Les fractures articulaires du calcanéus
Les fractures articulaires du calcanéus
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Date
2020
Authors
Farhi, Radjah
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Université de Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract
L’objectif de notre travail pro et rétrospectif est d’évaluer et de comparer les résultats du traitement conservateur et le traitement chirurgical des fractures thalamiques du calcanéus, en sortir l’intérêt du traitement chirurgical pour ces fractures articulaires et de comparer enfin nos résultats à ceux de la littérature.
Notre série comporte l’analyse de 104 fractures articulaires chez 80 patients (66 hommes et 14 femmes), âgés en moyenne de 35 ans.
La fracture était classée type III de Duparc dans 19% des cas, types IV dans 39% et type V dans 42% des cas. L’angle de Bœhler initial moyen était de 5° (-10, 15°).
Tous nos patients ont bénéficiés d’une TDM, selon la classification d’utheza le trait fondamental était vertical dans 17% des cas, horizontal dans 08% des cas et mixte dans 75% des cas.
Le délai moyen d’hospitalisation pour les malades opérés était de 05 jours, la durée de l’intervention était en moyenne de 60min.
64 fractures ont bénéficié d’un traitement conservateur, 40 fractures d’un traitement chirurgical (22 à ciel ouvert et 18 à foyer fermé)
On avait recours à une greffe osseuse dans 36% des cas, et substitut osseux dans 41% des cas.
Le recul moyen était de 5,5ans, les résultats fonctionnels ont été évalués selon les critères du score fonctionnel de Kitaoka, pour la série chirurgicale les résultats étaient considérés comme excellents dans 41,67% des cas, bon dans 25% des cas moyen dans 25% des cas et mauvais pour 8.33% des cas, le score moyen était de 73,5%.
L’angle de Bohler moyen était de 5°
Apres traitement conservateur l’angle moyen était de 6 ,5° et au dernier recul il était de 4,86
Apres traitement chirurgical on a noté une nette augmentation de cet angle qui était en moyenne de 31°, au dernier recul il était de 29° donc une perte moyenne de 2,15°
L’arthrose était nettement plus fréquente chez les patients traités orthopédiquement (65% contre 35%).