Place des reunions de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge des cancers épithéliaux de l’ovaire

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Date
2020
Authors
Zerrouk, Dalal
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Publisher
Université de Constantine 3 Salah Boubnider, Faculte de médecine
Abstract
Introduction : Le cancer de l'ovaire est l'une des maladies les plus difficiles à traiter en oncologie gynécologique en raison de la présentation tardive au moment du diagnostic. Le traitement nécessite des soins multidisciplinaires spécialisés. La chirurgie et la chimiothérapie à base de platine avec l'ajout d'agents anti-angiogéniques chez les patientes dont la résection est sub-optimale et au stade IV de la maladie sont les pierres angulaires du traitement multimodal. La masse tumorale résiduelle postopératoire est le facteur pronostic le plus pertinent. L’objectif de l’étude était l’analyse de nos pratiques et de l’impact des stratégies thérapeutiques sur la survie dans la prise en charge des patientes atteintes d’une tumeur épithéliale de l’ovaire et de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para cliniques et thérapeutiques des cancers épithéliaux de l’ovaire Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective longitudinale observationnelle multicentrique, incluant 121 patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire, prises en charge dans les centres de lutte contre le cancer de l’Est algérien (Constantine, Annaba, Sétif, Batna) et l’unité d’oncologie médicale de l’EHS Ibn Sina d’Oum el Bouaghi. Le recrutement s’est fait de Janvier 2016 à Décembre 2017 et le suivi s’est étendu jusqu'au 30 Juin 2019.Des outils de la statistique descriptive et analytique, une analyse univariée de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) par méthode de Kaplan Meir, ainsi qu’une analyse multivariée (par régression logistique selon le modèle de COX) de la SSP ont été effectuées. Résultats : Sur les cinq centres, nous avons colligé 121 patientes. La moyenne d’âge de notre cohorte est de 54,88 ± 12,18 ans, trois quarts des patientes avaient un stade avancé au diagnostic. Le type séreux est prédominant (86,8%) et 92% des tumeurs sont de haut grade. Le délai moyen entre le diagnostic et le début du traitement est de 2,5 mois. Une prise en charge chirurgicale radicale a été pratiquée chez 79, 51% des patientes, 20,48 % des patientes n’ont eu qu’une cytoréduction sub optimale et 31,40% n’ont pas été opérées. L’opérateur était un gynécologue dans 63,6% des cas et un chirurgien viscéraliste dans 36,4%. Parmi les 66 patientes opérées par chirurgie radicale 57,6% étaient opérées au secteur public. La résection était optimale dans 57,8% des cas. La médiane de SSP dans l’ensemble de la population de l’étude était de 15,00 mois. L’analyse multivariée a révélé que les facteurs indépendants modifiant significativement la SSP sont : le stade FIGO [HR=2,3 (IC95% ; 0,019-0,463) (p=0,004)], la réalisation d’une chirurgie [HR= 0,98 (IC95% ; 0,144-0,969) (p=0,043)] et le grade histologique [HR=2,76 (IC95% ; 0,005-0,732) (p=0,027)]. Le seul facteur modifiant significativement la SSP parmi les patientes opérées était le résidu tumoral [HR=1,923 (IC95% : 0,049-0,440) (p=0,001)]. Le taux de SG à 18 mois était de 62,8%, les facteurs modifiants la SG sont : le type histologique (p=0,017), le stade de la maladie (p=0,042), le taux initial du CA125 (p=0,041), la modalité thérapeutique initiale (p
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