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ItemStratification du risque cardiovasculaire aprés infarctus du myocarde:valeur pronostique de l'échocardiographie de stress( 2015-01-07) LAREDJ NadiaIntroduction : Au décours d’un infarctus du myocarde, l’évaluation du risque en termes de survenue d’un décès ou d’une récidive de l’infarctus est capitale ; elle autorise à proposer des explorations plus invasives aux patients les plus exposés qui pourront ensuite bénéficier des thérapeutiques les plus appropriées à leur cas. L’échocardiographie de stress (EDS), essentiellement sous dobutamine, a été longuement étudiée dans cette indication et ses résultats s’avèrent prometteurs. Elle permet de mettre en évidence les zones myocardiques sidérées par l’infarctus mais viables. Des nombreux travaux montrent qu’elle permet de stratifier le risque cardiovasculaire et d’apprécier pronostic des patients au décours de l’infarctus. Objectifs : Déterminer le taux d’évènements cardiovasculaires majeurs (mortalité et ré infarctus) 1 an après infarctus du myocarde et le corréler aux résultats de l’échocardiographie de stress et au potentiel de récupération myocardique après revascularisation. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique, analytique, longitudinale, portant sur 146 patients ayant fait un syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (STEMI), thrombolysé ou non, admis au service de cardiologie du CHU d’ORAN, depuis début septembre 2012 à fin aout 2013 et ayant bénéficié d’une échocardiographie de stress pharmacologique à la dobutamine, en moyenne 4 semaines après l’épisode aigu, et suivis pendant une année. Résultats: Sur 146 patients, la moyenne d’âge est de 55 ± 8 ans, 85% d’hommes, 36% d’hypertendus, 41% de diabétiques, 31% des patients avaient une dyslipidémie. 63% des patients ont été thrombolysés et 58% des patients présentaient un infarctus antérieur. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 8 ± 3 jours. La fraction d’éjection ventriculaire gauche lors de l’examen (FEVG stress) estimée à 48,2±6,8%. 89% des patients ont pu bénéficier d’une coronarographie (130 patients) parmi lesquels ¾ avaient des lésions mono ou bi tronculaires. Taux de mortalité cardiovasculaire à 1 an était de 3,1% (n=5), 19,2% de réinfarctus (n=28). En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité à 1 an sont l’absence de viabilité (p=0,0001) et la persistante de l’ischémie en récupération (p=0,01). Seule l’absence de viabilité à l’EDS représentait un facteur de risque indépendant de réinfarctus à 1 an (p=0,01 RR 0,08 IC 0,01-0,62). En analyse bivariée, en plus des facteurs sus cités, la réponse biphasique (viabilité à faibles doses de dobutamine, ischémie à fortes doses) représentait un facteur de risque de décès (p=0,004) et de réinfarctus (p=0,01) à 1 an. Près de ¾ des patients qui avaient une viabilité à l’EDS ont amélioré leur FEVG à 1 an (p=0,004) avec une excellente sensibilité à 97,1% et une bonne spécificité à 75%, et près de 2/3 qui avait une viabilité à l’EDS, ont amélioré leur cinétique segmentaire après revascularisation (p=0,005). Conclusion : L’échocardiographie de stress permet de prédire le pronostic des patients 1 an après infarctus du myocarde et le potentiel de récupération myocardique après revascularisation.
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ItemAnalyse des facteurs prédictifs de mortalité à cour et à moyen terme dans l'insuffisance cardiaque systolique chronique( 2015-01-12) ALI LAHMAR Hadj MohammedIntroduction et problématique : L’insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente, grevée d’une morbimortalité très lourde. Sa prévalence dans le monde varie entre 1 et 2% de la population adulte et passe à 10% après 70 ans. Elle représente l’évolution ultime de nombreuses pathologies cardio-vasculaires, en particulier ischémiques et hypertensives. L’insuffisance cardiaque est associée à une lourde morbidité et mortalité. La survie est nettement inférieure à celle de certains cancers.Elle représente un problème majeur de santé publique, au coût de prise en charge le plus élevé parmi toute la pathologie cardio-vasculaire.Les connaissances sur la physiopathologie de l’insuffisance cardiaque ont considérablement évolué ces dernières années ; par conséquent, sa prise en charge a connu également beaucoup de progrès, où de nouvelles techniques ont vu le jour ces dernières années et ont permis d’offrir, à une certaine catégorie de patients, une amélioration fonctionnelle et surtout une meilleure survie. En conséquent, l’évaluation pronostique constitue actuellement une étape cruciale de la prise en charge, permettant de guider la décision thérapeutique en fonction du risque individuel. Objectif : Identifier et mesurer les facteurs prédictifs de mortalité à un an dans l’insuffisance cardiaque systolique chronique nouvellement diagnostiquée. Méthodologie : Nous avons effectué une étude analytique longitudinale prospective bi-centrique,avec un suivi d’un an. Résultats : 206 patients ont été recrutés avec un âge moyen de 54,9 ± 1.8 ans, un sex ratio à 1.9. La prévalence du diabète sucré est de 39,8%, l’hypertension artérielle à 30,1%. La maladie coronaire est présente dans 50,5%, la cardiomyopathie dilatée dans 30,1% et la cardiomyopathie toxique dans 1,9%. Le taux de mortalité est à12,7% (11,7%chez les hommes vs14,2%chez les femmes, p non significatif) et le taux de réhospitalisations était à17,6% (23,1% chez les hommes vs6,6% chez les femmes, p = 0.004). La plupart des paramètres cliniques, échographiques, biologiques et fonctionnels cités dans la littérature, ont démontré une valeur prédictive pronostique avec différents taux de sensibilité et de spécificité. En analyse multivariée, les résistances vasculaires pulmonaires (nouveau paramètre hautement sensible et spécifique, RR à 47), le BNP, le TAPSE, le dP/dt, la distance parcourue au test de marche de six minutes et la natrémie ont été des facteurs prédictifs de mortalité dans l’insuffisance cardiaque. La médiane de surviepar méthode de Kaplan-Meier est de 24 mois, sans différence de sexe.L’amélioration de la qualité de vie, mesurée par le test de marche de six minutes et le questionnaire de MINNESOTA,était spectaculairement améliorée chez les patients restés en vie. Enfin, L’évaluation des tendances de prescriptions médicamenteuses, en fonction de nouvelles recommandations internationales, est assez rassurante dans la mesure où les nouvelles molécules ayant permis une réduction importante de la morbimortalité dans l’insuffisance cardiaque, sont largement prescrits chez nos patients.
