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ItemInsuffisance rénale aiguë toxique chez les patients de l’hôpital militaire régional universitaire de Constantine(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Bousakhria, MahmoudIntroduction : la toxicité rénale des médicaments constitue l’aspect le plus fréquent et le plus classique de l’insuffisance rénale aiguë (IRA) toxique. Objectifs : notre travail a pour objectif de déterminer l’incidence de l’IRA toxique, et d’étudier les caractéristiques cliniques, biologiques et évolutives des patients adultes présentant une IRA à l’Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine (HMRUC). Matériels et méthodes : c’est une étude descriptive, prospective longitudinale, sur une période de deux ans, allant de Janvier 2017 à Décembre 2018, intéressant les patients présentant une IRA toxique hospitalisés ou vu en consultation à l’HMRUC. Résultats : L’IRA toxique est colligée sur 104 cas parmi 636 IRA diagnostiqués, soit une incidence de 16,35%, l’âge moyen est de 60,48 ans, avec un sex-ratio de 1,21. La nécrose tubulaire aiguë est la plus fréquente (62,5%) contre l’IRA fonctionnelle (25%) el la néphrite interstitielle aiguë (6,7%). Les médicaments altérant l’autorégulation rénale sont responsables de 51% des IRA toxique ; suivi des associations de plusieurs médicaments néphrotoxiques avec 15,4% des cas ; les produits de chimiothérapie avec 11,5%; les produits de contraste dans 9,6% ; et les antibiotiques dans 5,8%. 20 % de nos patients ont récupéré un DFG > 60 ml/min à 6 mois de l’épisode d’IRA, 55,8% ont présenté une IRC de stade 3; 15,8% une IRC stade 4 et 8,4% une IRC de stade 5. Notre étude a permis de dégager certains facteurs de mauvais pronostic d’évolution vers l’IRC: tel que l’âge avancé, l’antécédent de diabète et de cancer, une protéinurie significative et le rapport Na+/K+ urinaire supérieur à 1, facteurs liés au médicament représenté par les produits de chimiothérapie, la voie d’administration concomitante IV et entérale ainsi que le temps d’exposition prolongé au médicament, patients hypertendu sous chimiothérapie ou médicaments altérant l’autorégulation rénale et diabétique sous chimiothérapie ou AINS. Conclusion : L’IRA toxique est une pathologie fréquente pouvant être à l’origine d’une importante morbidité. Les médicaments identifiés dans cette étude doivent être administrés avec prudence, en particulier chez les sujets à risque.
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ItemLes auto-anticorps au cours du lupus érythémateux systémique(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Bouab, HarounLe Lupus Erythémateux Systémique (LES) est une maladie auto-immune non spécifique d’organe qui évolue par poussées/rémissions, caractérisée essentiellement par l’association de manifestations cliniques très diverses et par la production d’une grande variété d’auto-anticorps. Plusieurs études ont démontré des relations entre des spécificités d’autoanticorps et des manifestations cliniques et/ou l’activité de la maladie. Ces observations sont-elles vraisemblables chez les malades lupiques dans notre pays ? Ou, existe-il certaines particularités pour nos patients ? L’objectif principal de cette étude descriptive et prospective est de préciser le profil épidémiologique et clinico-immunologique des autoanticorps au cours du LES chez des patients Algériens. L’étude a porté sur 205 patients retenus selon les critères de classification de l’ACR 1997 et recrutés au niveau des services de médecine interne des CHU Annaba, Béjaïa et Constantine et de l’Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine sur une période allant de 2015 à 2016. Tous les patients ont bénéficié d’un bilan immunologique comportant une recherche par technique d’immunofluorescence indirecte (IFI) et une identification par technique d’immunodot des auto-anticorps antinucléaires, une recherche des anti-ADN natif (anti-ADNn) par IFI, une recherche et identification des anticorps anti-phospholipides, une recherche des auto-anticorps anti-Peptide Cyclique Citrulliné (anti-CCP) et anti-C1q par technique immuno-enzymatique. Nous avons également procédé à une analyse immunochimique par un dosage par néphélométrie des composants C3 et C4 du complément et une électrophorèse des protéines sériques. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel informatique « Epi-info - version 3.3.2 ». Il ressort de ce travail que les caractéristiques épidémiologiques concernant l’âge de survenue du LES, le sex ratio, les manifestations cliniques observées et la fréquence des auto-anticorps de nos patients rejoignent les résultats d’autres équipes. Des associations entre certaines spécificités d’auto-anticorps et certaines manifestations cliniques ont été décrites ainsi qu’une association très significative entre la diminution du taux des composants C3 et C4 et l’activité de la maladie. C’est ainsi que les anticorps anti-chromatine (anti-ADNn, anti-nucléosome et anti-histone) sont retrouvés associés à l’atteinte rénale, les anti-Sm et les anti-RNP ont été retrouvés associés au syndrome de Raynaud, les anti-SSA et les anti-SSB sont associés à la sècheresse buccale et oculaire. De même, les anti-phospholipides sont significativement associées aux manifestations thrombotiques et obstétricales. Par contre, les anti-C1q contrairement aux données de la littérature, ne sont pas associés à l’atteinte. Cependant, l’équipe de Trad en Tunisie est en accord avec notre résultat ce qui pourrait suggérer une particularité maghrébine quant à cette association. En conclusion, dans notre série, les auto-anticorps anti-nucléosome et anti-histone sont les meilleurs marqueurs de l’atteinte rénale comparativement aux anti-ADN natif. Par ailleurs, le suivi des patients lupiques par le dosage de C3 et de C4 du complément semble plus intéressant qu’un suivi par une recherche d’auto-anticorps. En effet, une diminution de la concentration de ces composants (C3 et/ou C4) est un bon indicateur d’une poussée de la maladie.
