Apport de l’arthroirm directe dans l’instabilité glénohumérale antéro- inférieure
Apport de l’arthroirm directe dans l’instabilité glénohumérale antéro- inférieure
No Thumbnail Available
Date
2021
Authors
Bentama, Salah Eddine
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract
But : l’arthroIRM directe de l’épaule est l’examen préféré en complémentarité avec l’arthroscanner pour évaluer les dégâts et les lésions observées au cours de l’instabilité glénohumérale antéro-inférieure (capsule, labrum, ligament glénohuméral inférieur) et l’état des tendons de la coiffe des rotateurs. Le but de cette étude était de montrer et de confirmer l’efficacité de l’apport de l’arthroIRM directe de l’épaule au gadolinium à usage articulaire dans l’instabilité glénohumérale antéro-inférieure et ceci pour établir un bilan pré-thérapeutique précis.
Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude prospective mono-centrique d’une série de 65 malades qui ont bénéficié d’une ArthroIRM directe de l’épaule entre juillet 2017 et janvier 2020. Les indications sont des luxations récidivantes de l’épaule dans 55 cas et des subluxations récidivantes dans 10 cas.
Résultats : dans notre population d’étude, l’instabilité glénohumérale antéro-inférieure intéressait surtout l’adulte jeune, avec un âge moyen de 28.68 ans, la prédominance masculine est totale (100% des cas), dans un contexte traumatique dans 100% des cas.
La douleur et le test d’appréhension (test de l’armé du bras) sont positifs chez tous les patients.
Les lésions du labrum antéro-inférieur sont présentes chez 100% des malades et se répartissaient comme suit (lésion de Bankart fibreux typique 30,8%, les variantes de lésion de Bankart (ALPSA : 46,2%, Perthes : 12,3%), GLAD : 6.1%, non classée : 4,6%), la distension capsulaire était trouvée chez 78 % des cas avec une lésion de HAGL chez 15,4%).
Pour le complexe labro-bicipital antéro – supérieur (les SLAP lésions étaient présentes chez 9.3% des patients, avec un complexe de Buford présent chez 12,3% et un récessus sous labral supérieur chez 27,7% des cas), les abrasions du cartilage glénoïdien étaient positives chez 10,8% des cas), et pour les atteintes osseuses, l’encoche de Hill-Sachs était retrouvée chez 84,6% des cas avec un Bony Bankart chez 13,8% des patients. L’œdème de l’os spongieux de la tête humérale était présent dans 16,9% des cas et les tendons de la coiffe des rotateurs étaient atteints dans 6,2% des cas sous forme d’une tendinopathie supra-épineuse.
Conclusion : cette étude montre l’efficacité et le grand apport de l’arthroIRM directe de l’épaule dans le bilan préopératoire de l’instabilité glénohumérale antéro- inférieure avec des résultats comparables aux données de a littérature. L’amélioration des progrès techniques et logiciels permettent un grand apport diagnostic préopératoire et de généraliser la technique et éviter des explorations arthroscopique diagnostiques inutiles.