Contribution de la radiologie à la prise en charge des masses hépatiques solides

No Thumbnail Available
Date
2018-10-02
Authors
MOULOUDI Mokhtar
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Abstract
OBJECTIFS : L’objectif principal de ce travail a porté sur l’apport des différentes techniques d’imagerie et notamment leur place et leur chronologie d’utilisation, selon un algorithme bien défini pour la prise en charge des masses hépatiques solides. L’ objectif secondaire est d’introduire de nouvelles techniques et de mettre en valeur la radiologie interventionnelle allant de la biopsie hépatique transpariétale aux différents gestes , curatifs ou palliatifs ,comme la radiofréquence et la chimio embolisation, selon les recommandations internationales . PATIENTS ET METHODES : Notre étude a porté sur 175 patients, porteurs de masses hépatiques solides de nature variable, et comporte deux parties : *une étude rétrospective comptant 78 patients, sur dossiers, pendant une période de deux ans ; de janvier 2012 jusqu’à janvier 2014. *une étude prospective portant sur 97 patients, pendant une période de deux ans de février 2014 à janvier 2016 avec exploitation des résultats pendant les années 2016 et 2017. Tous les patients ont bénéficié des différentes techniques d’imagerie pour le diagnostic, le bilan d’extension en cas de malignité et la recherche étiologique en cas d’atteinte secondaire. De nombreux gestes de radiologie interventionnelle ont été réalisés notamment : des biopsies hépatiques, des gestes de chimio embolisation et de radiofréquence, associés à de nombreux gestes d’accompagnement comme les biopsies extra hépatiques et les neurolyses cœliaques et splanchniques en cas de douleurs. RESULTATS ET DISCUSSION : Lors de notre étude la majorité des masses hépatiques étaient de nature secondaire, soit environ 63,94%. Les causes bénignes sont dominées par les angiomes hépatiques qui représentent 19,58%. Dans notre démarche diagnostic l’échographie constitue l’examen de première intention. La TDM est préconisée pour la caractérisation des lésions, pour le bilan lésionnel, le bilan d’extension et enfin permet de diriger certaines biopsies (hépatiques et extra hépatiques). L’IRM a été préconisée pour la caractérisation des lésions suspectes ou « borderline » ou présumées bénignes. Elle trouve également sa place dans le bilan d’extension loco régional et enfin en cas de contre-indication à l’injection de produit de contraste iodé. La radiologie interventionnelle a permis de préciser la nature histologique dans tous les cas et de réaliser des gestes curatifs par radiofréquences ou palliatifs par chimio embolisation et de maintenir un « downsizing » et « downstaging » CONCLUSION : L’imagerie constitue une étape décisive dans la prise en charge des masses hépatiques avec une concertation pluridisciplinaire ; notamment pour le choix thérapeutique. En outre, la radiologie interventionnelle est considérée comme une alternative à la chirurgie dans de nombreux cas.
Description
Keywords
Citation