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ItemApport des nouvelles techniques diagnostiques et neurochirurgicales dans la prise en charge de l’hydrocéphalie à pression normale (HPN) chez l’adulte(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Laouar, FaresIntroduction : L'hydrocéphalie à pression normale (HPN) est une maladie chronique du sujet âgé, elle est définie par la triade clinique de Hakim et Adams (troubles des fonctions supérieures, troubles de la marche et troubles sphinctériens), en lien avec une dilatation des ventricules visible en imagerie et une pression de LCS normale à la ponction lombaire. L’objectif de ce travail était de déterminer la valeur de la sélection des patients atteints d’une HPN selon leur présentation clinique, les résultats radiologiques et les tests diagnostiques supplémentaires dans la gestion et la prise en charge de cette pathologie ainsi que l'évaluation des résultats avant et après la chirurgie de dérivation ventriculaire par la valve programmable. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive, portant sur les cas de l’hydrocéphalie à pression normale, colligés au service de neurochirurgie CHU Benbadis Constantine, sur une période allant de Septembre 2016 jusqu'à Décembre 2018. Les paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques et dynamiques (de la ponction lombaire soustractive du LCS) ainsi que les différentes données thérapeutiques et évolutives sont étudiées. La réévaluation à 1, 3, 6 et 12 mois après la chirurgie, a été effectuée et les résultats ont été appréciés à l'aide de l'échelle de Rankin modifiée (mRS) et d'un nouveau score de l’HPN. L'amélioration a été définie comme suit : 1 niveau sur les mRS et 5 points sur l'échelle d’HPN. D’autres échelles d’évaluation ont été étudiées et comparées avant et après la dérivation (MMSE, MHU, l’index de Kiefer et le Black scale). Résultats : Au total 50 patients atteints d’une HPN ont été inclus, avec une prédominance masculine, 68% des hommes et 32% de femmes, une moyenne d’âge de 70 ans avec des extrêmes entre 50 et 85 ans. Les facteurs de risques et les comorbidités sont multiples, l’HTA représente le facteur le plus fréquent dans 54% des cas, suivie par le diabète et la dyslipidémie. La présence d’un seul facteur était notée dans 40% des cas. L’association de 5 facteurs retrouvée dans 6 % des cas. Exprimant ainsi avec un index de comorbidité ICM≤3 dans 92% des cas et 8% avec un ICM > 3. Notre étude souligne par ailleurs le retard diagnostic avec un délai qui est souvent long au-delà d’une année. Le délai moyen de diagnostic dans la présente étude était de 4 ans. L’étude de la probabilité diagnostique de l’HPN montre 34% des HPN probables et 66% des HPN possibles. 76% des patients sont classés comme ayant une HPN idiopathique ou primaire, les 24% restants sont des HPN secondaires. Le test de la ponction lombaire permet la soustraction d’une quantité du LCS moyenne de 50 ml. La pression d'ouverture moyenne était de 10 mmHg. Sur ces 50 patients, 25 avaient des mesures de Rout, la résistance moyenne est de : 23 mmHg/ml/min. L’étude radiologique permet d’objectiver un index d’Evans (IE) moyen de 0,38 ± 0,05 et l’angle calleux (AC) moyen de 66° ± 17. Tous ces patients ont bénéficié d’une dérivation par une valve programmable (25 DVP et 25 DVA). Une amélioration dans le domaine de la marche a été observée chez 88% des patients, 91% dans l'équilibre et 84% dans la continence. L’amélioration des symptômes est maintenue durant toute la période de suivie jusqu’à une année post opératoire. L’amélioration dans le domaine de la neuropsychologie est de 34% après une année de la dérivation. 84% des patients ont été améliorés en fonction de mRS, la proportion de patients capables de vivre de manière autonome (scores 0 – 2 sur le mRS) est passée de 24% avant la chirurgie à 44% 12 mois après. Pas de différence significative n’est retrouvée entre les autres scores d’évaluation et le score de l’HPN. Ni la classification (probable ou possible) ni la comorbidité n’affectaient le niveau d’amélioration. 28% des patients ont présenté des complications et ont été traités de façon conservatrice (43%) ou chirurgicale (36%). Conclusion : Les résultats de cette étude prospective portant sur des patients présentant une HPN (HPNi et HPNs) et diagnostiqués sur des critères cliniques (l’aspect de la marche, le degré de la démence et l’incontinence urinaire), radiologiques (IE ≥ 0.3 et AC < 90°) et dynamiques (Rout > 13mmHg/ml/min) appuient une chirurgie de dérivation (DVA ou DVP) chez des patients présentant la triade clinique de Hakim et une dilatation ventriculaire suggérant une HPN. Avec un diagnostic et une prise en charge appropriés de l'HPN basée sure un protocole fixe, la dérivation ventriculaire est associée à un rapport bénéfice/risque favorable et raisonnablement durable.
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ItemHématomes intracérébraux spontanés(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Serradj, Fatimahypertension artérielle, angiopathie amyloide, imagerie cérébrale, traitement anticoagulant Les hémorragies intracérébrales spontanées (HIS) se définissent par une extravasation de sang dans le parenchyme cérébral sans aucune malformation vasculaire, anomalie parenchymateuse, cause traumatique ou de toute anomalie de dyscrasie sanguine pouvant expliquer le saignement. Les hémorragies intracérébrales spontanées se distinguent par leurs étiologies et sont consécutives à une hypertension artérielle et à une angiopathie amyloïde et constituent une urgence diagnostique et thérapeutique. L’objet de notre étude était de rapporter l’expérience du service de neurologie du CHUC de Constantine BEN BADIS dans les HIS en précisant leurs aspects cliniques, étiologique et pronostic. L’étude rétrospective et prospective porte sur une série de 267 cas d’HIS colligés au sein du service de neurologie du CHUC Constantine de la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. L'âge moyen de notre population était de 66 ans avec un minimum de 29 ans et un maximum de 96 ans et une prédominance masculine (sex ratio = 1,26). Le délai d'admission était supérieur à 12 heures dans 63,3% des cas. Les symptômes inauguraux étaient principalement des signes de focalisation (50%), des signes d'hypertension intracrânienne (25,1%) et une altération de la conscience (0,4%). Le diagnostic positif a été retenu dans tous les cas par la TDM cérébrale sans injection de produit de contraste. L’HTA étant l’étiologie prédominante (77,9%) suivie de l’angiopathie amyloide cérébrale (16%). L'évolution a été favorable dans 37,8% des cas et le taux de mortalité était de 11,2%. Conclusion : L'hémorragie intracérébrale spontanée est une affection grave mettant en jeu le pronostic fonctionnel et vital. La prise en charge doit être précoce, adéquate et multidisciplinaire dans des structures adaptées cependant la prévention des facteurs de risques et étiologiques reste la seule attitude de réduire la fréquence de cette affection.
