Prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin à l’ère de la biothérapie suivies au niveau de la wilaya de Constantine
Prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin à l’ère de la biothérapie suivies au niveau de la wilaya de Constantine
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Date
2023
Authors
Bouhouche, Hicham
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract
Introduction et objectifs
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin sont des états inflammatoires chroniques du système digestif d’origine multifactorielle représentées essentiellement par la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique. De plus, l'inflammation de l'intestin prédispose à un risque accru de CCR. À l'ère des thérapies biologiques, les nouveaux objectifs thérapeutiques incluent l'induction et le maintien de la cicatrisation des muqueuses, la guérison des muqueuses peut changer l'histoire naturelle des RCH et des MC.
Le but de cette étude est de préciser les indications de la biothérapie et le type de réponse obtenue chez nos patients, et déterminer les facteurs évolutifs post thérapeutique et les critères de monitoring thérapeutique.
Patients et méthodes
C’est une étude observationnelle analytique prospective bicentrique de 130 patients atteints la MICI et étaient misent sous anti-TNFα, comprenant 87,7% de MC, un âge moyen de 34 ans avec un extrême de 16 ans à 69 ans, 53.8 % des hommes et la moyenne d’ancienneté de la pathologie était évoluées depuis 5 ans. Les MED seulement retrouvées dans 23,1 %, dont les manifestations ostéo-articulaires sont les plus fréquentes. La localisation pancolique chez la RCH est majoritaire et iléo-colique présentée chez plus de la moitié des cas pour la MC, avec 36 % de phénotype associés (B2+B3).
L’indication principale de l’anti-TNFα est l’échec au traitement conventionnel par l’immunosuppresseur, où les lésions anopérinéales sont les plus indiqués au traitement pour la MC. L’ADA est le traitement le plus utilisé dans notre série et seulement 38,5% des patients étaient misent sous combothérapie.
Résultats
Durant le période de l’étude, l’échec des anti-TNFα dans 14,6 % des cas. Le recours à une optimisation du traitement anti-TNFα chez 30% permet d’éviter un grand nombre d’échec chez 81,8% des patients optimisés où l’optimisation du traitement par l’ADA semble permettre d’éviter plus d’échec que l’IFX, pour un coût moindre. L’intolérance au traitement anti-TNFα est rare, dominés par les effets dermatologiques (hypersensibilités).
Les facteurs prédictifs de perte de la réponse des anti-TNFα dans notre série étaient : le type de la MICI (surtout pour la RCH), type de traitement (beaucoup échec avec l’ADA), la topographie iléo-colique et le caractère sténosant-pénétrant de la MC ainsi les patients étaient misent sous monothérapie.
Conclusion
L’utilisation des biothérapies chez nos patients ont permis d’obtenir et de maintenir la rémission clinique avec une cicatrisation muqueuse et de réduire les besoin en corticoïdes et diminuer le taux d’hospitalisation et le recours à la chirurgie et par ailleurs, d’améliorer la qualité de vie