Département de la chirurgie dentaire

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http://pubmed.mesrs.dz/handle/123456789/44

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    Estimation de la prévalence de la carie dentaire chez une population scolarisée de 06 et 12 ans au niveau de la commune de Constantine
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2023) Boussalia, Rabah
    Introduction : La carie dentaire reste parmi les maladies bucco-dentaires les plus répandues chez les enfants et les adolescents. Notre étude avait pour principal objectif d’estimer la prévalence de la carie au niveau de la commune de Constantine. Cette étude pilote a été réalisée auprès des enfants scolarisés en utilisant les indices CAO et ICDAS II. Le but était de mettre en avant l’indice ICDAS II, d’évaluer son utilité et son applicabilité, avec comme finalité la proposition d’une politique de prévention adaptée à notre pays. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une enquête transversale à visée descriptive réalisée en 2018 au niveau la commune de Constantine. La technique d’échantillonnage employée était un sondage aléatoire à trois degrés. La population étudiée était constituée d’enfants scolarisés dans des écoles publiques primaires et moyennes âgés de 6 et 12 ans et représentait un total de 1206 élèves répartis en 600 enfants de 6 ans et 606 enfants 12 ans. Les données socio démographiques et dentaires ont été recueillies grâce à un questionnaire. L’examen concernant le nombre de caries, s’était déroulé en deux phases, l’enquêteur recensait d’abord le nombre de dents cariées (C), absentes (A) et obturées (O) selon la méthode de l’OMS. La deuxième phase de l’examen consistait à relever les données sur chaque dent avec l’indice ICDAS II. Résultats : L’analyse de notre échantillon avait montré une prévalence globale de la carie avec l’indice CAO de 84%. Elle était de 86% chez les enfants de 6 ans et 83,16% chez les enfants de 12 ans. La prévalence globale avec l’indice ICDAS II était de 96 %. Chez les enfants de 6 ans elle était de 94% et 98% chez les enfants de 12 ans. Le nombre de caries détectées avec l’indice ICDAS II dépassait de 54,6% le nombre de caries détectées avec l’indice CAO. Discussion : A la lumière de nos résultats, nous pouvions dire que la prévalence carieuse reste élevée avec l’indice CAO, cette tendance est encore plus accentuée avec l’indice ICDAS II. La généralisation de l’utilisation de l’indice ICDAS II dans les enquêtes épidémiologiques et dans la pratique quotidienne, permettra sans doute un diagnostic précoce des caries non cavitaires et ainsi une mise en place de thérapeutiques préventives non invasives adaptées. Pour lutter contre ce fléau, l’école reste au coeur de la politique de prévention et des programmes plus adaptés sont à mettre en place.
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    Ostéonécroses des maxillaires induites par les bisphosphonates
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Ykhlef, Soumia
    Objectifs L’objectif principal de la présente étude est d’estimer l’incidence de survenue de l’ONM induite par les BPs dans quelques wilayas de l’Est Algérien, identifier les facteurs de risque de survenue de l’ONM ,et définir les modalités de prise en charge thérapeutiques de l’ONM Méthodes Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée au service de pathologie et chirurgie buccales au CHU de Constantine entre janvier 2015 et décembre 2019 . Résultats et discussion Sur les 100 patients recrutés, 44 ont développé une ONM . Il y avait 38 femmes et 6 hommes. L’âge moyen était de 53,76 ans, 37 patients (84%) avaient un cancer du sein, 5 patients (11,36%) avaient un cancer de la prostate, un cas avait un cancer de la thyroïde, et un cas avait un myélome multiple. Tous ces patients ont reçu de l’acide zolédronique par voie IV pour une durée médiane d’exposition de 24 mois dans le groupe ONM comparé à 12,62 mois dans le groupe sans ONM. Le délai moyen de survenue de l’ONM après le début d’exposition aux traitements par BPs était de 13,77 mois avec une localisation mandibulaire dans 57% des cas, maxillaire dans 32% des cas, et bimaxillaires dans 11,36% des cas. L’ONM est survenue chez 61,36% des cas après des extractions dentaires (p=0,02), et spontanément chez 11, 36% des cas . Le nombre de cas d’ONM est corrélé avec la dose cumulée, et la durée d’exposition aux traitements par BPs (association significativement très élevée p=0,0003 et p=0,0001 respectivement). Il n’y avait pas d’association de l’ONM avec l’âge, le sexe, la pathologie co-morbide, et la chimiothérapie .L’utilisation à long terme de l’acide zolédronique et de la voie IV augmentent le risque de développement de l’ONM . Tous les patients ayant développé une ONM ont répondu aux traitements conservateurs et chirurgicaux avec un taux de guérison de 66%. Conclusion La prise en charge de l’ONM demeure problématique, et le traitement de choix reste la prévention avant la mise en place du traitement par BPs .