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ItemRetard de croissance intra utérin d'origine vasculaire: Quelle conduite à tenir à la clinique Nouar Fadela ?( 2015-04-20) NEDDAR SettiIntroduction Le retard de croissance intra utérin correspond à « un fœtus ou nouveau né ayant une estimation pondérale inferieure au 10 éme percentile, avec des arguments en faveur d’un mécanisme pathologique (infléchissement ou arrêt de croissance et anomalies du bien être fœtal : doppler ou oligoamnios)». Le retard de croissance intra utérin vasculaire résulte d’un dysfonctionnement placentaire qui sera à l’origine d’une hypoxie et acidose. Les conséquences sont donc une augmentation de la morbimortalité périnatale et à long terme, ce qui fait de cette pathologie un problème de santé publique. Objectifs Cette étude nous permet d’évaluer la prise en charge du RCIU d’origine vasculaire à la CLIINIQUE NOUAR FADELA et d’unifier notre conduite en établissant un arbre décisionnel précis et efficace, pour améliorer le pronostic néonatal. Patientes et méthodes Il s’agit d’une étude prospective pronostique, interventionnelle de type cohorte menée entre janvier 2012 et janvier 2014 durant laquelle tous les cas d’RCIU vasculaire ont été répertoriés sur des fiches techniques pré établies et codifiées, les résultats ont été traités par le logiciel spss18. Résultats Durant la période d’étude 150 cas de RCIU vasculaire ont été colligés. L’âge moyen des patientes était de 31,4 ans. Les principaux facteurs de risques en rapport avec le RCIU sont l’âge maternel de plus de 35ans et les antécédents de pathologies (HTA et diabète).Les examens de surveillance les plus prédictifs de l’état du nouveau né sont l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal et le doppler ombilical avec la meilleure spécificité et sensibilité. L’âge gestationnel à l’extraction était supérieur à 35 SA dans 74,7% ce qui correspond à la prématurité modérée et au terme voir post terme avec 0jr d’hospitalisation dans la plus part des cas. L’extraction a été faite dans 88,7% des cas par voie haute pour urgence maternelle le plus souvent ou pour RCIU décompensé au delà de 34SA. Le poids de naissance été dans 87% des cas ente1501 et 2500gr avec un APGAR à 5min <à 7 dans 30% des cas. Dans notre étude on a colligé 23 décès ce qui correspond à 15,3%, 21dans les premières 48h et deux dans le mois qui a suivit la naissance. Conclusion Dans notre étude, on remarque un retard d’extraction du au retard de recrutement et une mortalité périnatale malgré l’âge gestationnel et le poids correctes, en rapport avec la survenue de complications aigues et graves maternelles et/ ou fœtales. Des efforts restes à faire en matière de dépistage ,de consultations prénatales et de prise en charge des gestantes présentant un RCIU vasculaire afin d’améliorer le pronostic néonatale.
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ItemTentatives de suicide en milieu militaire Apropos d'une étude prospective( 2015-06-11) MANSOURI Nabila ép KAMELLes tentatives de suicide constituent un des principaux motifs d’hospitalisation aux urgences médico-chirurgicales. Le but de notre travail était d’étudier les tentatives de suicide en milieu militaire pour déterminer les caractéristiques cliniques et épidémiologiques des tentatives de suicide des patients et d’évaluer le profil des suicidant militaires afin de proposer une stratégie de prévention. Il s’agit d’une étude descriptive à recrutement prospectif portant sur un échantillon de 60 patients admis aux urgences médico-chirurgicales (UMC) de l’hôpital militaire régional universitaire d’Oran/ 2 RM, du 01 avril 2012 au 01 avril 2014. Les résultats révèlent une représentation masculine de notre échantillon, la tranche d’âge la plus touchée est celle des 18- 20 ans (jeunes suicidants). 90% de nos suicidants ont un niveau scolaire inferieur au baccalauréat tandis que le niveau universitaire est sous-représenté avec seulement 10% des patients. 80% des patients sont célibataires et 10% divorcés sans enfants. Les primosuicidants représentent 95% pour 5% de suicidants récidivistes. Le moyen le plus utilisé est l’arme à feu avec une fréquence relative de 33% suivi de la pendaison avec une fréquence relative de 20%. Les conflits familiaux sont largement invoqués par nos patients suicidants suivi de conflits affectifs. Sous-officiers et réservistes, relevant de l’arme infanterie, sans antécédents psychiatriques, déclarés inaptes au service armé, et chez lesquels.Le score de l’intensité du désir de mort au moment de sa tentative de suicide est élevé (75%). Les troubles diagnostiqués sur l’axe I du DSM IV sont représentés par : trouble de l’adaptation (30%) ; Trouble schizophréniforme (20%) ; Trouble dépressif majeur (15%) ; Schizophrénie (10%) ; Trouble psychotique bref (10%) ; Trouble panique (2%). sur l’axe II nous trouvons 5% de personnalité pathologique essentiellement représenté par la personnalité borderline et 8% de l’association d’un diagnostic sur l‘axe I et l’axe II (trouble de l’adaptation + personnalité pathologique). La reconnaissance des facteurs de risques psychiatriques et socio-familiaux associés aux tentatives de suicides est déterminante dans la prise en charge thérapeutique des suicidants et dans la prévention de la récidive suicidaire. Le rôle du psychiatre au sein d’une équipe soignante pluridisciplinaire aux urgences médico-chirurgicales est incontournable dans la prise en charge des suicidants.
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ItemLa mort violente criminelle: Etude médico-légale et criminologique( 2015-06-16) BOUMESLOUT SalimIntroduction et objectifs : La violence sous toutes ses formes a pris ces dernières années des proportions alarmantes à travers tout le pays, Oran se place en tête du classement des villes ayant le plus fort taux de criminalité, en effet, on assiste à une recrudescence des morts violentes criminelles confirmée par les statistiques et les chiffres avancés par les services de sécurités. L’objectif principal de notre étude est d’examiner les caractéristiques populationnelles, sociales, économiques qui y sont liées, de déterminer les différents procédés criminels utilisés, d’identifier le profil du criminel et les différents facteurs liés à ce phénomène, permettant ainsi la proposition de mesures et de programmes de prévention à l’égard du crime. Matériel et méthodes : il s’agit d’une part d’une étude concernant la victime d’homicide volontaire avec une enquête rétrospective descriptive sur 11 années au niveau de la wilaya d’Oran, s’étalant de janvier 2000 à décembre 2010, suivie d’une enquête prospective descriptive sur trois années de janvier 2011 à décembre 2013. Il s’agit d’autre part d’une enquête concernant l’auteur d’homicide volontaire sur la période s’étalant de l’année 2010 à 2013, portant sur 60 auteurs ou présumés auteurs de crime. Résultats : Concernant la victime d’homicide volontaire : notre enquête a révélé que le crime a atteint son paroxysme en 2003 avec un pic de 12,4%, pour ensuite atteindre un taux de 8,5% en 2010 qui est resté stable jusqu’en 2013. Les victimes se recrutent surtout parmi la population de jeunes dont l’âge oscille entre 16 et 35 ans soit 61,2% avec une nette prédominance masculine (92,92%), le procédé le plus utilisé est l’arme blanche (65,7%). La levée de corps n’est pratiquée par le médecin légiste que dans environ un 1/3 des cas (30 ,5%). 71,5% des crimes ont été commis en périphérie de la wilaya d’Oran (zones péri-urbaines), 21,3% des victimes sont des toxicomanes, parmi les mobile du crime nous avons enregistré les rixes (50,9%), le vol (9,2%), les conflits familiaux (10,2%). Notre étude amontrer également que dans 39,8% la victime n’a aucun lien avec l’auteur, par contre dans 10,2% il existe un lien de parenté. Concernant l’auteur du crime : 93% sont des hommes âgés entre 20 et 29ans dans 56,66%, célibataires dans la majorité des cas, chômeurs dans 30% des cas, ouvriers exerçant un travail manuel dans 43,33% des cas. 41,66% vivent dans des conditions socio-économiques difficiles, 68,33% des cas vivent dans le logement familial, issus de familles nombreuses. 43,33% des auteurs d’homicide sont des toxicomanes et dans 28,33% ils ont eu un vécu traumatique durant leur enfance. Et enfin 51,66% des auteurs ont des antécédents judiciaires. Conclusion : Notre étude confirme les résultats rapportés par la littérature, il existe des facteurs et des variables fortement liés à la criminalité, tels que le jeune âge des auteurs et des victimes, la toxicomanie, le célibat, les conditions de vie difficile et le chômage ainsi que les antécédents judiciaire et psychiatrique de l’auteur du crime. L’arme blanche étant le procédé criminel le plus utilisé. Des mesures préventives à l’égard de ce fléau sont proposées sur recommandations, en impliquant l’ensemble des acteurs concernés pour réduire de façon significative le crime.
