Département de la pharmacie

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    Recherche des anticorps antiplaquettes par cytométrie en flux chez les patients présentant une thrombopénie immunologique
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2023) Zouiten, Raouf
    Le purpura thrombopénique immunologique (PTI), est définie par la destruction périphérique des plaquettes circulantes par un mécanisme immunologique impliquant des auto-anticorps antiplaquettes, induisant une thrombopénie périphérique <100G/L et un syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Le diagnostic du PTI se pose après exclusion de toutes les autres causes de thrombopénies, car il n’existe pas actuellement un test biologique « gold standard » pouvant confirmer le diagnostic. Dans ce travail nous avons optimisé une technique de recherche directe des anticorps antiplaquettes par cytométrie en flux appelée PAIg, ensuite nous avons évalué ses performances dans le diagnostic du PTI. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude cas-témoins, où nous avons réalisé une recherche directe des anticorps antiplaquettes chez 102 patients présentant un PTI confirmé selon les directives de l’ASH, et 204 témoins répartis entre 162 sujets sains et 42 témoins présentant une thrombopénie d’une autre étiologie. Après la préparation d’une suspension de plaquettes lavées, le marquage a été réalisé par une antiglobuline humaine polyvalente anti-IgG et anti-IgM couplés à FITC, plus un anticorps anti-GP plaquettaires (CD41a, CD42b ou CD61) couplés à la PE. Les résultats sont exprimés en MFI IgG ou IgM de 7000 plaquettes. L’évaluation des performances de la technique a été effectuée après traçage de la courbe ROC et fixation d’une valeur seuil du test. Résultats : la recherche combinée des anticorps d’isotype IgG et IgM, a montré les meilleures performances par rapport à l’IgG seul ou l’IgM seul. La surface sous la courbe ROC était à 0,95, la sensibilité à 84,3%, la spécificité à 95,5% et le rapport de vraisemblance LR+=19 IC[10-36], en faveur d’un excellent apport diagnostique de ce test dans le PTI. Il existe une corrélation négative entre la MFI et le taux de plaquettes, une MFI supérieure à 18.103 constitue un facteur de risque de thrombopénie sévère à moins de 30G/L. La surveillance des patients PTI par le test PAIg, a montré également une excellente corrélation entre le taux de plaquettes et la MFI. Afin d’améliorer les performances de cette technique et standardiser ses résultats, on propose certaines recommandations relatives au choix et préparations de l’échantillon, méthode d’analyse et d’interprétation des résultats. Conclusion : La technique du PAIg directe optimisée au niveau de notre laboratoire durant cette étude, est caractérisée par sa simplicité, sa rapidité et son coût très réduit, en plus des bonnes performances analytiques intrinsèques et extrinsèques, elle est donc très prometteuse pour qu’elle soit appliquée en pratique courante dans le diagnostic des thrombopénies immunologiques.
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    Cinétique des marqueurs tumoraux
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Ayadi, Amira
    Introduction: L’émergence de plus en plus fréquente de résistances aux traitements systémiques en oncologie, imposent aux médecins et aux pharmaciens cliniciens de disposer de critères d’évaluation pertinents, permettant de modifier une thérapeutique inefficace le plus précocement possible, évitant ainsi une toxicité inutile, mais également pour les retombées pharmaco-économiques certaines qui en découlent. Dans le but d’évaluer l’efficacité des dits traitements, deux types de cancers féminins ont été retenus, le cancer du sein de part une incidence de plus en plus élevée, et le cancer de l’ovaire de par sa dangerosité et sa forte létalité. A côté des techniques classiques d’évaluation de l’efficacité des traitements que nous avons eu à maitriser, une évaluation biologique via la cinétique des marqueurs tumoraux a été conduite et corrélée aux autres pour en déduire l’intérêt et la pertinence. Matériels et méthodes: Une étude multicentrique, prospective, à trait descriptif et portant sur une série de 60 cas pour chaque localisation, a été menée au niveau de services d’oncologie médicale de l’est Algérien. Pour le cancer du sein l’évaluation de l’efficacité du traitement était histologique par le billais de la pCR, radiologique se basant sur les critères