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ItemLes infections communautaires en chirurgie(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Charaoui, KhalidaIntroduction : Les infections intra-abdominales compliquées communautaires sont responsables d’une lourde morbi-mortalité. Leur prise en charge doit être précoce et multidisciplinaire. Le traitement chirurgical est associé obligatoirement à une antibiothérapie probabiliste initialement. Cette dernière doit être basée sur les données de l’écologie régionale et nationale. Objectifs : Identification des micro-organismes responsables des infections intra-abdominales compliquées communautaires de l’adulte avec étude de leur sensibilité in vitro aux antibiotiques disponibles dans notre contexte. Matériel et méthodes : Etude prospective, descriptive, monocentrique, de septembre 2016 à mars 2018 menée sur tous les malades âgés de plus de 15 ans opérés pour IIA compliquée communautaire avec prélèvement de liquide péritonéal en peropératoire. Seule la recherche des bactéries aérobies était réalisée. Résultats : Parmi les 227 malades recrutés, 66% étaient des hommes, l’âge moyen était de 44+/- 20 ans. 26% avaient au moins une comorbidité. 8% des malades avaient des signes de gravité à l’admission dont 6,5 % en état de choc septique. L’infection était d’origine appendiculaire dans plus de la moitié des cas (50,7%), gastroduodénale dans 22,5% des cas, grêlique dans 12,3 % des cas, colorectale dans 9,3% des cas et biliaire dans 2,6% des cas. L’antibiothérapie probabiliste était la céfazoline dans 75% des cas dont 49% en trithérapie avec la gentamycine et le métronidazole et 25% des cas en bithérapie avec le métronidazole. La culture du liquide péritonéal était positive dans 58% des cas. L’analyse microbiologique a montré une prédominance des bacilles à Gram à négatif isolés dans 86% des cas dont 92% étaient des entérobactéries avec en chef de fil Escherichia coli, isolé dans 58% des cas suivi par Klebsiella spp. 16,7% des cas. Le taux de résistance d’Escherichia coli était de 36,7% pour la céfazoline, 56,5% à l’association amoxicilline-acide clavulanique, 29,9% à la ciprofloxacine, 55,7% au cotrimoxazole, 10% à la gentamycine et 11% au céfotaxime. Le taux de mortalité était de 15,4%. Conclusion : Les schémas d’antibiothérapie probabiliste dans les IIA communautaires doivent être réévalués régulièrement et adaptés selon les données de l’écologie régionale. Le taux de résistance élevé d’Escherichia coli à la céfazoline exclut la prescription de cet antibiotique en monothérapie ou en bithérapie avec le métronidazole. L’association gentamycine avec métronidazole en courte durée est proposée dans les formes localisée sans signes de gravité.
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ItemÉvaluation de l’apport de l’implantation torique dans la gestion de l’astigmatisme cornéen lors de la chirurgie de la cataracte(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Degdeg, LazharObjectif : Évaluer l’efficacité et la sécurité des implants intraoculaires toriques dans la correction de l’astigmatisme cornéen lors de chirurgie de cataracte. Méthode : Étude prospective concernant 55 yeux de patients présentant des degrés d’astigmatisme cornéen d’au moins une dioptrie, traités par un implant monofocal torique Envista (Bausch et lomb, Valeant, USA). L’acuité visuelle de loin non corrigée (AVSC) et corrigée (AVAC), l’équivalent sphérique, l’astigmatisme cornéen et l’astigmatisme total ont été comparés avant et après chirurgie. L’alignement de l’implant a été contrôlé en postopératoire à la lampe à fente après dilatation pupillaire. Résultats : l’AVSC est d’au moins 0.3 Log MAR dans 91 % des yeux, d’au moins 0,1 Log MAR dans 74.5 % et elle est de 0.0 Log MAR dans 41.8 % des yeux. L’astigmatisme réfractif résiduel est inférieur ou égal à 0.75 D chez 72.7 % des yeux et d’une dioptrie au maximum dans 89.1 % des yeux opérés. Concernant la sphère résiduelle, elle est de 0.5 D maximum dans 67.3 % des yeux et de 0.75D au maximum dans 76.4 % des yeux. La rotation est de 3.23±2.15 ° au contrôle à 3 mois postopératoire avec des extrêmes allant de 0 ° à 10 °. Cette rotation est inférieure ou égale à 5 ° dans 85.45 % et de 6 ° au maximum chez 90.91 % des patients. Aucune complication postopératoire n’a été constatée lors des différents contrôles. Conclusion : les implants toriques sont une technique très fiable et sure pour corriger l’astigmatisme cornéen lors de la chirurgie de cataracte, néanmoins, le préambule exigé à cette chirurgie doit être respecté. L’implant torique Envista procure des résultats satisfaisants avec une bonne stabilité et sécurité postopératoire pour la gestion de l’astigmatisme cornéen dans le même temps opératoire de la cataracte.
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ItemLe cancer du poumon du non-fumeur(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Younsi, ZaimIntroduction : Le CBNF est considéré comme une entité à part du fait de ses particularités épidémiologiques. Matériels et méthodes : Cette étude prospective multicentrique portée sur 68 patients traitées et suivies pour CBNF (moins de 100 cigarettes au cours de la vie). L’objectif était d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, profil moléculaire somatique, facteurs de risque ; et évalué la survie du CBNF. Résultats : Entre juin 2017 et février2019, une cohorte de 60(88%) femmes et 08(12%) hommes a été colligée, dont la moyenne d’âge est de 59 ans. Deux-tiers d’entre eux soit 77% des cas étaient exposés au tabagisme passif, et il s’agissait essentiellement d’une exposition domestique touchant les femmes. L’utilisation domestique des biocombustibles est présente dans 43%des cas et l’exposition au vapeur d’huile de cuisson est quasi présente chez les femmes avec une durée moyenne d’exposition de 10 ans. Le symptôme révélateur fréquent est la toux dans 43% des cas. La TDM thoracique objective : une opacité dans 94 % des cas, de topographie périphérique dans 63 % des cas. L’adénocarcinome est retrouvé dans 75 % des cas, et la mutation EGFR est présente dans 34% des cas. Au terme du bilan d’extension, la majorité des patients sont classés au stade IV (74 %). Sur le plan thérapeutique le traitement systémique est administré dans 98% des cas. Les résultats thérapeutiques étaient marqués après un délai moyen de suivi de 10 mois, par une réponse objective chez 44% des cas, une stabilité radiologique était maintenue chez 41% des cas. La survie globale est de 15 ,4 mois avec des extrêmes de 03 et 24 mois. Conclusion : L’étude des CBNF est d’un intérêt certain, particulièrement pour l’étude des facteurs de risque de cancer bronchique autres que le tabac.