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ItemAnalyse rétrospective portant sur l'irradiation hypofractionnée dans le cancer du sein: Expérience du service de Radiothérapie CHUO( 2015-06-19) BECHEKAT CherifaLe cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins, il vient en tête des cas recensés en Algérie avec 11.000 nouveaux cas/an. Contrairement à l’Occident, en Algérie le cancer du sein touche plus particulièrement les jeunes femmes entre 35 et 49 ans, avec un âge moyen de 46 ans selon l’étude de l’INSP 2002, La moyenne d’âge au niveau mondial est de 69 ans. L’objectif de notre étude est l’analyse rétrospective d’une série de patientes traitées par radiothérapie hypofractionnée du cancer du sein et ce du 01/01/2007 au 31/12/2007 au service de radiothérapie du CHU Oran : 213 patientes porteuses de cancer du sein tous stades et tous âges confondus traitées au sein de notre service pour une radiothérapie prophylactique après un traitement chirurgical radical. Les âges extrêmes étaient entre 23 ans et 75 ans, le lieu de résidence fréquent pour les wilayas d’Oran (35.7%) Tlemcen (21.1%) et Sidi Bel-Abbes (6.6%).Les tumeurs classées T2 sont les plus fréquemment retrouvées avec une fréquence de 50.2% ; 141 patientes ont eu une irradiation hypofractionnée à la dose de 3 Gy par séance et 72 patientes ont été traitées a la dose de 3,4 Gy.la survie globale à 5 ans était de 50,06 mois et à 7 ans de 85,51 mois. Seulement 8 patientes ont fait une récidive locale et 23 ont fait des métastases à distance, aucune de nos patientes a présenté des signes de toxicité tardive due à la radiothérapie. Dans notre étude nous avons mis en évidence que le protocole de 36Gy en 12 fractions, 3Gy par fraction a des résultats très proches voire similaires à celui de 34 Gy en 10 fractions ; 3,4 Gy par fraction et ce sur le plan de la survie globale, survie sans récidive mais encore sur le plan radiobiologique (équivalence de dose, BED, NSD).Les perspectives offertes par ce travail sont de choisir un protocole d’irradiation hypofractionnée, de l’appliquer et par la suite élargir l’échantillon d’étude et étaler la surveillance sur plusieurs années (au moins ans) afin de rechercher les séquelles tardives de cette radiothérapie.
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ItemOptimisation hémodynamique en périopératoire des valvulopathies opérées en chirurgie cardiaque( 2015-07-01) BENALI AMMAR DalilaL’optimisation hémodynamique est une stratégie de prise en charge des patients à risque qui a pour but de réduire la mortalité et la morbidité opératoires. Notre étude a pour objectif de mesurer l’impact de l’optimisation hémodynamique sur la mortalité et la morbidité postopératoireset son retentissement sur la qualité de vie au travers de l’évaluation de la fonction cardiaque en postopératoire de chirurgie valvulaire. Le profil épidémiologique des patients est également déterminé. C’est une étudeobservationnelle prospective longitudinale mono centrique qui a inclus 94 patients valvulaires opérés en chirurgie cardiaque entre janvier 2011 et décembre 2011 à l’EHU d’Oran. La maximalisation du volume d’éjection systolique a été obtenue par l’optimisation du remplissage vasculaire et l’utilisation d’inotropes. Le monitorage incluait les indices dynamiques de précharge-dépendance, le test de lever de jambes passifet les paramètres d’oxygénation tissulaireauxquelsont étés associés en postopératoire, la mesure du débit cardiaque en échocardiographie transthoracique. Le profil épidémiologique des patients observés est celui d’un adulte jeune d’un âge moyen de 41 ans, sans comorbidités importantes mais avec des valvulopathies symptomatiques et évoluées.Les valvulopathies essentiellement rhumatismales, sont des atteintes surtout mitrales sténosantes, volontiers bi ou tri valvulaires. Les interventions les plus réalisées sont des remplacements mécaniques et sont pratiquées en urgence dans un quart des cas. Les résultats obtenus sont satisfaisants. La mortalité et la morbidité postopératoires précoces ont été influencées par l’optimisation hémodynamique, une différence statistiquement significative a été constatée entre les patients répondeurs et les non répondeurs pour la mortalité (p : 0.000 avec OR : 0.52 [0.35-0.72]), la durée de ventilation artificielle(p : 0.04), le nombre de patients présentant des complications(p: 0.049, OR : 0.11 [0.08-0.29]) et le nombre de complications constatées (p :0.015, OR : 0.21 [0.15-0.39] . L’amélioration de la fonction cardiaque en post chirurgie était nette pour l’ensemble des patients. L’évolution à un an n’a pas été influencée par la stratégie de prise en charge. En conclusion, cette étude confirme l’impact positif de l’optimisation hémodynamique sur la mortalité et la morbidité postopératoires des patients valvulaires opérés en chirurgie cardiaque.