RICIST, clinique, et biologique via la cinétique du dosage du CA15-3, cette même évaluation pour le cancer de l’ovaire, était radiologique reposant sur les critères RICIST, et biologique via la cinétique du dosage du CA 125, l’évaluation clinique et histologique n’étaient pas applicables. Les évaluations biologiques n’ont concerné que les patientes avec un taux initial du marqueur supérieur à 100UI/ml, et avec un nombre de dosage suffisant. Nous avons d’abord spécifié les caractéristiques de notre population sur la base de leur données sociodémographiques, diagnostiques, de données liées aux traitements ainsi qu’à la réponse à ces derniers. Par la suite nous avons eu à identifier les paramètres pouvant interférer avec la réponse aux traitements, tout en précisant statistiquement la force de ces liens quand ils existaient, des tests de corrélations entre les différents types de réponses aux traitements ont également été réalisé. Le recueil des données et l’exploitation des résultats ont été faite à l’EHU d’Oran à l’aide du logiciel CHADOU-CMS (copyright 2015-2020 - Hassane CHADOU -All rights reserved). Résultats: Pour le cancer du sein l’âge moyen était de 49+/-12,56 ans, la taille tumorale moyenne était de 5,88 +/- 3,28 cm avec une prédominance des stades IIIA et IIIB, le CINS était le type histologique le plus fréquent, le grade SBR2 était majoritaire, nous avons également enregistré une prédominance des taux de KI67< 30%. Le protocole 3 FEC 100 + 3 TXT était le plus prescrit. Le taux de réponses cliniques complètes était de 45%, celui de la réponse radiologique 40%, une pCR a été objectivée dans 38% des cas. L’évaluation biologique n’a pu être menée, car les taux initiaux en CA15-3 ne dépassé le seuil fixé. Pour le volet analytique, seule un Ki67 < 30% et le type histologique CINS était statistiquement corrélé à une pCR avec des p successivement de 0,028, et 0,05. Une corrélation statistiquement significative, a été retrouvé pour chacune des modalités d’évaluation après les avoir croisés entre elles, avec des coefficients de corrélations de Spearman variant entre 0,6 et 0,74. Pour le cancer de l’ovaire l’âge moyen était de 55,58 + /- 11,87 ans, le stade prédominant était le IIIC, ainsi que les carcinomes épithéliaux séreux, la majorité des patientes présentaient des tumeurs de hauts grades avec ascites. Une chirurgie radicale était le plus souvent enregistrée, avec persistance de résidus tumoraux, 61,7% de notre population a bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante, contre 35 % en néoadjuvant, (le Carboplatine + Taxol) était le protocole le plus dispensé, suivi du protocole (Carboplatine + Taxol + Bevacizumab). Le taux de réponse radiologique complète en néoadjuvant était de 33%. Sur la base des cinétiques de décroissance du CA125 on a pu évaluer les réponses biologiques complètes, qui étaient de 61% en modalité adjuvante et de 33% en modalité néoadjuvante. Le temps de demi-vie moyen était de 36,68 jour en adjuvant et 114,9 jour en néoadjuvant, une demi-vie inferieur a 20 jour était associée à une réponse biologique complète. La demi-vie du CA125 paraissait être un facteur indépendant d’évaluation de l’efficacité du traitement en modalité adjuvante. Nous avons enregistré une très bonne corrélation en néoadjuvant entre la demi-vie du CA125 et la réponse radiologique, avec un R de Pearson de 0,907. Conclusion : L’évaluation histologique des traitements via la pCR reste un gold standard pour les patientes atteintes d’un cancer du sein traité en modalité néoadjuvante contrairement à l’évaluation biologique. Par contre la cinétique du dosage des marqueurs tumoraux a montré une grande utilité dans l’évaluation sous traitement des tumeurs ovariennes, l’interprétation des courbes de cinétiques via la demi-vie du CA125 et du type de réponses qui en découlent a été grandement facilité par le logiciél CHADOU-CMS (copyright 2015-2020 - Hassane CHADOU -All rights reserved)., justifie amplement le développement de tels outils d’intelligence artificielle au profit de l’optimisation thérapeutique et de la réduction des couts et de la toxicité des traitements systémiq
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    Toxicologie du chardon à glu «Atractylis gummifera L»
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Belmahi, Mohamed Habib