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ItemCholécystectomie laparoscopique pour lithiase vésiculaire en ambulatoire(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Bouregba, NadjetteObjectifs : Le but de cette étude est d’évaluer la faisabilité de la cholécystectomie laparoscopique en ambulatoire (CLA) avec un maximum de sécurité pour le patient, un taux de morbidité moindre et un index de satisfaction meilleur. Patients et méthodes : une étude prospective, monocentrique, descriptive effectuée entre avril 2017 et décembre 2018 portant sur 128 cholécystectomies laparoscopiques réalisées dans notre service en ambulatoire pour des patients ayant les critères suivants : chirurgie programmée, absence d’antécédent majeur, classés ASA1 ou 2, demeurant à moins d’une heure de l’hôpital. Après une CLA, les patients quittaient l’hôpital l’après-midi si leur état le permettait. Résultats : Des 128 patients programmés pour une CLA, 117 (90 %) ont quitté l’hôpital le jour de la chirurgie avec un taux de satisfaction globale de 99 %. Onze patients ont été gardés la nuit, aucun malade n’a été réadmis après sa sortie de l’hôpital. Aucun patient n’a dû être réopéré. L’analyse univariée a retrouvé 4 facteurs d’échec de réalisation de cette chirurgie en ambulatoire : l’âge (P=0.01) décompensation d’une tare en peropératoire (P = 0,003), la durée opératoire (P = 0,0001), le caractère compliquée de la lithiase vésiculaire et le saignement peropératoire surtout hépatique (P = 0,0003). Conclusion : La CLA peut être réalisée en routine sur une population bien sélectionnée. Le taux d’hospitalisation au décours de l’intervention est très acceptable. Dans notre centre, l’absence de nuit d’hospitalisation permet de réduire considérablement le délai d’attente pour cette chirurgie avec un bénéfice économique important.
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ItemLa morbi-mortalité des urgences chirurgicales néonatales(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2019) Ouidir Belaloui, Mohamed1.1.1 Objectifs : La chirurgie néonatale est arrivée à un très haut niveau de sophistication dans le monde, et la mortalité des urgences chirurgicales néonatales a grandement baissé ces dernières années dans les pays développés. Cette mortalité reste cependant très élevée en Algérie, où l’on trouve une natalité parmi les plus élevées dans le monde. L’objectif de notre étude est de déterminer les facteurs de risques globaux de la mortalité et de la morbidité périopératoire des urgences chirurgicales néonatales, ainsi que les facteurs spécifiques influencent le pronostic des pathologies les plus fréquentes avec une évaluation des classifications pronostiques existantes. 1.1.2 Patients & méthodes : C’est la combinaison de deux études, une rétrospective sur 5 ans et une prospective sur 1 an sur les patients de moins de 28 jours de vie, hospitalisés au service de chirurgie pédiatrique de l’EHS Sidi Mabrouk de Constantine. 594 dossiers de patients ont été étudiés et les variables transcrites sur un questionnaire standardisé pour toutes les pathologies et des questionnaires spécifiques pour certaines pathologies. Une analyse univariée (descriptive) et bivariée avec différents tests statistiques ont été effectués sur l’effectif global, puis 6 pathologies ou groupes de pathologies les plus fréquentes (l’AO, l’omphalocèle et le laparoschisis, les atrésies et sténoses intestinales, les ONN fonctionnelles, la HDC, et les MAR) pour déterminer les facteurs de mortalité et la morbidité périopératoire. 1.1.3 Résultats : Le taux global de mortalité est de 53,9 % (N=594), les principaux facteurs influençant la mortalité sont ; le sexe (p
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ItemLa maltraitance des sujets âges à Constantine (60 ans et plus)(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Feroui AbderrazakLa maltraitance des personnes âgées reste un sujet encore assez méconnu. Mieux comprendre cette problématique permet de mieux y répondre en proposant une prise en charge adéquate ainsi que des actions préventives appropriées. Le présent travail a pour objet la description de ce phénomène de société qui doit mériter l’attention de tous les professionnels de la santé. Identifier une situation de maltraitance reste une démarche délicate. Néanmoins, une série de facteurs de risque liés à la victime, à l’auteur ou à l’environnement permettent de porter une attention plus particulière à certaines situations qui peuvent faire l’objet d’un accompagnement. Les maltraitances envers les personnes âgées regroupent des maltraitances physiques, psychologiques, financières, civiques, médicales ainsi que des négligences. Une des raisons du tabou qui entoure cette problématique est le silence des victimes lié à leurs craintes, à leurs perceptions mais aussi à l’attitude de l’entourage. Seule une bonne connaissance de ce phénomène sociétal permet d’envisager une prévention et une prise en charge : c’est dans ce cadre que les pouvoirs publics aidés bien entendu par les associations, peuvent développer une démarche d’écoute ainsi que des actions menées en équipe pluridisciplinaire. La présente étude est réalisée sur des personnes âgées (60 ans et plus) maltraitées, colligées au niveau de l’unité de victimologie et de l’unité de thanatologie du service de médecine légale du C.H.U. de Constantine. L’objectif de notre étude c’est pour avoir une meilleure connaissance du phénomène de la maltraitance des personnes âgées, de découvrir les situations de risques de maltraitances, et les analyser pour les prévenir et être plus armé face aux violences et promouvoir la Bientraitance. Notre série de cas intéresse les sujets âgés de 60 ans et plus sur une période allant du 1 Janvier 2007 au 31 Décembre 2011 (1747 personnes ont été recensées et 18 personnes autopsiées) Cette série peut ne pas être représentative de l’ensemble des sujets âgés maltraités pour plusieurs raisons surtout sociétales et que ce sujet reste encore tabou dans notre société. De plus que la personne âgée est affaiblie moralement, méconnaissant la procédure pour porter plainte mais aussi la crainte de représailles et de se retrouver sans ressources matérielles ou financières, sans logement ou encore d’être forcée de déménager. Tous ces facteurs sont susceptibles d’influencer la décision de la personne de dénoncer les situations de maltraitance. L’incidence moyenne annuelle de notre étude est de 0,42 pour cent et les prévalences sont : l’année 2007 : 0,43 ; l’année 2008 : 0,86 ; l’année 2009 : 0,13 ; l’année 2010 : 0,17 ; l’année 2011 : 0,21. Il s’git généralement d’une victime de sexe masculin (69,68 pour cent des cas) avec un âge prédominant entre 60 et 69 ans (42,64 pour cent), mariée le plus souvent ( représente les 2/3) et les victimes qui ont un nombre d’enfants plus de représentent un pourcentage de 38 ,39 pour cent. Ceux ou celles qui ont un niveau d’instruction et revenus bas sont de loin les plus fréquents (es). Durant la période estivale, nous avons remarqué une recrudescence de la maltraitance sur les personnes âgée (36,68 pour cent) et nous pensons que c’est par rapport aux vacances, visites familiales, fêtes, sorties…etc. durant cette période. Selon l’interrogatoire, l’auteur et très souvent de sexe masculin, âgé entre 20 et 39 ans (38,87 pour cent). Son niveau d’instruction est souvent méconnu ainsi que son revenu, prenant des substances toxiques surtout l’alcool (50 pour cent des cas connus et qui sont en nombre de 90). L’interrogatoire, révèle que 21,28 pour cent des cas connus (372) et que qui ont des antécédents psychiatriques 04,65 pour cent. Le nombre de cas autopsié durant cette période est de 18 cas soit 0,02 pour cent par rapport au nombre total qui est de 1398 durant les 5 années et de (total des personnes âgées autopsiées est de 271 cas). Pour l’étude de 2019, le sexe ratio est resté le même et la prévalence est de 0,13. Presque le même profil et les mêmes facteurs que notre étude ont été remarqués. Juste on a remarqué que le nombre des victimes a chuté. Nous pensons que la promulgation de la loi relative à la protection des personnes âgées du 29/12/2010 ait pour quelques choses, ainsi que les efforts fournis par les associations et les prêches dans les mosquées.
