Intérêt clinique et socio-économique des antipsychotiques à action rapide versus à action prolongée chez les patients schizophrènes à l’EHS psychiatrique Mahmoud Belamri Constantine

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Date
2022
Authors
Boussa, Nedjma
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Publisher
Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract
Introduction : La schizophrénie est une affection psychiatrique complexe du fait de l’hétérogénéité clinique. Elle engendre des complications à la fois pour le patient et son entourage. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, Il s’agit de la huitième maladie la plus invalidante. La prise en charge des schizophrénies, nécessite une approche pragmatique et rigoureuse. La pharmacothérapie a pour principaux objectifs de diminuer les symptômes, de réduire les hospitalisations, de prévenir les rechutes, de favoriser l’autonomie et le retour aux activités quotidiennes. ; L’arrivée des neuroleptiques retard par voie injectable et par la suite des antipsychotiques à libération prolongée, a permis aux soignants, une meilleure prise en charge de leurs patients et des objectifs de soins de plus en plus ambitieux. Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte de type observationnelle rétrospective à visée descriptive, réalisée à l’EHS psychiatrique Mahmoud Belamri de Constantine durant la période allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021. Cette étude a porté sur 200 patients répondants aux critères diagnostiques de schizophrénie du DSM 5, recrutés au niveau des unités d’hospitalisations de l’EHS et des consultations. Résultats : La tranche moyenne d’âge de nos patients appartient à la classe d’âge [29-39]. 72% des patients sont célibataires. On retrouve une moyenne du nombre d’hospitalisation de 04 avec un minimum 00 et un maximum de 20. Une durée d’hospitalisation plus longue pour la voie orale (> 01 mois) et une durée d’hospitalisation plus courte pour la voie injectable retard (< 01 mois). La présence d’un suivi est statistiquement significative avec un taux de 55,45% pour la voie retard et de 38,38% pour la voie orale. Les effets secondaires sont corrélés positivement avec la voie retard (p=0,014) avec un taux de 40% pour les neuroleptiques à action longue. Après une régression logistique ces deux variables, sont fortement corrélées la forme d’administration Conclusion : Il ressort clairement de cette étude que le nombre d’hospitalisation n’est pas corrélée à la forme d’administration, contrairement à la durée. Cependant les ’effets secondaires et le suivi, sont des critères de jugement fortement corrélés.
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