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ItemPlace de la mesure de la pression intraabdominale par voie vésicale dans la prise en charge des maladies de réanimation polyvalente( 2015-07-02) ELKEBIR DjamilaL’hypertension intra abdominale (HIA) souvent méconnue est à l’origine de plusieurs complications comme l’insuffisance rénale, la détresse respiratoire et la défaillance cardiovasculaire .Ces défaillances d’organes, exclusivement liées à l’HIA constituent le syndrome du compartiment abdominal (SCA) qui, en l’absence de traitement devient létal, le décès survenant dans un tableau de défaillances multiviscérales. Le monitorage de la PIA par voie vésicale permet un diagnostic précoce d'HIA et/ou du SCA. Une étude monocentrique, prospective, observationnelle et comparative réalisée durant une année (janvier2013etdécembre2013) au sein de l’unité de réanimation chirurgicale du service d’anesthésie réanimation de l’EHU d’Oran a permis de comparer 2 groupes de malades ayant au moins 2 facteurs de risque d’HIA dans un contexte postopératoire de chirurgie abdominale majeure ou d’urgence digestive. Le groupe 1 de 30 patients a été comparé au groupe 2 toujours de 30 patients et ayant bénéficié du monitorage démesure de la PIA par voie vésicale. La moyenne d’âge de l’étude était de 58.25 ans avec une prédominance du sexe masculin à 63% et un sex ratio supérieur à 1. Les IGSII étaient de 3.50 dans le groupe 1 et 32. 50 dans le groupe 2. A l’admission, les postopérés avaient des PIA moins élevées avec une médiane à14, par rapport aux malades admis en urgence où la médiane de PIA était à 22 (p=0.0001). Pour les admissions en urgence, après prise en charge, les PIA restaient élevées avec une médiane à 22. La fréquence de l’HIA était de 100% et confirmait l’influence des facteurs de risque sur la PIA puis après prise en charge thérapeutique, la fréquence diminuait à 50%. Pour le syndrome du compartiment abdominal, où la défaillance rénale prédominait et s’associait à une PIA supérieure à 20 mm Hg, la fréquence était de 33.3% avant thérapeutique et de 3.3% après thérapeutique. L’évolution des malades de notre série était défavorable chez 13.% des malades du groupe 1 et 16.7% dans le groupe 2 avec des SOFA de défaillances d’organe sévères (médianeà19). Dans le groupe1, la thérapeutique chirurgicale de réduction de la PIA était bénéfique chez 86% des malades avec dans 90% des cas un délai de reprise chirurgicale inférieur à 24 h alors que dans le groupe 2, les patients décédés avaient eu dans 38.4% des cas un délai de reprise supérieure à 48 h. Le monitorage de la PIA chez les malades chirurgicaux du groupe1 avait permis d’augmenter notre vigilance devant toute modification même modérée de la fonction d’organe et une élévation de la PIA permettant ainsi de poser des indications de reprises chirurgicales plus précoces et de réduire les délais d’intervention par rapport au groupe 2.
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ItemIntérêt de l'echodoppler transcrânien couple ou non à la mesure de la pression intracrânienne dans la prise en charge du traumatisme crânien grave( 2015-07-02) BENBERNOU SoumiaIntroduction : Après un traumatisme crânien grave (TCG), la survenue d’une hypertension intracrânienne (HTIC) est associée à une augmentation du risque de morbi-mortalité. Son de façon précoce aggrave le pronostic vital et de ce fait grâce à la clinique, la tomodensitométrie cérébrale, le monitorage de la pression intracrânienne et l’évaluation de la circulation cérébrale par l’échodoppler transcrânien le traitement peut être instauré rapidement. L’objectif de l’étude était de comparer l’avantage apporté par l’un ou l’autre des moyens utilisés pour le diagnostic et la surveillance de l’HTIC. Matériel et méthode Le travail exposé a été réalisé au niveau de l’unité de réanimation des UMC du CHUOran. Une première étude a concerné 119 patients pris en charge durant la période allant de 2009 à 2011, suivie d’une étude prospective étalée sur deux ans (2012 et 2013) de 59 malades et comprenant deux groupes, l’un ayant bénéficié d’un monitorage de la pression intracrânienne (PIC) et d’une surveillance par l’échodoppler transcrânien (EDTC) dans les 24 premières heures, l’autre ayant été évalué par l’EDTC seul. La première étude a déterminé la proportion de patients en HTIC sans monitorage, la deuxième a recherché une corrélation entre les données de la PIC et du doppler transcrânien d’une part, la clinique avec l’EDTC et l’EDTC avec la tomodensitométrie cérébrale. Résultats Le nombre de TCG colligé était de 119 dans le premier groupe et de 59 dans le deuxième. La population étudiée était jeune, l’âge médian était de 29 ans, 80% étaient polytraumatisés. Aucune modification pupillaire n’est observée pour des chiffres élevés de PIC > 45 mm Hg. Il existe une relation linéaire entre la PIC et l’index de pulsatilité puisque le Coefficient de Corrélation était de 0,19 et le p= 0,019965, entre la PPC et l’index de pulsatilité puisque le Coefficient de Corrélation : r^2= 0,37et le p= 0,000613. La littérature reste contradictoire sur cette question. L’EDTC a retrouvé 26% en HTIC alors que la clinique n’en a trouve que 19% dans le groupe EDTC seul. (p=0,1703). La tomodensitométrie est équivalente à l’EDTC pour le diagnostic de l’HTIC. (P= p=0,0552). Conclusion Tous les moyens de surveillance d’un TCG ont leur place, avec une supériorité des examens non invasifs sur la simple surveillance clinique et indiquent la nécessité de l’installation du monitorage de la PIC en temps utile, puisque plusieurs malades peuvent développer à tout moment au cours de leur séjour une HTIC.
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ItemAssociation TRASTUZUMAB-VINORELBINE en première ligne métastatique dans le cancer du sein surexprimant HER2/NEU( 2016-01-31) MERAIR NedjadiLe cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique avec plus de 1,67 million de nouveaux cas. Malgré les progrès incontestables dans la prise en charge du cancer du sein qui ont abouti à une augmentation de la survie globale et de la survie sans rechute, une proportion de patientes va manifester une rechute métastatique. En situation métastatique ces cancers ont une survie médiane de l’ordre de 2 à 3 ans avec des taux de réponses entre 20 – 75 % selon les associations de chimiothérapie conventionnelles. Dans le but de déterminer dans quelle approche thérapeutique il y aurait les meilleurs taux de survie et de réponses, avec meilleure qualité de vie ;une étude observationnelle associant Trastuzumab – Vinorelbine en première ligne métastatique dans le cancer du sein surexprimant HER2 a été menée dans le service d’oncologie médicale de l’Hôpital militaire d’Oran (HMRUO). Le travail à inclu une série de 60 patientes présentant un cancer du sein métastatique. L’âge moyen au diagnostic est de 53,3 ± 2,2 ans (extrême 34 - 73 ans), le type histologique prédominant était le carcinome canalaire infiltrant dans 60 %, 36 patientes étaient chimio naïves. Les récepteurs hormonaux étaient positifs chez 42 % et négatifs chez 51 %. L’envahissement métastatique était unique dans 43,3 % des cas et multiples dans 56,7 %. Le taux de réponse objective est de l’ordre de 56,7 %, avec une survie sans progression de 8 mois, le temps jusqu'à échec thérapeutique était de 6 mois avec une survie globale de l’ordre de 22 mois. Tout en notant un profil de toxicité acceptable.
