HRCTV est nécessaire pour obtenir un taux de contrôle locale supérieur à 90% avec possibilité de moduler la dose au niveau du HRCTV en fonction des paramètres cliniques (taille tumorale et le taux d’hémoglobine) ou encore en fonction d’une éventuelle chirurgie de clôture. Notre étude a permis de montrer l’importance de la curiethérapie dans le traitement du cancer du col utérin à visée prophylactique et surtout à visée curative, assurant un excellent contrôle local, avec une toxicité acceptable. Cependant, un nombre plus important de malades et un recul plus long sont nécessaires pour mieux valider ces résultats.
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ItemApport de la cytoponction thyroidienne dans le diagnostic etiologique et la prise en charge des goitres nodulaires(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Ouanes, NadiaLe but principal de cette étude est d’établir un diagnostic cytologique des NT et d’en évaluer la performance, en corrélant ses résultats à ceux de l’examen histologique pour les patients opérés. Les autres objectifs sont de rechercher les facteurs cliniques, échographiques et cytologiques prédictifs de malignité. C'est une étude transversale prospective à visée descriptive qui s’est étalée sur une période de plus de 3 ans. Elle a porté sur 1003 patients des deux sexes et de tout âge, adressés par leur médecin traitant pour une cytoponction à visée diagnostique de NT. La méthodologie suivie pour réaliser le diagnostic cytologique a comporté un interrogatoire, un examen clinique, un bilan biologique (TSH systématique et dans certains cas CT et anticorps anti TPO) et une échographie cervicale. A l’issue de ces investigations, la cytoponction thyroïdienne est réalisée par capillarité et était échoguidée si nécessaire. L’analyse des prélèvements s’est faite grâce à une observation au microscope optique. La population étudiée était caractérisée par une prédominance du sexe féminin (sex ratio (F/H) : 9/6, un âge moyen de 48 ± 13 ,8 ans et une taille moyenne des nodules de 2,7 ± 0,9 cm avec des extrêmes de 0 ,7 à 5,6 cm. Les nodules de notre population appartiennent surtout aux scores 2 et 3 de la classification EU-TIRADS (taux de 46,4% et 37% respectivement). Les scores 4 et 5 sont faibles (7,5 % et 9,2% respectivement). Le taux de nodules présentant des cytologies ʺnon-diagnosticʺ, ʺbéninʺ, ʺʺde signification indéterminéeʺ, ʺnéoplasme folliculaire ou oncocytaireʺ, "suspect malinʺ et "malinʺ étaient respectivement de : 6.5%, 66.8%, 3.2%, 7.5%, 8% et 8.1%. Ces taux corroborent ceux établis par la classification de Bethesda ainsi que ceux d'autres auteurs. Ainsi, la majorité des nodules de notre population étaient de type bénin ce qui est souvent observé dans la littérature. Après le diagnostic cytologique, 540 soit 53.8% des 1003 patients ont été orientés en chirurgie. La population ayant bénéficié d’un acte chirurgical était caractérisée par un âge moyen plus élevé, une dominance du sexe masculin, des NT de taille supérieure et la présence de signes de compression comparativement à ceux observés dans la population non opérée. L’histologie des patients opérés retrouve 30% (162/540) cas de nodules malins avec prédominance de carcinomes papillaires (88.8%). Le reste des nodules malins était réparti comme suit : 5.6% carcinomes médullaires, 3% carcinomes anaplasiques, 1.4% carcinomes vésiculaires, 0.6% lymphomes, 0.6% métastase intra thyroïdienne d’un lymphome de Hodgkin. les 378 nodules bénins soit 70% des 540 cas orientés vers la chirurgie, est un chiffre incontestablement excessif. Nos résultats révèlent une relation statistiquement significative (p 0.05) entre le diagnostic de malignité et certains signes cliniques et paracliniques tels que la notion d’irradiation cervicale dans l’enfance, la présence de nodule unique, l'évolution rapide du nodule, la présence d’adénopathies cervicales et une TCT élevée. Les caractères échographiques prédictifs de malignité des NT sont la forme irrégulière, l’aspect hypoéchogène et solide, la présence des microcalcifications, y compris les caractéristiques des nodules de score 5 d’EU-TIRADS. La relation statistique n'est pas significative (p > 0.05) pour d’autres paramètres étudiés tels que l’âge, le sexe, les signes de compression, le siège droit et la grande taille des NT. La performance de la cytologie pour le diagnostic de la bénignité ou de la malignité a été évaluée à travers l’estimation de la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive et négative. La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive négative et la valeur prédictive positive de la cytologie étaient respectivement de 97.5%, 79.3%, 98.6% et 66.6%. Ces résultats montrent une bonne sensibilité et une valeur prédictive négative élevée. Les nodules classés dans la catégorie 5 et 6 de Bethesda sont statistiquement très corrélés au diagnostic malin (avec un risque de malignité de 77.5% et 98.8% respectivement), alors qu’il a été observé une corrélation statistiquement faible avec les catégories 2, 3 et 4 de Bethesda (risque de malignité de 0%, 12.5% et 21.3% respectivement). Ceci corrobore les données de Bethesda et celles de certains auteurs. La cytologie, méthode simple et non traumatisante pour les patients, est un outil qui a montré sa performance dans le diagnostic des NT. La maitrise de son application permet de réduire le nombre de patients opérés et de diminuer les coûts de leur prise en charge.