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ItemÉtude des caractéristiques sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques des patients schizophrènes hospitalisés à l’EHS psychiatrique Mahmoud Belamri Constantine(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Seghir,Ahmed CherifIntroduction : Le trouble schizophrénique représente un groupe d’affections hétérogène, sévère, dont l’évolution est généralement déficitaire et occasionnant une souffrance importante aussi bien au malade qu’à son entourage. Les changements des habitudes de vies après la sortie de l’hôpital, les rythmes décalés, souvent inversés, la précarité, la stigmatisation, le rejet, l’isolement social, l’effondrement des liens sociaux, la dangerosité ainsi que les résistances aux traitements sont autant de facteurs déstabilisants qui aboutiront à une réapparition de symptômes et à la réhospitalisation Buts : L’objectif de cette étude est la description des caractéristiques épidémiologiques sociodémographiques, cliniques, et thérapeutiques des patients souffrant de schizophrénie, ainsi que les facteurs de rechutes, les modalités d’hospitalisation, et enfin la fréquence de la prise de toxiques chez ces patients. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale prospective à visée descriptive, réalisée à l’EHS psychiatrique Mahmoud Belamri de Constantine durant la période allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018. Cette étude a porté sur 240 patients répondants aux critères diagnostiques de schizophrénie du DSM 5, recrutés au niveau de l’unité des urgences de l’EHS. Résultats : 16% des sujets ont eu une seule hospitalisation et 84% ont été hospitalisés plus de deux fois, la moyenne est de 5,96 ± 7,32 avec des extrêmes allant de 1 à 44 hospitalisations. L’âge moyen d’hospitalisation est de 27 ans. Il s’agit d’une rechute dans 98.8% des cas, et d’une résistance au traitement, dans 1.2% la rechute est due, dans 80.8% des cas à une mauvaise observance thérapeutique. 65% des hospitalisations ont été faites à la demande de la famille et 25.4 % sur un mode de placement d’office. Les motifs les plus fréquemment retrouvés sont les troubles du comportement dans 52.6% des cas et un potentiel dangereux dans 43% des cas. Les sujets hospitalisés ont une carte de soins « chifa » dans 72% des cas .86.7% sont scolarisés et 95% vivent dans leur domicile, ou ils sont accompagnés dans 96.75% des cas (parents et/ou conjoint et enfants) Conclusion : Il ressort clairement de cette étude que la disponibilité du traitement, la capacité d’y avoir accès et le soutien de la famille sont des conditions nécessaires, mais non suffisantes pour éviter les réhospitalisations. D’autres facteurs, sont à rechercher, pour pallier à cette récurrence, repenser la prise en charge du patient porteur d’un diagnostic de schizophrénie, par l’amélioration des soins, et la mise en place de structures de soins intermédiaires efficaces, la généralisation des neuroleptiques a action prolongée, sont a encouragé.
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ItemCritères d’opérabilité et de surveillance des anomalies de la jonction pyélo-urétérale chez le nourrisson(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Sebie, AbdelghaniOBJECTIFS: Posé le diagnostic de la MJPU en anténatal et mieux connaitre l’histoire naturelle de la maladie, trouver un test reconnu comme gold standard permettant de définir l’obstacle afin d’établir un protocole unique pour la prise en charge en adaptant des critères d’opérabilité et de surveillance à bas âge, complémentaire aux moyens de détection et de surveillance en anténatale jusqu’à dépassement de la période de risque qui doit être courte moins couteuse aux parents et à la santé publique. PATIENTS &METHODES: Il s’agit d’une étude descriptive prospective multicentrique d’une cohorte de 57 malades dont 46 opéré et 11 suivis en consultation pendant trois ans (depuis le deux novembre 2016 jusqu’au trente septembre 2019). RESULTATS :Il s’agissait de 45 garçons et 12 filles avec un sex-ratio de 3,75. L’AJPU a été constatée dans 30 cas à gauche et 09 cas bilatéraux. Le reflux vésico-urétéral était l’anomalie associée la plus fréquente (quatre cas).La majorité fait partie du groupe II (51 %). Le diamètre antéropostérieur à l’échographie était en moyenne de 34,5 mm pour le groupe I alors qu’il était respectivement de 21,6 et 13,2 mm pour le groupe II et III. La fonction rénale différentielle moyenne à la scintigraphie (DTPA ou MAG 3) était normale (44 %) dans le groupe III alors qu’elle était de 32 et 36 % respectivement dans le groupe I et II. Le Néphrogramme était obstructif dans 73 et 70 % des cas respectivement dans le groupe I et II et seulement dans 16 % des cas dans le groupe I. La comparaison finale de la fonction rénale différentielle, entre le groupe I, et le groupe II, montre une différence significative (FRD>5%). Quarante (40) malades ont bénéficié d’une surveillance médicale initiale. Cependant 29 nourrissons (72 %) ont eu une pyéloplastie, Les indications opératoires sont d’emblée dans le groupe I par la présence d’un néphrogramme obstructif avec une fonction rénale entre 20 et 40 % (n = 17 cas) alors que dans le groupe II par l’augmentation du DAP à l’échographie (n = 29) avec persistance d’un néphrogramme obstructif. CONCLUSION : La répétition des examens complémentaires est un facteur de stress pour le malade et ses parents, suspendus aux résultats et à la décision du médecin qui ne peut pas leur affirmer si le cas de leur enfant relève ou non d’un traitement chirurgical. À la lumière des résultats de notre travail, il apparaît que la grande incidence des complications irréversibles des patients opérés tardivement autorise obligatoirement la pyéloplastie précoce devant une AJPU de diagnostic anténatal. Selon un protocole bien définit avant l’âge de 24 mois.