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ItemApproche contributive à l'évaluation du risque carieux individuel chez 700 enfants âgés de 7 et 13 ans de la ville d'Oran( 2016-02-29) OULHACI Jalal Samir MohamedIntroduction : Avec l’avènement de la micro dentisterie qui s’appuie sur les principes de l’économie tissulaire des dents, de l’adhésion et la bio intégration des matériaux de restauration au début des années 1990, nous avons assisté à une avancée remarquable dans la recherche de la gestion des lésions carieuses. Car elle délaisse l’approche chirurgicale traditionnelle trop invasive pour passer vers une approche biologique ou médicale de la maladie carieuse. L’objet de notre étudeest d’élaborer une fiche technique pour évaluer le risque carieux individuel selon les critères de notre échantillon afin qu’elle soit un outil nécessaire pour une prévention interceptive efficace. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective, longitudinale menée auprès de deux cohortes composées chacune de 350 enfants âgés de 07ans et 13 ans. L’échantillon est dicté par les recommandations de l’OMS qui préconisent 300 enfantspar tranche d’âge. L’objet de notre étude est d’évaluer une éventuelle relation entre les comportements à risque tels que les antécédents bucco-dentaire personnels, l’hygiène bucco-dentaire, les habitudes alimentaires et l’apparition des lésions carieuses. Résultats : Les taux de prévalence de la carie dentaire enregistrés à la fin de l’enquête pour chacune des deux cohortes (7 ans et 13 ans) dépassent largement les 65%. Le degré de significativité varie d’un facteur à risque à un autre. Dans notre étude, il est, important, avecune mauvaisehygiène bucco-dentaire, des habitudes alimentaires irrégulières et les visites d’urgence au cabinet dentaire. Et il est faibleavec les antécédents bucco-dentaires familiaux et personnelset l’anfractuositédes molaires.A la lumière de ces résultats, nous constatons que d’autres études complémentairessont nécessaires pour confirmer ou infirmer nos résultats. Conclusion : Les très nombreuses méthodes d’évaluation du RCI méritent encore d’être affinées pour ne pas surévaluer la proportion de sujets à RCI élevé dans la population et concentrer les efforts de santé communautaire avec le budget qui lui est imparti sur les sujets qui en ont le plus besoin. L’élaboration de la fiche technique pour évaluer le risque carieux individuel de notre échantillon est proposée à l’issue de notre enquête. Une fiche technique d’évaluation du risque carieux individuel standardisée à la réalité socio-économique algérienne mériterait son utilisation au cours des programmes nationaux de la prévention bucco- dentaire après qu’elle soit soumise à une étude et expertise plus approfondies pour mieux l’enrichir.
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ItemEvaluation de la prise en charge des corps étrangers métalliques du segment postérieur de l’œil et mise en place d'une stratégie de prévention du décollement de rétine après extraction( 2016-03-07) TADJ ZinebIntroduction : parmi les traumatismes oculaires les corps étrangers intraoculaires (CEIO) constituent une entité particulière dont la prise en charge initiale et secondaire restent complexes, les quelques études hospitalières nationales sur le thème relèvent la fréquence et la difficulté de prise en charge .Le décollement de rétine après extraction du CEIO a été et reste la complication majeure après l’endophtalmie. Objectif : décrire le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique des CEIO métalliques du SP de l’œil et identifier les facteurs de risque du DR après extraction des CEIO métalliques du SP.Application systématique des standards internationaux qui ont fait la preuve de leur efficience dès la phase initiale de la prise en charge But: mettre en place une stratégie de prise en charge centrée sur la prévention du décollement de rétine après extraction du corps étranger intra oculaire Patients et méthodes : nous avons procédé à une étude descriptive à recueil prospectif sur 3ans allant du 15 mars 2012 au 14 mars 2015, comportant tous les cas de CEIO métalliques du segment postérieur hospitalisés à l’EHS d’ophtalmologie d’Oran, les données collectées incluent : l’âge, le sexe la profession et l’origine du patient, l’acuité visuelle initiale, les caractéristiques du CEIO, la localisation de la porte d’entrée, les lésions tissulaires initiales et notamment la présence d’une hémorragie intravitréenne, d’une PVR, le délai de prise en, le type d’intervention pour extraire le CEIO, le mode de tamponnement choisi, l’état de la rétine à la fin du suivi, les complications éventuelles. Le critère de jugement principal, la non survenue d’un DR. Résultats : Durant la période d’étude nous avons constaté une nette prédominance masculine avec (95%). La tranche d’âge la plus touchée était de 16 à 25 ans, la moyenne d’âge étant de 29,43ans, parmi les professions exposées (52%) les mécaniciens représentent 28% , les accidents de travail étaient les plus fréquents avec 43% des cas, les mécanismes en cause sont variables, dominés par le martelage dans 71,45%,les CEIO étaient aimantables dans 90% , et leur la taille moyenne était de 2,90mm , ils etaient intrarétiniens dans 62%,la porte d’entrée était cornéenne dans 71% des cas, les lésions associées étaient représentées par l’ hémorragie intravitréenne dans 67% , la cataracte dans 43% des cas, l’hyphéma dans 9,5% des cas ,le délai moyen d’extraction des CEIO était de 16,45 j l’AV initiale moyenne exprimée en log MAR était de + 1,270 , dans notre série 4 malades (19%) avaient présenté un décollement de rétine post extraction dans un délai moyen de 7mois ½ les facteurs prédictifs de ce dernier étaient en relation avec la taille du corps étranger (p=0,012), L’HIV (p0,024)et la PVR initiale. (p=0,044) Conclusion : notre étude montre qu’une, une taille du CE supérieure à 3mm, la présence d’une HIV, ou d’une PVR initiale, sont significativement associés à la survenue d’un DR secondaire. Les traumatismes avec rétention de CEIO du segment postérieur restent une cause fréquente de basse vision chez l‘homme jeune actif, la connaissance des facteurs de risque de décollement de rétine après extraction des CEIO nous parait essentielle pour éviter les complications per et post opératoires, ajuster la prise en charge, et optimiser la réhabilitation fonctionnelle chez ces jeunes patients.
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ItemElaboration et caractérisation des dçepots chimiques du Nickel sur alliages dentaires non-précieux Cobalt-Chrome et Nickel-Chrome.( 2016-04-19) AKACEM AbdelhafidCette recherche s’inscrit dans la thématique de traitement de surface en bains chimiques des alliages dentaires nickel- chrome et cobalt-chrome. Trois bains sont utilisés, deux à base de nickel-phosphore et le troisième à base de nickel-phosphore-tungstène. Ces bains sont utilisés pour l’amélioration des propriétés physico-chimiques de ces alliages tels que la résistance à la corrosion, la dureté et la résistance à l’usure. Ces dépôts sont appliqués sur des substrats polis manuellement selon les mêmes protocoles de polissage des prothèses dentaires et sur des substrats polis mécaniquement jusqu'au papier abrasif de grade 800 (granulométrie). La caractérisation XPS et EDX confirment la présence de ces dépôts. Les observations au MEB montrent des dépôts homogènes et sans défauts. Les tests d’adhérence par ultrasons, scotch test, crochet et choc thermique montrent une bonne adhésion des dépôts. La profilomètrie mécanique montre que pour une heure d’immersion, les épaisseurs des dépôts varient de 15 à 20 micromètres. La rugosité des échantillons avec dépôt est plus élevée que celle des substrats. Des essais électrochimiques en mode potentiodynamique sont réalisés dans deux milieux électrolytiques, la salive artificielle de Brugirard et une solution aqueuse de NaCl à 29,215 g/l. Cette étude électrochimique permet de constater que dans le cas des substrats polis mécaniquement les trois dépôts chimiques n’ont pas amélioré la résistance à la corrosion. Par contre, dans le cas des substrats polis manuellement, les résultats sont très prometteurs. Les tests de micro dureté montrent une augmentation de la dureté des substrats avec dépôts par rapport à ceux sans dépôts. Les essais d’usure confirment la bonne adhérence des trois dépôts et permettent de conclure qu’ils améliorent la résistance à l’usure par rapport aux deux substrats sans dépôt.