    Le chardon a glu ou l’Atractylis gummifera L., est utilisé en médecine traditionnelle pour ses propriétés cicatrisantes en application locale (syphilis, furoncle, abcès), sous forme de tisane comme diurétique, purgatif, antipyrétique, abortif et émétique. Sa toxicité aiguë diffère selon l'espèce animale et la voie d'administration. La symptomatologie est dominée par une nécrose hépatique et une insuffisance rénale. Pour cela l’objectif de notre travail est d’évaluer, par des tests in Vivo et in Vitro, le pouvoir toxique de l’atractyloside principe actif du chardon à glu, pour lequel, une méthode de dosage sanguin, par HPLC, est mise au point et validée. Le pouvoir toxique est évalué, in vivo, par l’estimation de la DL50 chez la souris et par une étude cinétique suite à l’administration d’une dose subtoxique chez le rat. L’étude est complétée par l’estimation du pourcentage de liaison de la molécule ainsi que de vérifier la probabilité de la formation d’une toxicité liée à un métabolite intermédiaire. Le pouvoir d’induire un stress oxydatif a été également exploité (Glutathion, MDA et catalase). Cette méthode a été validé avec une limite de quantification de 10 µg /mL et une limite de détection de 2 µg /mL .L’étude cinétique de l’atractyloside réalisée sur des rats de race Wistar a montré que tous les processus de transport, de métabolisation et/ ou d’excrétion sont saturés, ceci suggère que la cinétique est non-linéaire. La concentration maximale est de 68,8 µg/mL avec un temps de demi-vie de 90 min et une concentration maximale de 68,8 µg/mL quant à la fraction libre elle est de l’ordre de 65%. Notre étude sur la toxicité in vivo selon les méthodes de Karber/Behrens et Miller et Tainter a donné une DL50 de 115+22,16 mg /kg. L’étude in vitro sur les trois souches RD, A549 et HEP2 a révélé une augmentation du taux du MDA, une diminution de la concentration des glutathion réduit et une diminution de l’activité de la catalase qui est de l’ordre de 66 à 85% en moyenne ce qui dénotent d’un stress oxydatif induit par l’atractyloside suite à un phénomène apoptotique. Le test d’induction, par le phénobarbital, a révélé une diminution de la valeur de la concentration maxima par un facteur de 16 et une diminution de l’AUC par un facteur de 5. Le taux de mortalité est plus important et le délai est plus court ce qui suggère que la toxicité de l’atractyloside est dûe à la molécule mère et/ou à sesmétabolites. Vu qu’aucun traitement spécifique n’est disponible et que toutes les approches thérapeutiques actuelles sont uniquement symptomatiques la maitrise du sort de la molécule in vivo pourrait nous permettre de palier à la sévérité de la toxicité aigüe par le chardon à glu ou toute autre plantes dans le même contexte.
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    Etude des principales plantes médicinales aromatiques utilisées traditionnellement en infectiologie respiratoire dans le Nord-Est Algérien
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Dalia, Farid
    La médecine populaire pratiquée en Algérie dispose d’une phytopharmacopée ancestrale proposée entre autres, dans le traitement des infections respiratoires. La plupart des plantes médicinales traditionnelles restent méconnues sur le plan chimique et potentiel biologique. Cette étude a été amorcée avec un but ultime, de valoriser le potentiel en plantes spécifiquement utilisées dans le Nord-est Algérien dans le traitement des infections de l’appareil respiratoire. Pour cela, une démarche méthodologique en deux étapes a été adoptée : un travail de terrain destiné à recenser les savoirs traditionnels sur les plantes, suivi d’un travail en laboratoire visant à identifier les plantes, caractériser leurs huiles essentielles et évaluer leurs activités biologiques. Les enquêtes ethno-pharmacologiques menées auprès des populations et des guérisseurs ont permis d’établir une liste de vingt (20) espèces appartenant à 11 familles botaniques utilisées dans l’indication respiratoire. De cette liste s’est dégagée quatre (4) plantes aromatiques, citées fréquemment, Aloysia triphylla (AT), Thymus capitatus (TC), Origanum vulgare (OV), et Eucalyptus globulus (EG). Les HEs de ces plantes obtenues par distillation à l’aide d’un appareil type Clevenger ont fait l’objet d’une caractérisation par CPG-MS et d’une évaluation de leur potentiel biologique. Sur le volet chimique, les huiles essentielles obtenues par distillation à l’aide de Clevenger ont montré un profil chromatographique typique des huiles essentielles obtenues de plantes Nord-Africaines. Sur le volet pharmacologique, les potentialités analgésiques