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ItemPlace des reunions de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge des cancers épithéliaux de l’ovaire(Université de Constantine 3 Salah Boubnider, Faculte de médecine, 2020) Zerrouk, DalalIntroduction : Le cancer de l'ovaire est l'une des maladies les plus difficiles à traiter en oncologie gynécologique en raison de la présentation tardive au moment du diagnostic. Le traitement nécessite des soins multidisciplinaires spécialisés. La chirurgie et la chimiothérapie à base de platine avec l'ajout d'agents anti-angiogéniques chez les patientes dont la résection est sub-optimale et au stade IV de la maladie sont les pierres angulaires du traitement multimodal. La masse tumorale résiduelle postopératoire est le facteur pronostic le plus pertinent. L’objectif de l’étude était l’analyse de nos pratiques et de l’impact des stratégies thérapeutiques sur la survie dans la prise en charge des patientes atteintes d’une tumeur épithéliale de l’ovaire et de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para cliniques et thérapeutiques des cancers épithéliaux de l’ovaire Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective longitudinale observationnelle multicentrique, incluant 121 patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire, prises en charge dans les centres de lutte contre le cancer de l’Est algérien (Constantine, Annaba, Sétif, Batna) et l’unité d’oncologie médicale de l’EHS Ibn Sina d’Oum el Bouaghi. Le recrutement s’est fait de Janvier 2016 à Décembre 2017 et le suivi s’est étendu jusqu'au 30 Juin 2019.Des outils de la statistique descriptive et analytique, une analyse univariée de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) par méthode de Kaplan Meir, ainsi qu’une analyse multivariée (par régression logistique selon le modèle de COX) de la SSP ont été effectuées. Résultats : Sur les cinq centres, nous avons colligé 121 patientes. La moyenne d’âge de notre cohorte est de 54,88 ± 12,18 ans, trois quarts des patientes avaient un stade avancé au diagnostic. Le type séreux est prédominant (86,8%) et 92% des tumeurs sont de haut grade. Le délai moyen entre le diagnostic et le début du traitement est de 2,5 mois. Une prise en charge chirurgicale radicale a été pratiquée chez 79, 51% des patientes, 20,48 % des patientes n’ont eu qu’une cytoréduction sub optimale et 31,40% n’ont pas été opérées. L’opérateur était un gynécologue dans 63,6% des cas et un chirurgien viscéraliste dans 36,4%. Parmi les 66 patientes opérées par chirurgie radicale 57,6% étaient opérées au secteur public. La résection était optimale dans 57,8% des cas. La médiane de SSP dans l’ensemble de la population de l’étude était de 15,00 mois. L’analyse multivariée a révélé que les facteurs indépendants modifiant significativement la SSP sont : le stade FIGO [HR=2,3 (IC95% ; 0,019-0,463) (p=0,004)], la réalisation d’une chirurgie [HR= 0,98 (IC95% ; 0,144-0,969) (p=0,043)] et le grade histologique [HR=2,76 (IC95% ; 0,005-0,732) (p=0,027)]. Le seul facteur modifiant significativement la SSP parmi les patientes opérées était le résidu tumoral [HR=1,923 (IC95% : 0,049-0,440) (p=0,001)]. Le taux de SG à 18 mois était de 62,8%, les facteurs modifiants la SG sont : le type histologique (p=0,017), le stade de la maladie (p=0,042), le taux initial du CA125 (p=0,041), la modalité thérapeutique initiale (p
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ItemFaisabilité et sécurité de la chirurgie ambulatoire pariétale et anopérinéale en milieu militaire(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Gadda, MounirIntroduction : Le concept ambulatoire est considéré comme toute prise en charge médicale, organisationnelle et administrative permettant au patient de quitter l’hôpital le jour même de son admission. But : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la faisabilité de chirurgie ambulatoire pariétale et anopérinéale en milieu militaire dans des conditions de qualité et sécurité équivalentes à l’hospitalisation conventionnelle. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive prospective, de janvier 2017 à septembre 2018, sur 400 patients opérés pour une pathologie pariétale et anopérinéale en ambulatoire au sein du service de chirurgie générale de l’hôpital militaire régional universitaire de Béchar. L’évaluation de cette faisabilité s’est faite sur des critères de qualité et sécurité de la chirurgie ambulatoire, à savoir : les caractéristiques démographiques et cliniques, le taux et les causes de report, les consultations et les hospitalisations non programmées, les complications tardives, le coût direct par rapport à l’hospitalisation traditionnelle, et enfin le taux de satisfaction des patients envers ce mode de prise en charge. Résultats : Il s’agit d’une population militaire jeune, active, masculine dans la majorité avec un âge moyen de 27,45 ans. La durée moyenne d’admission pour l’ensemble des patients est de 482 minutes. Tous nos patients sont opérés dans des conditions de qualité et de sécurité favorables, néanmoins certains échecs du concept ambulatoire sont constatés tels que l’admission non programmée (2,2 %) et l’hospitalisation non programmée (1 %). La majorité de nos patients (92,5 %) ont été très satisfaits de ce mode de prise en charge. Le coût de la chirurgie ambulatoire dans notre étude est nettement plus bas que le cout de la chirurgie classique pour les mêmes pathologies. Conclusion : le concept ambulatoire dans la chirurgie pariétale et anopérinéale représente un moyen rapide, simple, efficace et moins coûteux.