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ItemCaractérisation de variants génétiques de vulnérabilité à l'épilepsie chez des familles Algériennes.( 2016-04-28) CHENTOUF Amina ép MEZOUGHIL’existence d’une composante génétique dans l’épilepsie est connue depuis des années grâce aux études épidémiologiques de concordance entre jumeaux et d’agrégation familiale, qui fournissent des preuves convaincantes pour l'héritabilité de l'épilepsie. En dépit des avancées majeures des techniques d’exploration pangénomique, les épilepsies génétiques n’ont pas encore livré tous leurs secrets. Cette étude avait pour objectifs de caractériser des variants génétiques de vulnérabilité à l’épilepsie, d’étudier les modes de transmission et d’analyser les relations génotype/phénotype chez des familles Algériennes. Il s’agit d’une étude prospective menée au service de Neurologie du CHU d’Oran sur une période de 05 ans. Des familles multigénérationnelles comportant chacune au moins deux individus épileptiques ont participé à l’étude. Les analyses génétiques réalisées consistaient en un séquençage exomique de nouvelle génération, la technique de Southern Blot, et la recherche de variations du nombre de copies d’ADN (CNV) par la technique de CGH-array. Parmi les quarante familles ayant participé à l’étude, six ont bénéficié d’études génétiques. Ces études ont permis d’identifier une mutation de novo (p.A39E) dans le gène GAL codant pour le neuropeptide galanine chez des jumeaux monozygotes atteints d’épilepsie du lobe temporal (ELT). Le rôle du peptide Galanine dans la régulation du processus d’épileptogénèse a été démontré il y a plus de deux décennies sur des modèles animaux, mais à ce jour, aucune mutation GAL en rapport avec un phénotype épileptique n’avait été décrite chez l’Homme. Nous avons complété l’étude génétique par des analyses in silico qui ont confirmé l’hypothèse de causalité de la mutation identifiée, et corrélé le génotype au phénotype dans cette famille.Nos résultats pourraient avoir des retombées directes sur le développement de molécules antiépileptiques à base de galanine et de traitements par thérapie génique. Nous avons analysé une deuxième famille au phénotype d’ELT et comorbidités psychiatriques. Le séquençage exomique a mis en évidence un variant (rs55689103) du gène RELN déjà incriminé dans l’épilepsie et la schizophrénie. Nous avons identifié deux autres familles au phénotype d’épilepsie myoclonique progressive de type 1. L’étude génétique par Southern Blot a confirmé l’expansion du dodécamère CCCCGCCCCGCG dans le gène EPM1. Par ailleurs, deux autres familles ont été analysées par CGH-array, mais aucun CNV pathogène n’a été identifié par cette technique.L’étude d’autres familles multigénérationnelles permettrait d'identifier de nouveaux variants génétiques des épilepsies.
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ItemProfil épidémiologique de la pemphigoïde bulleuse dans la région d'Oran.( 2016-06-02) AIT SI ALI Mohand OualiIntroduction : la pemphigoïde bulleuse (PB) est plus fréquente des dermatoses bulleuses auto-immunes dans la population occidentale. Elle touche surtout le sujet âgé de plus de 70 ans. En Tunisie et au Moyen-Orient, la PB semble moins fréquente et les patients sont plus jeunes (< à 70 ans). Plusieurs études ont confirmé l’association de la PB avec des comorbidités, telles que les affections neurologiques et la prise chronique de certains médicaments. En Algérie, peu d’études ont été menées sur la PB. Objectif : Décrire le profil épidémiologique de la PB et déterminer les facteurs de risque associés à la PB au niveau de la région d’Oran. Matériel et méthodes : Nous avons recruté progressivement tous les malades qui ont présenté une PB sur une période de deux ans (janvier 2014-décembre 2015) au niveau de trois centres. Une description du profil épidémiologique des cas de PB était réalisé dans un premier temps. Puis nous avons recherché les facteurs de risques associés à la PB dans un deuxième temps, en menant une étude cas-témoins. Résultats : Nous avons recensé 38 cas de PB. L’incidence est estimée à 5,7 cas/million d’habitants/an. L’âge moyen est 72,21±15,35 ans et le sexe ratio de 1. Les 38 cas de PB ont été comparés à 75 témoins appariés selon l’âge et le sexe. Au moins une affection neurologique était présente chez 36,8 % des patients atteints de la PB contre 8 % chez les témoins (p<10³). En analyse univariée, nous avons noté une association de la PB avec les accidents vasculaires cérébraux, la démence, le diabète, l’insuffisance rénale chronique, les affections psychiatriques et la prise de neuroleptiques. En analyse multivariée, les accidents vasculaires cérébraux OR= 9,44 [IC à 95 % (1,80 – 49,27)] et la démence OR= 6,44 [IC à 95 % (1,14 – 36,35)] ont été retenus, comme facteurs associés à la PB. Conclusion : Le profil épidémiologique de la PB dans notre population est proche de celui décrit dans la population occidentale. Notre étude confirme l’association entre la PB et les affections neurologiques, en particulier les accidents vasculaires cérébraux et la démence.
