L’apport de l’endoscopie nasale dans la chirurgie de la dacryocystorhinostomie
L’apport de l’endoscopie nasale dans la chirurgie de la dacryocystorhinostomie
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Date
2021
Authors
Messaoudi, Karim
Journal Title
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Volume Title
Publisher
Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract
I. Introduction :
La dacryocystorhinostomie par voie endoscopique endonasale consiste en une nasalisation de la totalité du sac lacrymal dans la fosse nasale adjacente.
Le but de notre étude est de démontrer l’apport de l’endoscopie nasale dans la chirurgie de la dacryocystorhinostomie à partir de l’évaluation des résultats de notre jeune expérience.
II. Patients et Méthode :
Il s’agit d’une étude prospective effectuée chez 50 patients qui ont bénéficié d’une dacryocystorhinostomie, ces patients ont préalablement consulté au service d’ophtalmologie pour larmoiement chronique, tous les patients ont pu réaliser une TDM de la face avant d’être opérés au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’EPH Bachir Mentouri d’Alger, entre décembre 2018 et août 2020.
III. Résultat :
Dans notre série, l’âge moyen était de 42,5 ans, avec 73 % de femmes et 27 % d’hommes. L’atteinte était unilatérale dans 93 %. La dacryocystite chronique était l’indication principale, elle est retrouvée dans 90 % de nos patients, dont l’étiologie n’a pas pu être déterminée que dans 22 %. Le dacryoscan a pu être réalisé que dans 30 % des cas. La transillumination était utilisée dans 40 %. Nous avons obtenu un taux de succès de 88 %.
IV. Discussion :
On peut déduire par les données de notre série en comparaison avec la littérature que : les aspects épidémiologiques se rapprochent. La collaboration multidisciplinaire entre ophtalmologistes, ORL et radiologue est indispensable. La transillumination participe dans l’éviction des incidents en peropératoire pour un jeune chirurgien. Le scanner de la face prend une part importante dans le bilan préopératoire.
Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature et les échecs sont dus surtout à notre jeune expérience dans l’ouverture de la stomie et la constitution d’une fibrose au niveau du site opératoire. Le sucées de la voie endonasale est déterminée par les soins postopératoires réguliers.
Nous insistons également dans notre étude sur la place de la voie externe sous anesthésie locale, qui semble pour nous un meilleur choix chez des sujets qui présentent des risques sur le plan anesthésie générale.
V. Conclusion :
La Dcr par voie endoscopique prend de plus en plus de place de la voie externe, l’indication reste conditionnée par un examen ophtalmologique minutieux. Une connaissance anatomique et un bon entraînement de la chirurgie endonasale et des sinus diminuent considérablement le risque d’avoir des accidents opératoires et garantir des résultats meilleurs que la voie externe.