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ItemEvaluation des protocoles de polychimiothérapie chez des patients atteints de myélome multiple âgés de moins de 65 ans suivis au service d’hématologie du CHU de Constantine(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Bouchair, ZoheirLes Cancers du côlon constituent un véritable enjeu de santé publique en Algérie et dans le Monde. Notre Étude a été réalisée au Service des Urgences Chirurgicales du Centre Hospitalo-Universitaire Benbadis de Constantine. Elle a concerné 124 patients présentant une occlusion intestinale aigüe sur tumeurs coliques et opérés dans le cadre de l’urgence. L’occlusion intestinale est le mode de révélation le plus fréquent des cancers coliques de notre série (35,78%). Plus du tiers des cancers coliques au CHUC sont révélés par une occlusion. Cette pathologie survient chez une population relativement jeune (âge moyen 62 ans) avec légère prédominance féminine (H /F) de 0,96. Les facteurs prédisposant retrouvés sont : diabète surtout type I, obésité, sédentarité. La tomodensitométrie constitue l’Examen Clé pour le diagnostic de l’occlusion et de l’étiologie tumorale (95%). La localisation colique gauche est la plus fréquente (83.08%) avec une prédominance sigmoïdienne (54.85%). Adénocarcinome est l’aspect histologique prédominant (90.3%). Le traitement des cancers coliques droits est bien codifié. Pour ce qui concerne les cancers coliques gauches, La meilleure stratégie de prise en charge est la résection anastomose en un seul temps. Le Traitement adjuvant améliore la survie globale.
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ItemPrévalence de la toxoplasmose congénitale par dépistage post natal a Constantine(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Ahraou, SoryaLa toxoplasmose est une parasitose la plus souvent bénigne chez l’immunocompétent mais dangereuse pour le fœtus en cas d’infection de la mère surtout en début de grossesse. Notre étude prospective avait pour objectif le dépistage de toxoplasmose congénitale sur une population de 658 nouveaux nés dont les parents résident à l’est du pays, plus précisément la wilaya de Constantine et alentours. Nous avons eu recours à deux techniques sérologiques quantitatives l’ELISA classique et la CMIA, et une technique sérologique qualitative le Western Blot pour la recherche des Immunoglobulines IgG et IgM anti-toxoplasmiques spécifiques. Les résultats de cette étude ont permis de dresser un profil sérologique des nouveaux nés et de leurs mamans, avec respectivement une prévalence de 53,19% et 50,93%. Un seul cas de toxoplasmose congénitale a été décelé dans notre travail, c’est une toxoplasmose infraclinique diagnostiquée biologiquement par la présence d’IgG et d’IgM dans le sérum du nouveau-né. Le Western Blot pratiqué sur le couple mère-enfant a révélé un profil différent des bandes IgG et IgM. L’absence d’un dispositif de dépistage et de surveillance sérologique par manque de réglementation fait que la prise en charge des femmes enceintes séronégatives n’est pas efficace.
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ItemLes fractures diaphysaires des deux os de l’avant-bras chez l’enfant et l’adolescent(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Khenfri, MohammedIntroduction : Les fractures diaphysaires des deux os de l’avant-bras de l’enfant et l’adolescent sont des fractures fréquentes. Le traitement orthopédique par réduction et immobilisation plâtrée est le traitement le plus utilisé. Il expose au risque de déplacement secondaire. Objectifs : L’objectif principal de ce travail était de déterminer les facteurs prédictifs d’échec du traitement orthopédique Patients et méthodes : Les enfants et les adolescents dont l’âge est inférieur à 16 ans et qui ont eu une fractures diaphysaires de l’un ou des deux os de l’avant-bras entre Janvier 2017 et Decembre 2018 ont été inclus. un traitement orthopédique a été réalisé chez tous les patients. Les angulations maximales tolérées étaient pour le gaçon dont l’âgé est inférieur à 10 ans et la fille dont l’âge est inférieur à 8 ans :10° pour les fractures du 1/3 proximal, 15° pour le 1/3 moyen et 20° pour le 1/3 distal ;pour les garçons dont l’âge est superieur à 10 ans et les filles dont l’âge est supérieur à 8 ans : l’angulation maximal est de 10° à tous les niveau. Une translation à 100% et un chevauchemnt inférieur à 1 cm ont été tolérés. Des mesures des angulations ont été réalisées sur les radiographies intiales et sur les radiographies hebdomadaires pendant le premier mois pour rechercher un déplacement secondaire. Une regression logistique multivariée a été réalisé pour determiner les facteurs predictifs d’échec Résultats : 215 enfants et adolescents ont été traités. L’âge moyen était de 8,1 ans. Le sex ratio était de 5 garçons pour une fille. Treize échecs de réduction et 43 déplacements secondaires ont été retrouvés. Les facteurs associées à l échec du traitement orthopédique étaient l’âge, les fractures complètes du radius et de l’ulna , le siège proximal de la fracture du radius , le chevauchement et la tanslation de la fracture du radius et de l’ulna. Conclusion : les facteurs prédictifs d’échec du traitement orthopédiques étaient l’âge et le chevauchement de la fracture du radius.
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ItemIntérêt du dosage de l’adénosine désaminase dans le diagnostic de la tuberculose péritonéale ascitique dans son apparence primitive(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Meddah, AbdelazizIntroduction : La tuberculose péritonéale, problème de santé publique, est de loin la pathologie péritonéale la plus fréquente en Algérie. Son diagnostic est un véritable défi en raison de sa nature insidieuse, de son polymorphisme clinique, l’absence des signes cliniques spécifiques, le manque des examens para-cliniques à forte valeur prédictive ainsi que la nature pauci-bacillaire de la maladie rend son diagnostic souvent difficile .Il fait appel à plusieurs moyens non invasifs et invasifs. Plus récemment, de nouveaux tests de grandes sensibilité et spécificité, pour le diagnostic, ont été développés dont la PCR, et l’interféron γ. Cependant ces tests sont coûteux et non disponibles dans la plupart des pays en voie de développement dont l’Algérie. D’où l’intérêt d’étudier des paramètres biochimiques non invasifs, simples, non couteux dont l’adénosine désaminase dosés dans le liquide d’ascite pour faire le diagnostic sans avoir recours aux autres moyens couteux et/ou invasifs. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive comparative mono centrique d’une cohorte de 51 malades suivi pendant deux ans (depuis le trente avril 2018 jusqu’au premier mai 2020) au service d’hépato-gastro-entérologie de l’HMRUC. visant à déterminer l’intérêt du dosage de l’adénosine désaminase(ADA) dans le diagnostic de la tuberculose péritonéale ascitique dans son apparence primitive. Résultats : Durant la période d’étude 51 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 38 ans [IC : 21 – 56 ans], le sexe ratio H/F était de 1,12. Le motif d’hospitalisation était dominé par l’augmentation du volume abdominale dans 84 % des cas, associée à un syndrome fébrile dans 64 % des cas. Le délai médian d’hospitalisation était de 60 jours (7 jours à 6mois).Les signes cliniques, outre l’ascite fébrile, ont été dominés par les douleurs abdominales dans 60% cas, l’altération de l’état général dans 75%cas.Le liquide d’ascite était exsudatif chez 100% des cas. Le dosage de l’adénosine désaminase a été réalisé chez tous les malades revenu supérieure à 30 u/l chez 50 patients soit 98% avec une valeur variable entre 34 et 168u/l .L’échographie abdominopelvienne a mis en évidence un épanchement intra - péritonéal libre dans 84% des cas et cloisonnée dans13%, des adhérences dans 4%. Tous nos patients ont eu une exploration de la cavité péritoine par la laparoscopie classique chez 39cas soit 70% et open laparoscopy chez 15 cas soit 30%.Chez 37cas il y avait des formations en grains de semoule blanchâtres entourés d’un halo inflammatoire, et chez 14 cas des adhérences péritonéales. Quant à l’aspect inflammatoire et congestif de la muqueuse péritonéale, il a été retrouvé chez tous nos malades. Le diagnostic de certitude s’est basé sur l’étude histologique des biopsies péritonéales qui venu en faveur un Granulome épithéloide et giganto-cellulaire chez 100% des cas. Un traitement antituberculeux a été instauré chez tous les patients. L’évolution a été favorable dans 100% des cas. Conclusion : Le dosage de l’ADA dans le liquide d’ascite est un test sensible et spécifique pour le diagnostic de la tuberculose péritonéale, qui doit être utilisé en routine notamment dans des zones d’endémie comme la nôtre.