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ItemEducation thérapeutique de l'enfant et de l'adolescent dans le diabète de type 1( 2016-09-27) ZENNAKI Amel ép BABA AHMEDL’Education Thérapeutique du Patient (ETP) est la clé de voûte de la prise en charge de l’enfant atteint de DT1. Elle participe à l’amélioration de sa santé, de son équilibre biologique, de sa qualité de vie et de celle de ses proches. Elle contribue également à réduire les coûts des soins de longue durée. Le but de notre travail était de décrire et d'évaluer les méthodes utilisées en ETP dans le DT1 de l’enfant et de l’adolescent portant sur un recrutement et un suivi s’étalant de juin 2012 à juillet 2015. Patients et méthodes Ce travail comporte trois parties: la première examine les résultats obtenus en ETP initiale, la seconde en ETP continue sous forme de regroupements éducatifs avec 2 études distinctes, « Mères- jeunes enfants DT1 » et « Adolescents », la troisième partie consiste en une étude clinique contrôlée portant sur l’ETP de reprise sous forme d’accompagnement à dominante infirmière de l’adolescent en déséquilibre persistant. En ETP initiale, les nouveaux cas ont été enseignés et suivis un minimum d’une année dans le service même.En ETP continue, les jeunes DT1 et leurs mères, ainsi que les adolescents ont été regroupés dans une structure hôtelière adjacente au service, enseignés durant 5 jours et suivis durant un minimum de 5 mois. En ETP de reprise, les adolescents avec une HbA1c> 9% à 2 reprises consécutives ont été divisés en 03 groupes: «A» (ETP intensive et téléphonique), «B» (ETP intensive seule), randomisés, pour une intervention de 5 mois et un suivi 9 mois, et «C» (témoin apparié) non randomisé qui a été l’objet d’une prise en charge habituelle et d’un suivi de 14 mois. L’évaluation a porté sur l’HbA1c, les connaissances, la qualité de vie, les complications aiguës, les évènements intercurrents, l'autonomie et l'adhésion thérapeutique. Résultats En ETP initiale, 117 nouveaux cas (27% d’âge< à 5 ans, 36% de 5 à 9 ans et 37% de 10 à 14 ans) ont eu une acidocétose inaugurale dans 26%. Leur HbA1c est passée de 10,65±2,19% à l’admission, à 8,01±2,16 à 3 mois et à 7,65±1,74 à 15 mois. La rémission obtenue dans 18 %, a duré 5,2±4,2 mois. Des facteurs prédictifs concernant les principales variables étudiées ont été dégagés. En ETP continue «Mères-Jeunes enfants DT1 », 118 enfants regroupés étaient âgés de 7,42±2,83 ans avec une ancienneté du DT1 de 1,24±1,7 ans. Les paramètres significativement améliorés étaient l’HbA1c (p<0,01), les connaissances (p<0,0001), la qualité de vie (p<0,05), le ressenti vis à vis de la maladie (p<0,02). Il en était de même pour l'autonomie, l'adhésion thérapeutique, le nombre d'hypoglycémies sévères, de cétoses, d'acidocétoses, de jours d'absence scolaire et de la perception qu'ont les mères de l'état de santé de leur enfant. Les facteurs prédictifs d’évolution favorable ont été dégagés. En ETP continue des adolescents, 77 regroupésont vu leur HbA1c significativement améliorée (p<0,03), de même que leurs connaissances (p<10-7), leur qualité de vie (p<0,03), leur ressenti (p<0,01) et la perception qu'ils ont de leur état de santé. Chez l’adolescent en déséquilibre persistant, les 3 groupes de 29 sujets chacun étaient comparables à l’inclusion. L’HbA1 (%) à l’inclusion, de 11,35 pour le groupe «A», de 11,31 pour «B» et de 11,17 pour «C», est passée, à 5 mois, à 7,94, 8,35 et 10,03 (p<0,00001 entre A ou B vs C) et, à 14 mois, à 9,00, 9,19 et 10,18 (p=0,05 entre A ou B vs C), respectivement. Les évènements sévères ont été significativement moins nombreux dans le seul groupe «A», de même pour le vécu de la maladie qui a été amélioré à 5 mois (p< 0,02). Il n’y avait pas de différence significative dans la qualité de vie entre les 03 groupes. Les connaissances sur le DT1 ont été améliorées dans les groupe A ou B vs C (p< 0,00001) et ont continué à l’être dans le suivi (p< 0,001). Conclusions Nos résultats montrent l’efficacité à moyen terme de l’ETP initiale et de l’ETP continue. Ils tiennent en grande partie à la disponibilité et à la motivation des mères, chez les plus petits. Ils sont à nuancer chez l’adolescent. Concernant l’adolescent en difficulté, les résultats de l’accompagnement infirmier avec ou sans renfort téléphonique sont très satisfaisants, mais demandent à être confirmé sur le long terme. La participation et la motivation des mères, des soignants, les initiatives prises par notre équipe en matière d’ETP et la disponibilité des nouvelles insulines ont permis une bonne évolution en matière d'équilibre glycémique. Plus généralement, nos données confirment le rajeunissement de l’âge d’apparition du DT1 et montrent que la sensibilisation des médecins et des familles a limité le nombre des acidocétoses inaugurales, délétères en matière d’obtention d’une rémission partielle elle-même favorable en dernier ressort à une ETP sereine.
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ItemLichen plan buccal, lésions buccales et dégénérescence maligne : Etude des facteurs pronostiques au service de pathologie et chirurgie Buccales C.H.U. Oran( 2018-01-07) TABETI Cherifa Faiza ép BENTAHARLa transformation maligne du lichen plan buccal et des lésions lichénoïdes buccales demeure un sujet de controverse malgré les nombreuses études qui leur ont été consacrées. Le taux de transformation maligne varie de façon importante selon les études de 0 à 5,3 % [Ismail et al. 2007]. Notre étude avait pour objectif de décrire les facteurs pronostiques liés à la survenue d’un carcinome épidermoïde sur une lésion muqueuse de lichen plan buccal ou de lésion lichénoïde buccale dans une population de l’Ouest et du Sud-ouest Algériens. Il s’agit d’une étude prospective menée de février 2003 au 31 juillet 2015 au Service de Pathologie et Chirurgie Buccales au Centre Hospitalo-universitaire d’Oran. Soixante et onze patients présentant un/une lichen plan buccal/lésion lichénoïde buccale ont été colligés avec confirmation clinique et histo-pathologique dont 18 hommes et 53 femmes soit un sex ratio de 1 : 2,94. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 54,58 ans avec des extrêmes allant de 07 à 80 ans. Cinquante-neuf patients présentaient un lichen plan isolé/lésion lichénoïde buccale isolée dont 15 hommes et 44 femmes. Douze patients présentaient un/une lichen plan buccal/lésion lichénoïde buccale associé à un lichen plan cutané et/ou génital. Quarante patients présentaient au moins une co-morbidité. La durée de suivi moyenne de la cohorte était de 59,97 mois. Durant la période de suivi, sept patients (9,86%) parmi les 71 ont développé une tumeur maligne sur lésion de lichen plan buccal/lésion lichénoïde buccale dont deux hommes et cinq femmes soit un sex ratio de 1 : 2,5. L’âge moyen du sous-groupe ayant présenté une transformation maligne était de 64,71 ans. Chez quatre patients, le carcinome épidermoïde était synchrone au diagnostic de lichen plan buccal/lésion lichénoïde buccale et chez un patient un carcinome métachrone est apparu après douze mois. Dans le sous-groupe touché par la transformation maligne, l’intoxication alcoolo-tabagique a été retrouvée chez un patient. Le carcinome était situé au niveau de la joue gauche chez trois patients, au niveau de la langue chez trois patients et au niveau de la gencive chez une patiente. Quatre patients sont décédés suite aux complications de leur cancer buccal. Les facteurs pronostiques semblent être le sexe, l’âge, la nature érosive ou atrophique du lichen plan buccal et des lésions lichénoïdes buccales ainsi que le siège du carcinome. Les résultats de notre étude suggèrent que le lichen plan buccal et les lésions lichénoïdes buccales sont de réels désordres potentiellement malins dont la surveillance clinique et histopathologique doit être régulière et étroite permettant le dépistage précoce du carcinome épidermoïde afin d’instaurer un traitement adéquat, ce qui garantit un meilleur pronostic et une amélioration de la survie des patients.
