Etude de la comorbidité : Schizophrénie et diabète de type 2 chez les patients schizophrènes hospitalisés à l’EHS de Sid Chami d’Oran sur une année
Etude de la comorbidité : Schizophrénie et diabète de type 2 chez les patients schizophrènes hospitalisés à l’EHS de Sid Chami d’Oran sur une année
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Date
2018-06-26
Authors
BENHARRATS Sarra Samra ép MEBARKI
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Publisher
Abstract
Problématique :
La comorbidité schizophrénie et diabète de type 2 est fréquente et constitue un problème de santé publique. Plusieurs études notamment épidémiologiques ont été réalisées pour l’analyse de cette association pathologique de par sa fréquence et les facteurs associés.
Objectif :
L’objectif de notre étude est d’estimer la prévalence de la comorbidité schizophrénie et diabète de type 2, ainsi que les facteurs de risque associés à cette comorbidité.
Méthodologie :
Nous avons réalisé une étude descriptive transversale et analytique durant la période d’une année. Cette étude a porté sur un échantillon de 200 cas de malades atteints de schizophrénie hospitalisés à l’EHS (établissement hospitalier spécialisé) en psychiatrie de Sidi Chami d’Oran, Algérie.
Résultats :
Nos résultats concordent à celles des différentes études réalisées dans les pays voisins et dans le monde, à savoir la prévalence qui reste assez importante et est estimée à 10%. Parmi les facteurs de risque enregistrés par notre étude, nous citons l’âge de 40 ans et plus, le divorce, la dyslipidémie, l’hypertension artérielle, le surpoids et l’obésité sévère et modérée, l’ancienneté de la schizophrénie de 30 à 40 ans, le traitement neuroleptique de première génération et les antécédents familiaux liés au diabète. Alors que le sexe masculin, le célibat et les neuroleptiques de deuxième génération, ont été retrouvés dans l’étude comme facteurs protecteurs contre la survenue du diabète de type 2 chez les patients schizophrènes.
Conclusion :
Les résultats de notre étude ne font que renforcer l’importance de la recherche systématique de cette comorbidité chez les schizophrènes qui restent une population à risque. Et ce, afin de permettre une prévention, un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée pour améliorer la symptomatologie, éviter les complications et assurer une meilleure qualité de vie pour nos patients schizophrènes diabétiques.