Intérêt de l'echodoppler transcrânien couple ou non à la mesure de la pression intracrânienne dans la prise en charge du traumatisme crânien grave
Intérêt de l'echodoppler transcrânien couple ou non à la mesure de la pression intracrânienne dans la prise en charge du traumatisme crânien grave
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Date
2015-07-02
Authors
BENBERNOU Soumia
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Publisher
Abstract
Introduction :
Après un traumatisme crânien grave (TCG), la survenue d’une hypertension intracrânienne (HTIC) est associée à une augmentation du risque de morbi-mortalité. Son de façon précoce aggrave le pronostic vital et de ce fait grâce à la clinique, la tomodensitométrie cérébrale, le monitorage de la pression intracrânienne et l’évaluation de la circulation cérébrale par l’échodoppler transcrânien le traitement peut être instauré rapidement. L’objectif de l’étude était de comparer l’avantage apporté par l’un ou l’autre des moyens utilisés pour le diagnostic et la surveillance de l’HTIC.
Matériel et méthode
Le travail exposé a été réalisé au niveau de l’unité de réanimation des UMC du CHUOran. Une première étude a concerné 119 patients pris en charge durant la période allant de 2009 à 2011, suivie d’une étude prospective étalée sur deux ans (2012 et 2013) de 59 malades et comprenant deux groupes, l’un ayant bénéficié d’un monitorage de la pression intracrânienne (PIC) et d’une surveillance par l’échodoppler transcrânien (EDTC) dans les 24 premières heures, l’autre ayant été évalué par l’EDTC seul. La première étude a déterminé la proportion de patients en HTIC sans monitorage, la deuxième a recherché une corrélation entre les données de la PIC et du doppler transcrânien d’une part, la clinique avec l’EDTC et l’EDTC avec la tomodensitométrie cérébrale.
Résultats
Le nombre de TCG colligé était de 119 dans le premier groupe et de 59 dans le deuxième. La population étudiée était jeune, l’âge médian était de 29 ans, 80% étaient polytraumatisés. Aucune modification pupillaire n’est observée pour des chiffres élevés de PIC > 45 mm Hg. Il existe une relation linéaire entre la PIC et l’index de pulsatilité puisque le Coefficient de Corrélation était de 0,19 et le p= 0,019965, entre la PPC et l’index de pulsatilité puisque le Coefficient de Corrélation : r^2= 0,37et le p= 0,000613. La littérature reste contradictoire sur cette question. L’EDTC a retrouvé 26% en HTIC alors que la clinique n’en a trouve que 19% dans le groupe EDTC seul. (p=0,1703). La tomodensitométrie est équivalente à l’EDTC pour le diagnostic de l’HTIC. (P= p=0,0552).
Conclusion
Tous les moyens de surveillance d’un TCG ont leur place, avec une supériorité des examens non invasifs sur la simple surveillance clinique et indiquent la nécessité de l’installation du monitorage de la PIC en temps utile, puisque plusieurs malades peuvent développer à tout moment au cours de leur séjour une HTIC.