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ItemRelation entre DNA VHB sérique et sévérité des lésions hépatiques chez le patient porteur chronique du VHB AgHBe négatif(Université de Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Boutra, FouadIntroduction : L’activité nécrético-inflammatoire et la fibrose hépatique constituent deux Facteurs pronostiques importants dans l’évaluation thérapeutique et l’évolution d’une hépatite Chronique. Les guidelines internationales recommandent la réalisation d’une biopsie hépatique en cas de DNA sérique >2000 UI/mL et des ALAT élevées selon consensus national. Objectifs : Notre but est d’étudier la corrélation entre les facteurs prédictifs de fibrose a savoir Le sexe, l’âge, lMC, le taux d’ALAT, la charge virale ... et des lésions histologiques et d’étudier L’impact du Fibroscan sur la fibrose au cours d’une hépatite chronique B. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive, colligeant 360 patients (60% Hommes, âge moyen : 40 ans) atteints d’une hépatite chronique B a AgHbe négatif. Ils sont Subdivises en 3 groupes selon le taux de la charge virale (Groupe A < 2000 UI/mL, Groupe B entre 2000 et 20000 et le Groupe C > 20000). Ils ont tous eu un Fibroscan et 152 malades des deux Groupes B et C ont subi une PBF et 18 malades n’ont pas eu de biopsie. Résultats : Le groupe A (n=190) présentant une ALAT < 40 UI/L, une élasticité hépatique < 6 kPa Sont considères comme des vraies porteurs inactifs. La PBF (Groupes B et C) retrouve une Activité nécrotico-inflammatoire significative (A2-A3), une fibrose significative (F2-F4) dans 37%, 38% des cas respectivement. Elles sont corrélées aux tranches d’âge > 40 et < 40 ans ((66% Versus 10%, p=0.001), au sexe (masculin 44% versus 27% féminin, p=0,04), au BMI (45% pour BMI >25 vs 16% pour BMI < 25, p=0.002), aux ATCD familiaux de cirrhose et/ou de CHC (88% présence vs 31% absence, p=0.0001), au taux ALAT (70% ALAT >LSN vs 25% ALAT N, p=0.003) ainsi pour la charge virale (61% pour > 20000 vs 23% pour 9 kPa pour une ALAT N. 77% pour élasticité < 6 kPa avec ALAT>LSN. Conclusion : L’âge, les transaminases et la charge virales sont corrèles aux lésions histologiques au cours de l’hépatite B a AgHbe négatif. Les résultats du FibroscanR dans la zone grise devraient imposer la réalisation d’une biopsie hépatique puisque 23% de nos patients étaient dans cette zone pour une ALAT > LSN et 35% pour une ALAT N.
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ItemEtude de l’association maladie cœliaque et maladies auto-immunes chez l’adulte(Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine, 2020) Kassama, ZakiaIntroduction : La prévalence des maladies auto-immunes (MAI) est élevée chez les patients atteints de maladie cœliaque (MC). Les objectifs de la présente étude étaient de déterminer la prévalence des MAI associées à la MC et de définir chez les patients cœliaques les facteurs de risque de développement de MAI et d'évaluer l'effet du régime sans gluten. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive transversale, prospective et monocentrique au niveau du service de gastroentérologie du CHU de Constantine de janvier 2015 à janvier 2018. Au total, 196 patients atteints de MC confirmée ont été inclus dans l'étude. Les maladies auto-immunes associées à la maladie cœliaque ont été systématiquement dépistées pour déterminer leur prévalence. Les patients ont été divisés en 2 groupes. Le groupe I est composé de patients sans autres MAI cependant, le groupe II est constitué de patients ayant d'une ou plusieurs MAI. Toutes les MAI associées à la MC ont été enregistrées et leur association avec les facteurs de risque a été analysée. Résultats : L'âge moyen des 196 patients atteints de MC était de 35,5 ± 12,02 ans. La prédominance féminine a été retrouvée (151 femmes et 45 hommes ; sex-ratio : 0,29). Parmi 196 patients atteints de MC, 42,86% avaient au moins une MA. Les endocrinopathies auto-immunes et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, étaient les MAI les plus fréquentes. La thyroïdite auto-immune était présente dans 14,29% des cas, le diabète de type 1 dans 11,22%, les maladies inflammatoires de l'intestin dans 6,63%, l’anémie pernicieuse (4,08 %) et la dermatite herpétiforme (4,08 %). La polyendocrinopathie auto-immune de type 2 (PEA 2) et le syndrome auto-immun multiple (SAIM) étaient respectivement présents dans 4,08% et 5,61%. L'âge (P: 0,012) et les formes atypiques au moment du diagnostic de la MC (IC: 1,12-2,41; RR: 1,64) étaient les seuls facteurs prédictifs significatifs du développement d'une maladie auto-immune. Conclusion : Nos résultats montre une augmentation de la prévalence des MAI, et plus particulièrement de la thyroïdite d’Hashimoto et du diabète de type 1. De plus, une tendance à la poly-auto-immunité a été observée. Ces résultats soulignent la nécessité du dépistage des MAI chez les patients cœliaques, en particulier chez ceux qui présentent déjà des facteurs de risque.