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    Prévalence des hypominéralisations molaire-incisive dans la population scolarisée (8-12 ans) au niveau de la commune de Constantine
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2021) Atailia, Ibtissam
    Objectifs : L’objectif principal de ce travail est de déterminer la prévalence de l’affection MIH (molar incisor hypomineralization) au niveau de la commune de Constantine (Algérie), d’évaluer les habitudes d’hygiène, l’indice CAOD et la fréquence de la deuxième molaire temporaire hypominéralisée. Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive. La technique d’échantillonnage employée est un sondage aléatoire élémentaire à un degré. La méthode de diagnostic utilisée est celle de Ghanim et coll adoptée en 2015. La population cible est constituée des élèves âgés de 8 à 12 ans scolarisés dans les écoles rattachées à l’unité de dépistage et de suivi du lycée El-Houria. Résultats : Au total 1039 élèves ont été examinés. La prévalence de l’affection MIH au niveau de la commune de Constantine est de 20,5±2,46% à intervalle de confiance de 95% (2 enfants/10 sont atteints). La fréquence de la deuxième molaire temporaire hypominéralisée est de 6,9%, cette entité constitue un facteur prédictif de l’affection MIH sur dents permanentes. L’indice CAOD moyen de l’échantillon est de 1,77 (écart type : 1,90) et la maladie carieuse est présente chez 61,7% des enfants de l’échantillon. Les dents de 6 ans sont les plus touchées par l’affection MIH. Il existe une prédominance des opacités blanchâtres et brunâtres avec un taux non négligeable de caries atypiques (14,08%). Les enfants atteints de MIH présentent deux fois plus de caries dentaires que les enfants indemnes. Une corrélation positive a été constatée avec le nombre de caries, la sévérité des lésions MIH et le nombre de dents touchées par MIH. Il existe un besoin en soins conservateurs accru chez les enfants scolarisés et particulièrement ceux affectés par MIH. Conclusion : L’affection MIH est fréquente à Constantine. Au vu des répercussions de l’affection MIH sur la santé et le bien être des enfants, son dépistage devrait se faire le plus précocement possible dès l’âge de 06 ans dans le cadre d’un programme national de santé bucco-dentaire en milieu scolaire. La problématique de prise en charge des enfants ayant un besoin en soins lors du dépistage scolaire ne pourrait pas être résolue sans la bonne volonté des autorités compétentes et l’implication massive des professionnels de la santé dentaire. En termes de données épidémiologiques exploitables, d’autres études dans d’autres régions du pays s’avèrent nécessaires.
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    Stepwise excavation (SW) et partial removal caries (PRC) dans les caries profondes
    (Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2022) Fellahi, Samir
    La prise en charge des caries dentaires consiste généralement à retirer intégralement la dentine molle déminéralisée avant de placer une obturation. Toutefois, les avantages liés au retrait complet d'une carie ont été remis en cause en raison d'inquiétudes concernant d'éventuels effets indésirables liés au retrait intégral de la dentine molle de la dent. En général, les dentistes retirent l'intégralité d'une carie à l'aide d'une fraise ou d'instruments dentaires avant de placer une obturation. Toutefois, le retrait complet d'une carie présente certains inconvénients, notamment des lésions au niveau du nerf de la dent, des douleurs dentaires et éventuellement un affaiblissement de la structure dentaire. Actuellement, deux interventions de prise en charge opératoire alternative de caries ont été évaluées .Ces interventions sont les suivantes : ‐ Excavation par étapes ou Stepwise (SW) ; cette technique permet de retirer progressivement une carie en deux visites à quelques mois d'intervalle, permettant ainsi à la pulpe dentaire de se régénérer et de laisser la dentine se reposer. ‐ Retrait partiel d'une carie (PRC) ; le dentiste retire une partie de la carie dentaire et colmate de façon permanente ce qui reste dans la dent. Nous nous proposons le suivi d’évolution de caries profondes ayant subi tour à tour la Stepwise et la PRC sur une période approximative d’une (01) année. Objectif: L’objectif principal de notre recherche, consiste en une étude comparative entre le curetage complet en deux (02) étapes versus le curetage partiel (PRC) en une (01) étape des molaires permanentes sur une période de neuf mois. Méthode: Des essais contrôlés randomisés en groupes parallèles de 45 dents, comparant un retrait par étapes (Stepwise) au retrait partiel en une étape (PRC) de caries profondes sur la face occlusale des molaires définitives Résultats : Il s’avère que la technique PRC permet de conserver la vitalité pulpaire sans ressentir le besoin de réeintervenir notamment sur les molaires permanents impliquant les 2/3 ou même plus de l’épaisseur dentinaire.