et anti-inflammatoires ont été évaluées sur des souris Albinos Swiss. Utilisant la méthode Tail Flick couplé à l'analgésimètre, les quatre HEs étudiées ont montré un effet analgésique remarquable, dont le plus important était celui de l’OV. A l’exception de l’HE d’AT, les autres HEs ont diminué la réponse inflammatoire, évaluée par le pléthysmomètre et le test de Levy par les mesures de volume et du poids d’œdème, respectivement. En parallèle aux activités citées, les HEs de TC et d’OV ont exhibé d’importants effets antibactériens et antioxydants, de par leur richesse en composants phénoliques, notamment le thymol et le carvacrol. De même, les HEs de deux Lamiacées ont inhibé significativement la croissance à la fois des bactéries à Gram (-) [E.coli ATCC/SH, P.aeruginosa ATCC, K.pneumoniae SH, A.baumannii SH] et Gram (+) [S.aureus ATCC/SH, Streptococcus sp. SH], à l’exception d’une souche hospitalière de P.aeruginosa testée. L’effet antifongique des HEs s’est manifesté aussi sur une levure, le C.albicans. En outre des propriétés précédemment explorées, les résultats indiquent que les quatre HEs étudiées possèdent un potentiel inhibiteur de cholinestérase (AChE, BChE). Une étude toxicologique pratiquée in vitro sur les larves d’Artemia salina selon la méthode de Mayer, a révélé que les HEs d’EG et d’OV ont induit 100% de mortalitité des nauplii à la dose la plus faible testé. Alors que les valeurs des CL50 de T.capitatus et d’A.triphylla étaient de 1,65 et 0,05 µg/mL, respectivement. Les résultats des études « in silico » menées en parallèle sur le potentiel antiinflammatoire de cinq monoterpènes (carvacrol, thymol, D-limonène, α pinene, et 1-8 cinéole) présents dans la composition des HEs de TC, d’OV et d’EG démontrent leurs probables implications dans les effets antiinflamamtoires observés des HEs. Ces informations relatives aux activités biologiques « in vivo » et « in vitro », valident l’utilisation de ces quatre espèces en médecine traditionnelle respiratoire reporté dans les enquêtes ethno pharmacologiques. A l’issue de cette étude, on peut estimer que l’ensemble des résultats obtenus constituent des données préliminaires intéressantes nécessitant des études approfondies pour étayer le potentiel thérapeutique de ces plantes dans la perspective de prise en charge des maladies respiratoires.
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    Etude phytochimique et toxicologique de trois plantes a hétérosides toxiques
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Abdennour, Sara
    Objectifs - Détermination des teneurs en amygdaline et en cyanure dans l’amande amère ; des teneurs en atractyloside dans le rhizome de chardon à glu et des teneurs en oléandrine dans les feuilles de laurier rose, récoltés dans cinq wilayas de l’Est Algérien (Constantine, Guelma, Mila, Oum El Bouaghi et Skikda). - Evaluation de la toxicité des extraits hydroalcooliques de Nerium oleander et d’Atractylis gummifera ainsi que de l’amygdaline, administrés, par voie orale, chez la souris. - Etude toxico-cinétique de l’amygdaline, du cyanure, de l’atractyloside et d’un extrait hydroalcoolique de feuilles de laurier rose, après administrations orale et intraveineuse, chez la souris. Méthodes Méthodes chromatographiques : HPLC-UV (amygdaline), HS-CPG-FID et LC-SM/SM (cyanure), UPLC-MS-QTOF et UHPLC-HRMS/MS (atractyloside), UPLC-UV-DAD et UHPLC-HRMS/MS (oléandrine). Spectrophotométrie : thiocyanate. Résultats - Teneur moyenne d’amygdaline de la région (wilaya de Constantine et les 4 wilayas limitrophes) : 22,40 ± 30,41 mg/g ; cyanure : 1,88 ± 0,78 mg/g d’amande amère. - Teneur moyenne d’atractyloside : 3,61 ± 2,64 mg/g de rhizome de chardon à glu. - Teneur moyenne d’oléandrine : de 0,12 ± 0,12 mg/g de feuilles de laurier rose. - DL50 de l’extrait hydroalcoolique de chardon à glu, per-os, chez la souris > 2000 mg/kg ; extrait hydroalcoolique des feuilles de laurier rose : 500 mg/kg ; amygdaline : 500 mg/kg. - Paramètres cinétiques de l’amygdaline : t1/2 = 31,06 min, Tmax = 10 min, Vd = 0,41 L/kg. - Paramètres cinétiques de l’atractyloside : t1/2 = 226,68 Min, Tmax = 10 min, Vd=1,24 L/kg. - Paramètres cinétiques de l’oléandrine : t1/2 = 48 Min, Tmax = 10 min, Vd = 0,55 L/kg Conclusion De nouvelles données analytiques et toxicologiques, relatives aux principes des trois plantes à glycosides (amygdaline, atractyloside et oléandrine), sont rapportées. Ces données pourront être utiles à la prise en charge des intoxications.