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ItemElaboration et validation des données anthropométriques fœtales spécifiques à la population des gestantes suivies au service de gynécologie obstétrique de l’EHU d’Oran( 2018-01-08) GUELLA RazanIntroduction L’échographie permet le suivi de la grossesse, elle identifie les fœtus « normaux » sans anomalie de croissance, ceci par les mesures biométriques et l’estimation du poids fœtal, qui sont reportées sur des courbes de croissance de référence. Cette surveillance échographique réduit la morbidité et la mortalité périnatale, par le dépistage des hypotrophes et des macrosomes, permettant une prise en charge adaptée qui assure une réduction de la morbi-mortalité maternelle. Objectifs Cette étude nous a permis de construire la courbe de croissance biométrique propre à notre population et de la comparer avec la courbe habituellement utilisée (CFEF) dans la surveillance de la croissance. Patientes et méthodes Il s’agit d’une étude prospective de cohorte de gestantes se présentant à la consultation prénatale de l’EHU Oran ayant une grossesse normale. L’étude a été menée sur la période s’étalant de février 2014 à aout 2015 (inclus), durant laquelle 267 grossesses ont été répertoriés sur des fiches techniques pré établies et codifiées, les résultats ont été traités par le logiciel spss17. Résultats Durant la période de l’étude, 267 gestantes ont été retenues. L’âge moyen des gestantes était de 29,30± 5,78 ans. Les facteurs épidémiologiques ayant un impact sur la croissance fœtale et le poids de naissance sont la parité, le poids et la taille maternels et le sexe du nouveau né. Nous avons retrouvé une bonne corrélation entre le poids fœtal estimé cliniquement et le poids de naissance. (Corrélation coefficient r=0,56, P< 0,001). La relation entre l’estimation échographique du poids fœtal et le poids à la naissance est statistiquement significative (Coefficient de corrélation r=0,77, p <0,001). La comparaison entre la courbe qu’on a élaboré et celle qui est actuellement utilisée par les praticiens (celle du CFEF) n’a pas retrouvé de différence significative, les deux courbes sont superposables. L’âge gestationnel moyen à l’accouchement est de 39.17 ± 0,8 SA, avec des extrêmes allant de 36 SA à 41SA, et dans 79,5% des cas il s’est fait par voie basse. Le poids moyen du nouveau né est de 3300±332gr, avec des extrêmes allant de 2500 gr à 4200gr. Le sex ratio étant de 1,16. Conclusion Il ressort de notre étude que la courbe qu’on a élaborée se superpose à celle qui est actuellement utilisée par les praticiens (celle du CFEF). Des efforts restent à faire en matière de réalisation de courbe propre à la population algérienne afin d’améliorer le suivi de la grossesse et le pronostic obstétrical.
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ItemAnalgésie péridurale pour accouchement sans douleur( 2018-01-08) SENHADJI LahceneLa douleur de l’accouchement est identifiée et décrite comme l’une des plus sévères. L’analgésie péridurale est une technique de choix, une stratégie proposée et pratiquée en salle de naissance chez toutes les femmes enceintes. Notre travail consiste en une étude descriptive observationnelle monocentrique concernant 120 parturientes présentant une grossesse monofoetale en présentation céphalique admises pour accouchement par voie basse quel que soit leur parité et leur gestité. L’objectif de notre travail est l’évaluation de la mise en place d’un protocole d’analgésie péridurale et l’appréciation du vécu de l’accouchement par nos parturientes. La Bupivacaïne est l’anesthésique local utilisé dans cette étude à de faible concentration 0,125% associé au fentanyl 0,5 μg ml-1. L’échelle visuelle analogique est l’outil d’autoévaluation choisi permettant de déterminer l’intensité de la douleur. Le profil épidémiologique des parturientes observées est celui d’une femme jeune d’un âge moyen de 28,1 ± 4,9 ans, sans comorbidités importantes. L’évaluation et la mesure de l’intensité de la douleur objective un travail obstétrical douloureux voire hyperalgique avec une EVA moyenne de 85,5±11,2 mm. L’initiation de l’analgésie est réalisée par l’administration d’un volume moyen de 10 ml de la solution. Le mode d’entretien est réalisé, au-delà de la première heure, à la seringue électrique à raison de10ml h-1. Les critères de jugement, pris en considération, sont l’EVA avant l’analgésie et son évolution durant l’accouchement, la survenue d’effets indésirables en particulier le bloc moteur, la durée de la première et de la deuxième phase du travail. Les variables qualitatives sont représentées par le succès de la technique, la qualité de l’analgésie, l’acceptabilité et la satisfaction maternelle. Les résultats sont satisfaisants. L’analgésie péridurale a permis de prendre en charge la douleur du travail obstétrical .Une différence significative dans la durée de la première et la deuxième phase de l’accouchement a été constatée entre les nullipares et les multipares[P<0,0001],et aussi dans l’intensité de la douleur[P<0,05].Les conditions pour un accouchement sous analgésie péridurale efficace et de qualité étaient réunis. Le facteur de méconnaissance n’entrave pas l’acceptabilité des parturientes de la technique, leur satisfaction est largement déterminée par le soulagement de la douleur et le bon déroulement de l’analgésie. En conclusion, cette étude confirme l’impact positif et la nécessite d’intégrer de façon systématique la péridurale comme technique d’analgésie dans la prise en charge de la douleur du travail obstétrical et de l’accouchement.
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ItemProfil clinico-épidémiologique et évolutif de la sclérose en plaques à Oran( 2018-01-09) OUDRER Naima ép TABTIIntroduction : La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique et invalidante. C’est la première cause de maladie non traumatique de l’adulte jeune. Sa présentation clinique et évolutive est extrêmement hétérogène. Cette hétérogénéité est probablement liée à des facteurs génétiques, environnementaux ou l’association des deux. Au Maghreb et particulièrement en Algérie cette affection reste peu documentée. Patients et méthodes : Notre étude monocentrique, de type descriptif longitudinale, a été menée chez des patients atteints de SEP et diagnostiqués selon les critères de McDonald (2005-2010). Le but de notre travail était d'analysé les données d'un nombre de patients atteints de SEP suivi au centre hospitalo-universitaire d’Oran afin d'obtenir une vue d'ensemble sur la maladie en identifiant ces caractéristiques cliniques et paracliniques puis déterminer les délais médians d’apparition du handicap et les facteurs pronostiques qui lui sont associés par le model de Cox. Résultats- discussion : La population étudiée comportait291 patients atteints de SEP.L’âge moyen de début de la maladie chez nos patients était de 29.4±9.5 ans. Seuls 9.6% des cas étaient des formes familiales. L’âge moyen de début de la maladie chez nos patients était de 29.4±9.5 ans. Le sexe ratio était 2.27 (femme 200, homme : 91).Le mode de début mono symptomatique est le plus fréquent (59.5%).52.6% présentaient une forme rémittente, (17.2%) avaient une forme primitivement progressive et (30.2%) une forme secondairement progressive. Les symptômes de début les plus fréquents étaient une atteinte motrice (26.5%), une atteinte visuelle (13.4%) et une atteinte sensitive (9.3%). L’atteinte motrice inaugurait le plus souvent une forme progressive primaire. Les délais médians pour atteinte un EDSS 4 et 6 étaient respectivement 11 ans (IC 95% : 8.933 – 13.007) et 15 ans (IC95% : 10.46- 19.36).En analyse multivariée, l’âge de début, une forme à début progressif et un nombre de poussée ≥2 durant les deux premières années de la maladie étaient des facteurs prédictifs d’apparition du score EDSS 4 et 6. Conclusion : Notre étude révèle que dans l’ensemble nos données sont conformes avec les données Marocains et Tunisiens et affirment que la SEP est plus sévère dans l’Afrique du Nord. D’autres études épidémiologiques, cliniques, environnementales et génétiques sont nécessaires pour expliquer la sévérité dans cette région à faible prévalence.